Il est exploité par Keolis Rennes, filiale du groupe Keolis chargée de l'exploitation du réseau STAR incluant le métro et les vélos en libre service de Rennes Métropole. Il s'articule autour d'une vingtaine de lignes urbaines couvrant Rennes et sa 1re couronne et une cinquantaine de lignes dites « métropolitaines » desservant en étoile les communes les plus éloignées. Il est complété par des services de nuit, des lignes spéciales (desserte du stade, dessertes estivales, etc.) et de nombreuses lignes scolaires.
Apparu en 1933, il a progressivement supplanté l'ancien tramway supprimé en 1952. Longtemps cantonné à Rennes et à quelques communes limitrophes, il s'étend progressivement dans les années 1980 sous l'impulsion du SITCAR puis du District de Rennes à partir des années 1990, devenu Rennes Métropole en 2000. Depuis 2002 il s'articule autour du métro de Rennes dont la mise en service a engendré la réorganisation du réseau de bus.
En 2023, les autobus rennais ont assuré 43,9 millions de voyages, plus 95 800 voyages environ pour Handistar[1].
Les autobus font leur apparition à Rennes en 1933, quand la compagnie de l'Ouest Électrique (COE) décide de mettre en place ce moyen de transport pour compléter les tramways électriques rennais[2]. Dès 1939, la municipalité demande le remplacement des tramways par des autobus, ce qui n'est effectué complètement qu'en 1952 à cause de la seconde Guerre mondiale[3]. Le réseau porte alors le nom de Transports urbains de Rennes (TUR)[2]. Le réseau constitué de huit lignes en 1954 continuera de se développer au cours des décennies suivantes face à l'exode rural et à l'explosion démographique pour atteindre 11 lignes en 1971[2],[4],[5].
En 1972 le réseau prend son nom actuel (STAR), à la fin de la concession de 75 ans accordée à la COE[6],[7],[8],[9].
Le réseau, qui jusqu'alors ne desservait que Rennes et Cesson-Sévigné, s'étend à partir de 1973 vers les communes environnantes[8],[10] : Chartres-de-Bretagne, puis Saint-Grégoire et Chantepie l'année suivante. Les années 1970 voient l'apparition des couloirs de bus, des bus articulés, et du service de nuit, d'abord le dimanche pour les étudiants du campus de Villejean puis en semaine sur le reste du réseau[2],[11]. La tarification est simplifiée avec la fin du sectionnement tarifaire dans Rennes, l'oblitération d'un second ticket reste nécessaire en dehors[10]. Ainsi le réseau passe à 17 lignes en 1977[12].
En 1978, des « lignes de rocade » voient le jour en heures de pointe afin de pallier le manque de desserte interquartiers[13].
En , le Syndicat intercommunal des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SITCAR) est créé afin d'étendre le réseau à de nouvelles communes de Rennes District[2], sans pour autant en desservir l'ensemble du périmètre suite au refus de certaines communes[14]. La tarification est unifiée en sur l'ensemble du réseau et permet d'emprunter les lignes d'autocars sur le périmètre du SITCAR dans l'attente du lancement des nouvelles lignes[15] en : 13 lignes (numérotées à partir de 50) voient le jour[2],[16],[17] rejointes par d'autres entre 1984 et 1991 au fil des adhésions de communes au SITCAR[16].
Le , la Société des transports urbains rennais (STUR) nouvellement créée succède à l'exploitant historique, la Compagnie de l'Ouest électrique (COE)[9]. Le , Rennes District reprend la compétence transport et le SITCAR disparaît[18],[Nor 1]. Le réseau s'étend dès lors à l'ensemble du périmètre du District[19].
L'extension du District dans les années 1990 entraine la création de nouvelles lignes[20],[19],[21],[22].
Le , la Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR) devient l'exploitant du réseau STAR mais délègue cette tache majoritairement à la STUR pour 70 % des services et aux affrétés pour les 30 % restants, tandis que le service de transport spécialisé est opéré par une association[2].
