2 moteurs Diesel SEMT Pielstick 16 PC 2.5 V400 fournissant au total 14,7 MW[1] 2 lignes d'arbre 3 diesels alternateurs de 5,4 MW
Vitesse
19 nœuds (35,2 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
1 canon antiaérien de 40 mm 2 systèmes de missiles sol-air SIMBAD 4 mitrailleuses de 12,7 mm Au moins 2 affûts prévus pour mitrailleuses légères FN MAG de 7,62 mm
2 radars de navigation Thales DRBN-34 1 système de leurres anti-torpilles SLQ-25 Nixie récepteurs sattellitaires Inmarsat, Syracuse III, VSAT Emplacements pour Brouilleurs Simplifiés Marine (BSM)
Équipage
12 officiers, 158 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots ; possibilité d'embarquement d'un état-major de 45 hommes (Var, Marne, Somme)
Au milieu des années 1970, la Marine nationale entend remplacer les pétroliers ravitailleurs d'escadre (PRE) La Seine (A627) et La Saône (A628)[2] de 15 200 tonnes, commandés en 1937-1938, respectivement achevés en 1948 et 1949 comme pétroliers, naviguant pour la marine marchande. C'est en 1963 qu'ils ont été vraiment aménagés en PRE par l'arsenal de Cherbourg. La Seine sera désarmée en 1976 et la Saône en 1981. La Marine fait mettre sur cale une série de 5 pétroliers ravitailleurs d'escadre de conception classique (avec plate-forme pour hélicoptère) à la manière de l'USS Sacramento (1964) ou du NCSM Protecteur (1969). La Durance (vendue à l'Argentine en 1998) et la Meuse sont des pétroliers ravitailleurs d'escadre. Les trois suivants, la Marne, le Var et la Somme qui peuvent en plus embarquer un état major, sont désignés Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR).
Le programme FLOTLOG devant lui succéder ayant été retardé, il est prévu, en octobre 2016, le retrait du service actif de la Marne en 2024, du Var en 2026 et de la Somme en 2028.
À partir de janvier 2011, tous les bâtiments de commandement et de ravitaillement de la Marine nationale ont été dotés du système de liaison par satelliteSyracuse 3[6].
HMAS Success (OR 304) : mis sur cale en 1980, lancé en 1984, en service en 1986, désarmé en 2019 ;
Marine royale saoudienne : La Marine Saoudienne possède deux navires, ils sont des dérivés de taille plus réduite de 135 m de long déplaçant 10 940 tpc[8] :
La tendance actuelle est à la mise en service de navires aux déplacements plus importants en raison, d'une part, de la nature expéditionnaire des conflits actuels qui nécessitent des ravitaillements plus nombreux, d'autre part, du nombre de fluides et de marchandises à emporter qui ne cessent d'augmenter. Par ailleurs, la fonction de soutien, de cargo et de poste de commandement se fait plus notable sur les pétroliers ravitailleurs actuels, tels ceux de classe Supply américains (1994-1998), de classe Berlin allemande (2001 - ) ou du projet de navire de soutien interarmées (NSI) canadien (2012-2016). À noter que, sur les pétroliers américains, la défense anti-missile antinavire est depuis longtemps mieux prise en compte que sur ses homologues européens, grâce à l'installation du système d'armes rapproché Phalanx CIWS. Reste que, si les jours de la classe Durance sont comptés (la Meuse a été retirée du service en 2015), le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale ne prévoit rien à leur sujet. Si bien qu'une prolongation de leur vie opérationnelle jusqu'en 2017-2020 est décidée le , tout comme est envisagée une coopération avec le Royaume-Uni, dans le cadre du programme Military Afloat Reach Sustainability (MARS) (6 unités)[9],[10],[11].
Le 31 janvier 2019, Florence Parly a signé une commande de 4 nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRF) à Naval Group et aux Chantiers de l’Atlantique pour 1,7 milliard d’euros, qui seront livrés à partir de 2022. Ces bâtiments sont basés sur les ravitailleurs Vulcano de la Marina Militare.