Vèbre (rivière)
La Vèbre, encore appelé le Vèvre[3] est une rivière du sud de la France qui coule dans les départements du Tarn et de l'Hérault. C'est un affluent de l'Agout, donc un sous-affluent de la Garonne par le Tarn. GéographieDe 31,2 km de longueur[1], la Vèbre prend sa source dans le territoire de Murat-sur-Vèbre dans les Monts de Lacaune, entre la Combe d'Embrolgues et Fontanilles, à 901 m d'altitude[5]. Elle alimente le Lac du Laouzas puis rejoint l'Agout en amont du Lac de la Raviège près de La Salvetat-sur-Agout, à 664 m d'altitude[6]. Communes et cantons traversésDans les deux départements du Tarn et de l'Hérault, la Vèbre traverse trois communes[1]. Bassin versantOrganisme gestionnaireLe Syndicat mixte du bassin de l'Ajout est l'organisme gestionnaire : le SAGE de l'Agout a été approuvé le [4] Principaux affluentsLa Vèbre a vingt-six tronçons référencés[1] avec trois bras soit vingt-trois affluents dont :
Rang de StrahlerLe rang de Strahler est de cinq par le Viau. HydrologieLa Vèbre est une rivière fort abondante mais très irrégulière, à l'instar de ses voisines de la région, et avant tout de l'Agout. La Vèbre à NagesSon débit a été observé durant une période de 14 ans (1951-1964), à Nages (Laouzas), localité du département du Tarn située peu avant son confluent avec l'Agout, à 705 m d'altitude[3]. La surface ainsi prise en compte est de 151 km2, soit la presque totalité du bassin versant de la rivière. Le module de la rivière à Nages est de 4,16 m3/s. La Vèbre présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent dans l'est du bassin de la Garonne. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 6,38 à 7,85 m3/s, de décembre à avril inclus (avec un maximum très net en décembre). À partir du mois de mai, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juillet à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à 0,689 m3/s au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années. Étiage ou basses eauxAux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,220 m3/s (220 litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est moyennement sévère, ce fait étant par ailleurs normal parmi les rivières de la région. CruesLes crues peuvent être très importantes. La série des QIX n'a pas été calculée, mais la série des QJX l'a bien été. Les QJX 2 et QJX 5 valent respectivement 36 et 60 m3/s. Le QJX 10 est de 76 m3/s, le QJX 20 de 91 m3/s et le QJX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante. Le débit journalier maximal enregistré à Nages durant cette période de 14 ans seulement, a été de 160 m3/s le . En comparant cette valeur à l'échelle des QJX de la rivière, l'on constate que cette crue était bien plus importante que le niveau vicennal défini par le QJX 20, et était donc tout à fait exceptionnelle. Lame d'eau et débit spécifiqueLa Vèbre est une rivière très abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 873 millimètres annuellement, ce qui est nettement supérieur à deux fois la moyenne d'ensemble de la France (plus ou moins 320 millimètres), et aussi à la moyenne du bassin de la Garonne (384 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 27,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. PêcheLa Vèbre est un cours d'eau de première catégorie avec la possibilité de nombreuses prises de truites[9]. L'AAPPMA du Tarn a une association à Murat-sur-Vèbre[10]. TourismeLa Vèbre est au sud-est du parc naturel régional du Haut-Languedoc qui veut valoriser le territoire[11]. Voir aussiNotes et référencesRéférences
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