En 1996, le Service de transport pour handicapés (STH) créé en 1976 à l'initiative du District de Rennes est intégré au réseau sous le nom HandiSTAR[23].
En , les premières lignes express sont créées entre le centre de rennes et les campus universitaires[24].
En 1999, la STUR (Société des transports urbains rennais) remporte le contrat de délégation de service public d'exploitation du réseau STAR proposé par le District[25]. Elle deviendra Keolis Rennes en 2006.
Entre 2000 et 2004 le réseau continue de s'étendre au fil de l'extension du District qui devient Rennes Métropole[26].
Depuis , la montée à bord se fait par la porte avant des bus et la descente par les portes centrales et arrières[27].
La mise en service de la ligne A du métro le entraine la refonte du réseau de bus avec la réorganisation des lignes urbaines autour du métro et le rabattement des lignes suburbaines aux stations de métro[28]. Le réseau voit ainsi sa fréquentation doubler au cours de la décennie et continue de s'étendre pour s'adapter à l'évolution de Rennes Métropole avec notamment l'ouverture de nouvelles lignes métropolitaines express[29],[30],[31],[32].
Le à l'inverse, Noyal-sur-Vilaine quitte Rennes Métropole et perd sa desserte par le réseau STAR[33].
Le , une importante restructuration est menée avec notamment une remise à plat de la numérotation des lignes urbaines[34].
En , les lignes « Chronostar » voient le jour dans le but de créer un label regroupant les lignes structurantes du réseau (fréquences élevées et itinéraires en site propre)[35].
La mise en service de la ligne B du métro le , reporté de nombreuses fois[36],[37],[38], s'accompagne d'une restructuration majeure du réseau de bus : les lignes métropolitaines sont rabattues dès que possible aux stations de métro en périphérie de la ville — la place de la République voit dès lors passer 22 % de bus en moins — et l'offre sur ces mêmes lignes augmente de façon considérable avec près de 11 % de kilomètres parcourus supplémentaires[39].
La restructuration du réseau de bus liée à cette mise en service est toutefois décalée d'un mois et est effective le , pour les vacances scolaires d'automne (du 24 octobre au 6 novembre 2022)[38],[40].
Pour compléter le métro à l'horizon 2030, la métropole envisage la création de lignes de « Trambus » (lignes de bus à haut niveau de service sur voies dédié partagées avec les co-voitureurs) sur plusieurs axes plutôt que de prolonger les lignes de métro[41].
Le réseau urbain dessert Rennes et sa 1re couronne : Cesson-Sévigné, Chantepie, Saint-Grégoire et Saint-Jacques-de-la-Lande, ainsi que Bruz. Composé de dix-neuf lignes, organisées principalement en étoile autour de la place de la République, ce réseau est directement complémentaire du métro. Une partie de ces lignes complète le réseau urbain en reliant les quartiers périphériques entre eux, sans passer par le centre. L'ensemble de ces lignes est accessible aux personnes à mobilité réduite, à l'exception de quelques arrêts non aménagés.
Ces lignes ont une fréquence élevée de passage en journée : plus d'un bus toutes les dix minutes pour les lignes Chronostar et les lignes majeures et plusieurs bus par heure pour les autres. Ces lignes offrent également des points de correspondances avec les autres modes de transports, avec la présence du métro, de STAR, le vélo et des parcs relais.
Les lignes C7ex, 37, 38 et 39 ne fonctionnent pas le weekend ni les jours fériés, tandis que les lignes 10, 13, 32, 34 et la navette ne fonctionnent pas les dimanches et jours fériés[43]. En soirée, les lignes C7ex, 13, 32, 34, 37, 38, 39 et la navette ne fonctionnent pas[43]. Pour le détail des itinéraires et horaires, se référer au site officiel[43].
Il est composé des familles de lignes suivantes :
Lignes Chronostar : Lignes C1 à C7 et C7ex ;
Lignes urbaines : Lignes 10 à 14 ;
Lignes inter-quartiers : Lignes 32, 34 et 37 à 39 ;
Une navette de centre-ville.
