Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort, la Grasse, le Marès, le ruisseau de Favayrol, le ruisseau des Barelles et par divers autres petits cours d'eau.
Villefranche-de-Lauragais est une commune rurale qui compte 5 054 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Villefranche-de-Lauragais et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lauragais ou Lauragaises ou Villefranchois.
Sur le plan historique et culturel, Villefranche-de-Lauragais fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[3].
La superficie de la commune de Villefranche-de-Lauragais est de 1 035 hectares. Son altitude varie de 168 à 256mètres[4].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[9].
La Grasse, d'une longueur totale de 18 km, prend sa source dans la commune des Les Cassés (11) et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente vers le sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Marès à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 11 communes[10].
Le Marès, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune d'Avignonet-Lauragais et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 4 communes[11].
Le ruisseau de Favayrol, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Mourvilles-Hautes et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Marès à Renneville, après avoir traversé 6 communes[12].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ségreville à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Au , Villefranche-de-Lauragais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Villefranche-de-Lauragais[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (62,9 %), zones urbanisées (24,8 %), prairies (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 255, alors qu'il était de 2 074 en 2013 et de 1 888 en 2008[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-de-Lauragais en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Garonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (4,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,6 % en 2013), contre 52,3 % pour la Haute-Garonne et 57,5 % pour la France entière[I 7].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Marès, le ruisseau de Favayrol et la Grasse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1998, 1999, 2000, 2009, 2014, 2017 et 2018[25],[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 716 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 716 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
« franche » signifie « libre »: la ville franche était une ville dont la bourgeoisie s’était beaucoup enrichie (sans doute en partie grâce au pastel) et s’était affranchie du régime féodal d’un seigneur. De ce fait, la population se retrouvait soustraite aux obligations fiscales. De plus, lors de la création d’une bastide, le contrat de paréage prévoyait des mesures incitatives visant à encourager l’installation d’habitants.
En 1280, Philippe le Bel lui accorde une nouvelle charte de privilèges. Elle est dévastée en 1355 par Édouard de Woodstock, surnommé le Prince noir, lors de sa terrible chevauchée partie de l'Aquitaine anglaise.
Quant aux rues longilignes, elles se croisent en angle droit en bordure de l’axe routier commercial, datant de son origine. Un entremis servant à l'évacuation des eaux usées témoigne de son passé médiéval ainsi qu’un nom : place du Portail (ancienne porte d’Autan), preuve de ses défenses.
Révolution française et Empire
En 1790, la bastide devient chef-lieu de canton, sous-préfecture en 1800.
Lors du premier tour de l'élection de 2002 Lionel Jospin arrive en première position avec 28,55 % des votes, suivi par Jean-Marie Le Pen (17,81 %), Jacques Chirac (14,5 %), Arlette Laguiller (5,59 %) et Jean Saint-Josse (5 %). Au second tour, Jacques Chirac obtient 83,01 % et Jean-Marie le Pen 16,99 %
Au premier tour de celle de 2007, Ségolène Royal obtient 35,83 % des votes, suivie par Nicolas Sarkozy (24,98 %), François Bayrou (15,77 %) et Jean-Marie Le Pen (9,75 %). Au second tour, Ségolène Royal obtient 56,33 % des suffrages et Nicolas Sarkozy 43,67.%.
Au premier tour de la présidentielle de 2012, les quatre premiers candidats sont François Hollande (37,93 % des suffrages exprimés), Nicolas Sarkozy (21,05 %), Marine Le Pen (17,53 %) et Jean-Luc Mélenchon (10,64 %). Au second tour, François Hollande obtient 1 498 voix (60,8 %) et Nicolas Sarkozy 966 voix (39,20 %). Lors de ce scrutin14,53 % des électeurs se sont abstenus[30]
Au premier tour de l'élection de 2017, les quatre premiers candidats ont été respectivement Emmanuel Macron (25,79 %,des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (20,67 %), Marine Le Pen (20,56 %), François Fillon (14,83 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 1 095 voix (67,01 %) et Marine Le Pen 736 voix (32,99 %). Lors de ce scrutin, 22,77 % des électeurs se sont abstenus[31].
Au premier tour de l'élection de 2022, les quatre premiers candidats sont respectivement Emmanuel Macron (26,52 %), Marine Le Pen (22,72 %), Jean-Luc Mélenchon (19,17 %) et Éric Zemmour (6,78 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 1 390. voix (56,41 %) et Marine Le Pen 1 074 voix (43,59 %). Lors de ce scrutin, 23,67 % des électeurs se sont abstenus[32].
