Paul Fagot
Paul Fagot
Paul Fagot, né le à Villefranche-de-Lauragais où il est mort le , est un naturaliste et malacologiste français. BiographieDescendant d’une famille d’hommes d’affaires, établie à Villefranche-de-Lauragais depuis un temps immémorial, Fagot a fait ses études au lycée et à la faculté de droit de Toulouse[1]. Le , il prêta serment d’avocat près la cour d’appel, avant de succéder à l’un de ses oncles, le , comme notaire dans sa ville natale, où il exerça, avec discrétion et tact, pendant 40 ans[1]. Entrainé par un vif penchant pour les sciences naturelles, il trouvait le temps d’écrire, tout en remplissant l’exercice de sa charge, de nombreux mémoires scientifiques[1]. Esprit fin et observateur, consciencieux et méthodique, doué en outre d’une grande sagacité et d’une rectitude de jugement peu ordinaire, il a su donner à ses travaux une valeur incontestable, qui lui ont mérité l’estime et l’approbation de tous les savants[1]. Il fut élu, en , membre de la Société académique des sciences naturelles de Toulouse, mais il faisait également partie d’un grand nombre de sociétés savantes qui avaient tenu a honneur de le posséder[1]. Il avait été notamment membre fondateur de la Société malacologique de France[1]. Félibre distingué, il a collaboré, comme littérateur, à différents journaux régionaux, et il a publié de nombreux travaux philologiques sous le pseudonyme de Pierre Laroche[1]. Chercheur des mots rares ou désuets, des vieilles chansons, contes ou légendes, etc., il a fait paraitre plusieurs études sur le folklore et les traditions populaires du Lauragais, et il avait presque achevé un volumineux glossaire destiné à rendre populaire l’étude de la langue d’oc, qu’il avait à cœur de conserver pure et vivante[1]. Comme malacologue, c’était l’ami de Bourguignat dont il ne partageait pourtant pas absolument les idées, mais qu’il admirait tout en le combattant souvent[1]. Ayant parcouru à pied la plus grande partie des deux versants pyrénéens et ayant fait l’ascension des principaux pics de la chaine, il consacra à l’étude des Mollusques de cette région, toute une série d’intéressants travaux parus successivement dans le Bulletin de la Société Ramond, à Bagnères de-Bigorre, dans le Bulletin de la Société malacologique de France, dans les Mémoires de l’Académie de Toulouse[1]. Il a publié, en collaboration avec le Commandant Caziot, divers mémoires pour lesquels il fournissait la plus grande partie des éléments[1]. La mort est venue le surprendre au moment où il terminait les éléments d’un grand travail relatif à la faune des Mollusques terrestres et fluviatiles de la province ibérique[1]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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