Les lignes du réseau urbain (date de dernière mise à jour : )
Le réseau métropolitain dessert la 2e couronne de la métropole rennaise. Composé de 45 lignes, ce réseau permet aux communes les plus éloignées d'être connectées directement au centre-ville de Rennes ou aux stations du métro situées aux extrémités de cette ligne. Pour certaines d'entre elles, elles assurent des liaisons intercommunales sans passer par Rennes.
Certaines lignes métropolitaines sont renforcées par des lignes express en heures de pointe, desservant moins d'arrêts. La numérotation de ces lignes consiste à l'ajout d'un chiffre des centaines à l'indice de la ligne et de la mention « ex » à la fin de l'indice (exemple : La ligne 152ex est la version express de la ligne 52).
Les lignes 70, 79, 83, 90 et les Express ne fonctionnent pas les weekends et jours fériés, tandis que les lignes 56, 59, 63, 68, 73 à 76, 78, 80 et 91 ne fonctionnent pas les dimanches et jours fériés[43]. En soirée, les lignes 50 à 52, 55, 56, 59, 63, 65, 67 à 71, 73 à 76, 78 à 83, 90 et 91 ne fonctionnent tandis que des départs nocturnes sont assurés depuis la place de la République après minuit les vendredis et samedis soirs sur les lignes 50, 51, 52, 53, 54, 61, 62, 64, 72, 77 et 81[43]. Pour le détail des itinéraires et horaires, se référer au site officiel[43].
Il est composé des familles de lignes suivantes :
Lignes régulières : Lignes 50 à 56, 59, 61 à 65, 67, 68 et 70 à 83 ;
Lignes express : Lignes 152ex à 156ex, 159ex, 161ex, 164ex, 165ex, 167ex, 168ex, 172ex, 173ex, 175ex et 178ex ;
Lignes intercommunales : Lignes 90 et 91.
Les lignes du réseau métropolitain (date de dernière mise à jour : )
La ligne 63 est en réalité la ligne 10 du réseau BreizhGo en Ille-et-Vilaine reliant Rennes à Pipriac, les véhicules sont uniquement identifiés en tant que tel et ne sont pas aux couleurs du STAR. La tarification STAR ne s'applique pas au-delà de Pont-Réan.
Les lignes « STAR de Nuit » fonctionnent les jeudis, vendredis et samedis de 1 h 30 à 7 h 30 du matin environ, essentiellement quand le réseau de journée et le métro ne fonctionnent pas[45].
Les cinq lignes desservent les différents quartiers de Rennes au départ de la station République[45].
Le service est créé en septembre 2000 avec une desserte expérimentale composée de trois lignes (S1 à S3) venant compléter l'offre des lignes de soirée 8N et 16N de l'époque[46],[47] :
S1 (les jeudis et samedis soirs) : de République à Le Stanley par le campus de villejean ;
S2 (les jeudis et samedis soirs) : boucle au départ de République par le pont de Strasbourg, le campus de Beaulieu et Patton ;
S3 (le samedi soir) : de République à Léon Bourgeois par Clemenceau, Le Blosne et Hautes-Ourmes.
Le réseau est pérennisé le avec une réorganisation autour d'une ligne unique reliant les deux campus (Villejean et Beaulieu)[46],[26]. En 2003, le service fonctionne en deux tronçons avec des départs depuis République vers Villejean (S1) et Beaulieu (S2) les mercredis, jeudis, vendredis et samedis soirs[48],[49]. Les départs du mercredi sont supprimés en septembre 2009 faute d'une fréquentation suffisante[50]. En 2010, les deux circuits fusionnent en une seule ligne[51].
Le service se dote d'une seconde ligne (sur un axe nord-sud) le , la N2, tandis que la ligne existante est renommée N1[52].
La ligne N1 est scindée en deux lignes : La N1 entre République et Villejean et la N4 entre République et Beaulieu ;
La ligne N2 est scindée en deux lignes : La N2 entre République et La Poterie et la N5 entre République et Parc Gayeulles ;
La nouvelle ligne N3 relie République au campus de Ker Lann via Cleunay.