Élections législatives dans la commune
Lors du premier tour des élections législatives de 2007 en Midi-Pyrénées, où la ville est encore rattachée à la septième circonscription, les quatre premiers candidats sont Patrick Lemasle (PS, candidat sortant : 41,05 % des suffrages exprimés), Jean-Pierre Bastiani (UMP : (32,68 %), Éric Gautier (UDF-MoDem : 6,05 %) et Arnaud Delamare (FN - 4,14 %). Au second tour, Patrick Lemasle, candidat élu, recueille 1 190 voix (59,68 %) et Jean-Pierre Bastiani 804 voix (40,32 %). Lors de ce scrutin, 32,21 % des électeurs se sont abstenus[33].
À compter des élections législatives de 2012 dans la Haute-Garonne, la ville est rattachée à la dixième circonscription. Lors du premier tour, les quatre premiers candidats sont Gilbert Hébrard (PS dissident : 29,40 % des suffrages exprimés), Kader Arif (PS : 25,63 %), Dominique Faure (UMP-AC-PR : 20,53 %), Marie Lopau (Front national : 11,55 %). Au second tour, le candidat élu Kader Arif obtient 1 067 voix (60,90 %) et Dominique Faure 685 voix (39,10 %). Lors de ce scrutin, 39,20 % des électeurs se sont abstenus[34]
Lors du premier tour de l'élection de 2017, les quatre premiers candidats sont Sébastien Nadot (MUP : 35,26 % des suffrages exprimés), Monique Fabre LFI : 12,29 %), Kader Arif, député sortant (PS : 12,23 %), Matthieu Lachuries (FN : 11,94 %) Au second tour, le candidat élu Sébastien Nadot recueille 832 voix (59,17 %) et Monique Fabre 574 voix (40,83 %). Lors de ce scrutin52,70 % des électeurs se sont abstenus[35].
Au premier tour des élections législatives de 2022 dans la Haute-Garonne, les quatre premiers candidat sont Alice Assier (G.s (NUPES) : 33,07 % des suffrages exprimés), Dominique Faure (PRV - LREM (ENS) : 27,05 %), Christelle Poirier (RN : 19,81 %) et Baptiste Marquié (RES : 6,92 %). Au second tour, Alice Assier recueille 869 voix (52,99 %) et la candidate élue Dominique Faure 771 voix (47,01 %). Lors de ce scrutin, 50,77 % des électeurs se sont abstenus[36]
Lors de l'élections européennes de 2019 en France, menée dans une unique circonscription nationale, les quatre premières listes sont à Villefranche celles du RN (21,37 %), LREM-MODEM (20,39 %), Europe-Écologie (13,50 %) et PS (9,65 %). Lors de ce scrutin, 41,55 % des électeurs se sont abstenus[38].
Gilbert Hebrard et Florence Anne Siorat (Union à gauche) : 1 121 voix, 61,73 %, élus ;
Pascale Ajac et Fernand Batigne (Rassemblement national) : 293 voix, 22,50 %. Lors de ce scrutin, 59,23 % des électeurs se sont abstenus.
Élections municipales
Lors des élections municipales de 2014 dans la Haute-Garonne, la liste PS-PCF-EELV menée par la maire sortante Marie-Claude Piquemal-Doumeng est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 462 suffrages exprimes. Sa liste est élue en totalité et 8 de ses membres sont également conseillers communautaires. Lors de ce scrutin, 34,59 % des léecteurs se sont abstenus et 24,37 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[44].
Au second tour de l'élections municipales de 2020 en Haute-Garonne, la liste DVG menée par Bernard Barjou obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 907 voix (25,94 %, 21 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant de 101 voix celle également DVG menée par Valérie Grafeuille-Roudet qui a recueilli 806 voix (47,05 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 47,77 % des électeurs se sont abstenus[45]
Après la démission de plus d'un tiers du conseil municipal, de nouvelles élections municipales sont organisées le . La liste menée par Valérie Grafeuille-Roudet obtient 1 187 voix (66 % des suffrages exprimés, 23 conseillers élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle menée par Lina Pic-Nardèse, conseillère municipale de la majorité sortante[46], qui a recueilli 615 voix (34 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 49,97 % des électeurs se sont abstenus[47]
Chargée de mission au conseil départemental de Haute-Garonne
Équipements et services publics
Eau et déchets
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Cap-Lauragais[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2022, la commune comptait 5 054 habitants[Note 5], en évolution de +15,49 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le roi Louis XIV autorise en 1668, l'ouverture d'un marché hebdomadaire fixé au vendredi et quatre foires annuelles (une par saison). Il y eut jusqu’à six places destinées aux échanges : foirail, marché aux porcs (Fontasse), aux ovins (jardin public), aux volailles, La Pradelle et la halle aux grains.
Club de Handball, Le Handball Club Villefranchois (HBCV)[67] fort de sa formation à jouer la finale d'accession pour le championnat -18 France (haut niveau chez les jeunes) chez les filles et chez les garçons en 2018[68]. Les filles se sont qualifiées[69] et donc jouent en championnat -18 France pour la saison 2018-2019. Les autres catégories jouent les premiers rôles en championnat et/ou dans leurs coupes attitrées[70].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 751 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 8],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 15]. Elle compte 2 998 emplois en 2018, contre 2 513 en 2013 et 2 258 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 025, soit un indicateur de concentration d'emploi de 148 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 16].
