Paul Fagot


Paul Fagot
Lithographie de Fagot par A. Cholet (1884).
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Sébastien François Léonce Marie Paul FagotVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Pierre LarocheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
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Membre de

Paul Fagot, né le à Villefranche-de-Lauragais où il est mort le , est un naturaliste et malacologiste français.

Biographie

Descendant d’une famille d’hommes d’affaires, établie à Villefranche-de-Lauragais depuis un temps immémorial, Fagot a fait ses études au lycée et à la faculté de droit de Toulouse[1]. Le , il prêta serment d’avocat près la cour d’appel, avant de succéder à l’un de ses oncles, le , comme notaire dans sa ville natale, où il exerça, avec discrétion et tact, pendant 40 ans[1].

Entrainé par un vif penchant pour les sciences naturelles, il trouvait le temps d’écrire, tout en remplissant l’exercice de sa charge, de nombreux mémoires scientifiques[1]. Esprit fin et observateur, consciencieux et méthodique, doué en outre d’une grande sagacité et d’une rectitude de jugement peu ordinaire, il a su donner à ses travaux une valeur incontestable, qui lui ont mérité l’estime et l’approbation de tous les savants[1].

Il fut élu, en , membre de la Société académique des sciences naturelles de Toulouse, mais il faisait également partie d’un grand nombre de sociétés savantes qui avaient tenu a honneur de le posséder[1]. Il avait été notamment membre fondateur de la Société malacologique de France[1].

Félibre distingué, il a collaboré, comme littérateur, à différents journaux régionaux, et il a publié de nombreux travaux philologiques sous le pseudonyme de Pierre Laroche[1]. Chercheur des mots rares ou désuets, des vieilles chansons, contes ou légendes, etc., il a fait paraitre plusieurs études sur le folklore et les traditions populaires du Lauragais, et il avait presque achevé un volumineux glossaire destiné à rendre populaire l’étude de la langue d’oc, qu’il avait à cœur de conserver pure et vivante[1].

Comme malacologue, c’était l’ami de Bourguignat dont il ne partageait pourtant pas absolument les idées, mais qu’il admirait tout en le combattant souvent[1].

Ayant parcouru à pied la plus grande partie des deux versants pyrénéens et ayant fait l’ascension des principaux pics de la chaine, il consacra à l’étude des Mollusques de cette région, toute une série d’intéressants travaux parus successivement dans le Bulletin de la Société Ramond, à Bagnères de-Bigorre, dans le Bulletin de la Société malacologique de France, dans les Mémoires de l’Académie de Toulouse[1]. Il a publié, en collaboration avec le Commandant Caziot, divers mémoires pour lesquels il fournissait la plus grande partie des éléments[1].

La mort est venue le surprendre au moment où il terminait les éléments d’un grand travail relatif à la faune des Mollusques terrestres et fluviatiles de la province ibérique[1].

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k et l Caziot 1908, p. 162-164.

Voir aussi

Bibliographie

  • Eugène Caziot, « Paul Fagot (1842-1908) », Journal de conchyliologie, vol. LVI, no 1,‎ , p. 162-168 (lire en ligne Accès libre, consulté le ).

Liens externes