Lorsque le métro circule exceptionnellement toute la nuit, comme pour le jour de l'an, les lignes N2 et N5 ne fonctionnent pas (le métro desservant alors les mêmes arrêts) et les lignes N1, N3 et N4 fonctionnent selon l'offre du samedi soir[55]. Pour le détail des itinéraires et horaires, se référer au site officiel[43].
Les lignes STAR de nuit (date de dernière mise à jour : )
Rennes — République ⥋ Rennes — Parc Gayeulles (Substitution de la partie nord de ligne B)
Standards, articulés
Keolis Armor
Ligne Api'bus
La ligne Api'bus fonctionne les après-midis entre début mai et fin août afin de desservir les étangs d'Apigné et sa base de loisirs[56].
De début mai à début juillet, la ligne ne fonctionne que les mercredis, samedis, dimanches, jours fériés et le vendredi de l’ascension tandis que de début juillet à fin août, la ligne fonctionne tous les jours. Pour le détail des itinéraires et horaires, se référer au site officiel[43].
La ligne estivale (date de dernière mise à jour : )
Le service Touche Tizon ou TTZ est un ensemble de trois navettes mise en service le [57] et exploitées par TIV[44], permettant aux salariés de l'usine Stellantis de Rennes résidant sur la commune de Rennes de se rendre à leur travail en l'absence de transport en commun. Les navettes, qui fonctionnent du lundi au vendredi, partent aux alentours de 4 h 20 du matin pour arriver à l'usine à 5 h du matin[58].
Les trois parcours sont les suivants, par rapport au découpage des unités administratives des quartiers de Rennes[58] :
Circuit 1 : Desserte des quartiers ouest, nord-ouest et sud-ouest ;
Circuit 2 : Desserte des quartiers nord-est, sud-ouest et le centre-ville ;
Circuit 3 : Desserte des quartiers est et sud-est.
En soirée, le retour est assuré par les lignes régulières 59 et 72[58].
Lignes scolaires
Des services scolaires spécifiques ainsi que des lignes complémentaires complètent le dispositif vers les établissements de l'agglomération et de Rennes[59].
La desserte des arrêts est réévaluée chaque année avec comme logique le fait qu'un arrêt doit être fréquenté par au moins trois élèves pour être desservi[60].
Dans les années 2000, l'organisation du réseau scolaire se faisait autour d'une seule famille de lignes avec des indices alphanumériques[61] : par exemple, le code BQ pour le lycée Bréquigny et un chiffre indiquant le circuit (BQ1, BQ2, etc.).
Le , le réseau scolaire est réorganisé pour prendre son organisation actuelle[62].
Afin de respecter la loi d'orientation des mobilités, les autobus sont progressivement remplacés depuis 2021 par des autocars sur les lignes scolaires, l'objectif de la métropole est d'achever cette bascule en 2026[63].
Lignes complémentaires
Ces 39 lignes, ouvertes à tous les voyageurs, assurent la desserte des établissements scolaires de Rennes Métropole du lundi au vendredi aux horaires d'entrée et de sortie des établissements[59]. Pour des raisons de simplification, l'itinéraire est donné de la commune de départ, ou la ou les stations de métro le cas échéant, vers le ou les établissements et la commune desservie.
Les lignes complémentaires (date de dernière mise à jour : )
Ces 40 lignes, ainsi que le RPI-1 sont réservées aux élèves des collèges et lycées et assurent aussi la desserte des établissements de Rennes Métropole du lundi au vendredi aux horaires d'entrée et de sortie des établissements[59]. Pour des raisons de simplification, l'itinéraire est donné de la commune de départ, ou la ou les stations de métro le cas échéant, vers le ou les établissements et la commune desservie. Les lignes RPI (Regroupement pédagogique intercommunal) sont reprises ici en raison de leur qualité de ligne scolaire.