Sur ces 2 025 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 666 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 79,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % les transports en commun, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges antiques en architecture civile, la halle centrale aux hautes arcades, quelques maisons à colombages et tourelles, des maisons du XVIIe siècle, des passages couverts (« canton merdou »), le château de Barelles, des pontets médiévaux, le moulin à eau de Barelles.
La mairie. Cet équipement a occupé successivement plusieurs emplacements : En 1835, celle-ci occupe avec l'école l'étage d'une petite halle jouxtant l'église et la rue Traversière permettait d'y accéder. En 1885, la mairie s'installe dans la Grande-rue, à l'actuel no 129 rue de la République. Le juge de Paix tenait au rez-de-chaussée du bâtiment des audiences de conciliation. La mairie s'installe dans les années 1970 à l'emplacement de l'ancienne Halle aux grains construite vers 1880 place de la Pradelle, l'actuelle place Gambetta, dans un bâtiment construit pour satisfaire à ses besoins[71]
Godefroy Calès[72] (1799-1868), médecin et homme politique français, élu le 23 avril 1848 représentant du peuple de la Haute-Garonne à l’Assemblée constituante, y est mort. Une place de la commune porte son nom. Son fils Jean Jules Godefroy Calès est maire de la ville de 1878 à 1892 et son petit-fils Albert-Godefroy-Victor Calès l'est de 1896 à 1904.
De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, accompagnée de deux tours d'argent, maçonnées de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Villefranche-de-Lauragais, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Marine Pons, « Municipales 2020 à Villefranche : le maire Marie-Claude Piquemal-Doumeng ne sera pas candidate : Marie-Claude Piquemal-Doumeng, maire de Villefranche-de-Lauragais depuis 2001, ne briguera pas un quatrième mandat de maire lors des Municipales 2020. Interview », Voix du Midi Lauragais, (lire en ligne, consulté le )« Il sera aussi inutile de chercher le nom de l’actuelle conseillère départementale du canton de Revel sur l’une des futures listes pour les Municipales 2020. Après avoir passé 18 ans à la tête de la commune, elle précise qu’elle stoppera totalement sa vie de conseillère municipale ».
↑« Portrait. Qui est vraiment Bernard Barjou, nouveau maire de Villefranche-de-Lauragais : C'est officiel! Bernard Barjou, après avoir remporté l'élection municipale à Villefranche-de-Lauragais le 28 juin, a été élu maire par le nouveau conseil. Mais qui est-il vraiment? », Voix du Midi Lauragais, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent Gales, « Après les démissions, le maire de Villefranche-de-Lauragais annonce de nouvelles élections : Suite à la vague de démissions dans la majorité, le quota est aujourd’hui atteint pour demander à la préfecture la tenue de nouvelles élections », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent Gales, « Valérie Grafeuille-Roudet a ceint l'écharpe de maire de Villefranche-de-Lauragais : Ce samedi 20 novembre, le nouveau conseil municipal a élu sans grande surprise le nouveau maire de Villefranche-de-Lauragais en la personne de Valérie Grafeuille-Roudet », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Portrait : qui est (vraiment) le nouveau maire de Villefranche-de-Lauragais ? : Élue maire de Villefranche-de-Lauragais par le conseil municipal samedi 26 novembre 2022, Valérie Grafeuille-Roudet n'est pas vraiment une inconnue. Notre portrait, côté cour », Voix du Midi Lauragais, (lire en ligne, consulté le )« Adjointe au maire sous le mandat de Marie-Claude Piquemal-Doumeng puis conseillère municipale de la minorité pendant le mandat de Bernard Barjou, c’est désormais à la tête de la commune de Villefranche-de-Lauragais que Valérie Grafeuille-Roudet aborde le nouveau mandat qui s’est ouvert samedi 26 novembre ».
↑ a et b« Patrimoine en Lauragais. Villefranche-de-Lauragais : histoire de maires et de mairies : Profitant de la proximité des élections municipales, Voix du Midi Lauragais s'intéresse en ce début d'année 2020 à l'histoire des maires et mairies de plusieurs communes », Voix du Midi Lauragais, (lire en ligne, consulté le ).
↑Henri Marcellin, « Patrimoine en Lauragais : Godefroy Calès, médecin de Villefranche et fervent républicain : Godefroy Calès a partagé sa vie entre médecine et politique. Cette personnalité de Villefranche-de-Lauragais a inconsciemment ouvert des vocations aux générations suivantes… », Voix du Midi Lauragais, (lire en ligne, consulté le ).