Mis sur cale en , Le Vigilant est lancé en mer le et mis en service le . Il est basé à l'Île Longue comme les autres SNLE français.
Caractéristiques
Navigation
Le Vigilant est équipé d'un Système global de navigation (SGN) créé par Sagem pour les sous-marins de type SNLE lui permettant de calculer sa position exacte[1].
Déplacement : 14 335 tonnes en plongée / 12 640 tonnes en surface
Un moteur électrique de secours alimenté par deux diesels-alternateurs SEMT Pielstick 8PA 4 V 200 SM x 950 cv (700 kW)
Armement
16 missiles MSBSM51 dont la portée et la précision ont été améliorées par rapport aux M45 dont il était équipé à l'origine. Il est évoqué une portée de 9 000km (contre 6 000 pour les M45) et une précision de 50m avec têtes TN75 à la suite d'une refonte entre 2010 et 2012[3].
Un radar Furuno (S 618, S 619) ou Racal-Decca (S 616, S 617)
Un sonar DMUX-80 (portée annoncée de 200 km),
Un sonar DSUV-61 B
Un sonar DUUG-7
Une contre-mesures : détecteur ARUR-13
Un système de direction de combat SET (ou SYCOBS sur S 619)
Équipage
Deux équipages (Bleu et Rouge) de 112 hommes pour les SNLE/NG et 125 hommes pour le SNLE type M4 sont tour à tour responsables du sous-marin. Le cycle opérationnel comprend une période d'entraînement sur simulateur, une période d'entretien du bâtiment, une patrouille de neuf à dix semaines puis quelques semaines de permissions.
Le SNLE Le Vigilant est le principal adversaire des forces américaines dans le roman Immersion d'urgence de Michael DiMercurio[4] dans lequel il est capturé par un groupe terroriste algérien qui menace de lancer ses missiles sur Paris.
Notes et références
↑« Dossier : La modernisation de la Force océanique stratégique », Mer et Marine, (lire en ligne, consulté le )
Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN978-2-35678-056-0)