Les lignes scolaires « Ts » (date de dernière mise à jour : )
Les soirs de match du Stade rennais au Roazhon Park, la desserte est assurée par le service « Bus de stade », dont le dispositif est différent entre avant et après le match[66] :
avant le match et pendant 90 minutes, il se compose d'une ligne directe entre République et le stade, en complément des lignes régulières le desservant, ainsi que de la ligne B du métro, le desservant à la station Cleunay ;
après le match, il se compose de neuf lignes permettant aux spectateurs de regagner leur commune ou leur quartier, les lignes BS9, BS10 et BS11 desservant l'ouest de la métropole sont les seules à ne pas passer par le centre-ville de Rennes.
Les premiers bus de stade ont vu le jour en 1994 avec la création de trois lignes « Bus de match » (Poterie, Cimetière de l'Est et Patton) assurant chacune un service pour se rendre au stade et un départ doublé par un deuxième bus au retour avec un circuit vers le nord de Rennes et deux vers le sud[68].
En le service est revu avec la mise en place de cinq circuits au départ du stade et à destination des quartiers de Rennes, avec pour chacun le nom d'un grand club de foot européen (Ajax Amsterdam, Bayern Munich, Manchester United, Milan AC, Real Madrid)[69]. Le , les 5 lignes « bus de match » sont remplacés par les 13 lignes « bus de stade » étendus à l'ensemble de l'agglomération[70]. Un 14e circuit voit le jour ainsi qu'une navette directe vers République en 2004[71].
À la fin des années 2000, le service est assuré par la prolongation de lignes régulières vers des communes périphériques habituelles non couvertes par ces lignes (1 à 8, 57), de deux circuits dédiés vers les communes de l'ouest et l'express Stade-République[72].
Pour la saison 2012/2013, le service prend son organisation actuelle[73].
Les circuits BS1, BS2 et BS5, les deux seuls entièrement intra-muros et le troisième desservant Chantepie, sont suspendus depuis 2022 et ce jusqu'à nouvel ordre[66].
Les navettes « Bus de stade » (date de dernière mise à jour : )
Ligne
Parcours
Bus de stade
Service aller depuis la station République, avant le match
Les soirs de concert au Parc des expositions dans le hall 9 dit « Le MusikHALL », le bus de fans au départ de la station Saint-Jacques - Gaîté de la ligne B du métro permet de s'y rendre, puis assure le retour en direction de ce même arrêt[74].
Ce service voit le jour son sa forme initiale, les trois navettes « Bus de MusikHALL », le [30],[75]. En et à la suite de la mise en service de la ligne B du métro, il est réorganisé sous la forme d'une unique navette au départ du terminus Saint-Jacques - Gaîté de la ligne[76].
Desserte des rencontres trans musicales
Lors des rencontres trans musicales, un service de navettes est mis en place durant les horaires du festival. D'une part entre la station Charles de Gaulle et le Parc des expositions, avec au retour l'ajout d'arrêts intermédiaires pour la correspondance avec les lignes STAR de nuit et d'autre part entre plusieurs communes périphériques et le parc des expos, avec six navettes avec des départs aller-retour aux heures de début et de fin des concerts, sans passer par Rennes[77],[78].
Sortez en bus !
Lors de certains événements au théâtre national de Bretagne, à l'Opéra de Rennes, au Couvent des Jacobins et au FRAC de Bretagne via le programme Sortez en bus !, il est mis en place des navettes pour s'y rendre puis y revenir depuis les communes périphériques de la métropole, le service est spécifique et adapté à chaque événement[79]. Ce service porte le code interne E3[67].
Le réseau compte en tout, toutes lignes comprises, 2 110 arrêts[42]. Il compte 1 371 arrêts accessibles aux personnes à mobilité réduite[42], et 70 % d'entre eux disposent d'abribus[80],[81].
Jusqu'aux années 1990, les lignes suburbaines appliquaient un système d'interdiction de trafic local sur les arrêts desservis par le réseau urbain[2] : seule la montée était autorisée en direction des communes périphériques et seule la descente était autorisée en direction de Rennes, cette règle s'appliquait même pour la desserte de Cesson-Sévigné.
Sur le territoire communal de Rennes, les abribus sont fournis par la société Clear Channel depuis 1997, via un contrat renouvelé en pour une durée de 15 ans[82]. Le renouvellement de contrat s'est accompagné entre juillet 2009 et mai 2010 par le renouvellement des 350 abribus rennais, l'ancien modèle « Éole » est remplacé par le modèle « Enthoven »[83]. Les premiers abribus furent installés aux principaux arrêts, tel la place de la République, dans les années 1970 par JCDecaux avec notamment divers exemplaires faisant aussi office de cabines téléphoniques à partir de 1973[84],[85]. JCDecaux est resté le prestataire de la ville jusqu'en 1997[86].
Pour les autres communes, c'est Abri-services qui fournit les abris depuis 2009[82],[87] avec un modèle unique en remplacement des anciens mobiliers existant jusqu'alors, propres à chaque commune[88].
Abri-Services s'est vu attribuer en 2014 le marché des poteaux d'arrêt sur l'ensemble de la métropole[89]. Ce nouveau modèle de poteau remplace celui déployé fin 2002[90]. Ce modèle succédait lui-même au modèle des années 1960 hérité des TUR et qui était encore présent dans les années 1990[2].
Au , la société Cityz Média (ancienne branche française de Clear Channel) sera l'unique gestionnaire des 1200 abribus publicitaires et fournira les 200 abribus conçus spécifiquement pour le trambus, le contrat court jusqu'en 2034[91].
L'arrêt de bus Pont de Nantes à Rennes, équipé de mobilier « Enthoven » de Clear Channel, et de bornes d'informations aux voyageurs.
L'arrêt de bus Saint-Armel Église à Saint-Armel, équipé de mobilier Abri-services.
L'arrêt de bus scolaire Estuaires à Laillé, équipé d'un abri en bois.
En , le STAR a ouvert un vote sur Facebook pour départager 19 projets d'Abribus — et d'agences commerciales — dessinés par les étudiants de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes (LISAA)[92]. Ce projet, né en à l'initiative de l'Institut, qui l'a ensuite proposé aux responsables du réseau afin de réaliser une collaboration débouchera sur l'étude du projet victorieux afin de pouvoir, le cas échéant, être réalisé[92].
Le réseau compte en 2014, 35 km de voies en site propre[81], dont le plus important est l'axe « Est-Ouest » emprunté principalement par les lignes C4 (entre le mail François-Mitterrand et Tournebride) et C6 (de République à Cesson-Sévigné)[93].
Sur cet axe, la vitesse commerciale est supérieure à 21 km/h au lieu de 19 km/h sur le reste du réseau[93]. Cet axe, dont la mise en place a commencé en par l'ouverture des tronçons entre le mail François-Mitterrand et l'intersection entre l'avenue Sergent-Maginot et la rue Richard Lenoir et entre le rond-point des Préales et la rue La Chalotais vers Cesson-Sévigné, et qui s'est conclu en par l'ouverture du tronçon central est long de sept kilomètres, relie Rennes à Cesson-Sévigné et met cette dernière à 20 minutes de la place de la République[94],[95]. Il est emprunté quotidiennement par 1 480 bus, qui se succèdent aux heures de pointes toutes les trois minutes, et est emprunté par 40 000 voyageurs par jour[95].
Un autre site propre fut envisagé au début des années 2000 le long de la coulée verte de la Pénétrante, emprise réservée initialement à un boulevard urbain entre la rocade et le boulevard d'Armorique, avec création d'un parc relais à proximité de la rocade[96]. Le projet est contesté par les habitants environnants et le projet est enterré à la fin des années 2000[97].
Vue de l'axe Est-ouest vers l'arrêt Pont de Châteaudun.
Vue de l'axe Est-ouest depuis le pont de Châteaudun.
Le système d'information aux voyageurs en temps réel « InfoStar Synchro » est constitué de systèmes visuels et sonores destinés à informer les voyageurs des prochains passages des bus et des perturbations[98]. Chaque bus et les principaux arrêts sont ainsi équipé d'écrans informant les voyageurs des prochains arrêts ou des prochains bus, des horaires de départs des bus desservant l'arrêts ainsi que des informations sur les perturbations (pannes, incidents, escalators, etc.) couplés à des annonces sonores. Un dispositif sonore pour les bornes installés aux arrêts est activable par une télécommande accessible gratuitement sur demande[99]. Jusqu'en 2011, le réseau de bus rennais était dépourvu d'un tel système : après un test en juin 2011 sur neuf bus des lignes 4 et 6 (actuelles C4 et C6), il a été déployé en septembre 2011 et 870 bus et 50 abribus aux arrêts proches des stations de métro ont été équipés[100]. Le coût total du système en tenant compte des écrans installés dans le métro est de 10,5 millions d'euros[98].
Les écrans embarqués ont remplacé un précédent système de « thermomètre automatique » (un thermomètre désigne un plan de ligne embarqué dans les bus) utilisé dans les années 1990[2] : un appareil embarqué à bord fixé au plafond affiche un plan qui est couplé à la girouette et qui change automatiquement la ligne affichée quand le bus change de ligne.
Matériel roulant
Le parc du réseau est constitué en 2022 de 238 véhicules utilisés par le délégataire Keolis rennes et 257 utilisés par les sous-traitants ; Handistar possède 33 véhicules[42]. Parmi les 238 bus de Keolis Rennes on compte 156 bus articulés et 82 standards, soit 62 % de bus articulés[42], contre 57 % en 2011[101]. L'absence de climatisation dans les autobus Mercedes-Benz de Keolis Rennes est critiqué par les conducteurs de la société au cours de l'épisode de canicule de la fin du mois de , le syndicat CGT demandant quant à lui la mise en place d'une prime de chaleur[102].
Entre 2022 et 2025, 92 Mercedes-Benz eCitaro (33 standards et 59 articulés), à propulsion électrique, seront mis en service pour remplacer une large partie du parc existant du réseau urbain, hors sous-traitance ; les bus des lignes métropolitaines seront renouvelés par des véhicules fonctionnant au gaz naturel pour véhicules[103].
Livrée des véhicules
Au temps des TUR, les bus étaient peints en bleu sous les vitres et couleur crème sur le reste de la carrosserie, cette livrée était identique à celle de l'autre réseau de la compagnie de l'Ouest électrique, celui du Mans[104],[105]. À l'apparition du STAR en 1972, une nouvelle livrée à base de « rouge chinois » et « blanc courchevel » est adoptée[10].
Dans les années 1970, une large bande rouge fait le tour du véhicule sous les fenêtres et descendant jusqu'en haut des pare-chocs[106]. À la fin des années 1970, elle évolue ainsi la bande rouge est réduite en largeur mais est encadrée par deux liserés de la même couleur et, en arrivant au niveau de l'essieu avant, elle bifurque de façon oblique pour remonter vers le toit ; les vitres sont encadrées par de la peinture gris foncée et des adaptations peuvent avoir lieu selon les modèles[107].
D'autres variantes existent dans les années 1990[108],[109] : Sur les Renault R312, les flancs sont décorés sous les vitres d'une bande rouge accompagnée d'un liseré rouge juste au-dessus et de deux petites bandes rouges au-dessus des vitres. Sur les Van Hool A300 et AG300, une évocation de la seconde variante des années 1970 est assurée par des bandes rouges, le reste de la livrée étant identique à celle des R312.
En , le rouge et blanc historique laisse place à la livrée à base de blanc et bandes émeraude et bleu roi encore présente majoritairement et adoptée pour le métro[Nor 2],[110]. La couleur émeraude est une idée de Roger Tallon en référence à la côte d'Émeraude[Nor 2]. Cette livrée évolue quelque peu en 2011 avec l'apparition du site internet star.fr et d'un logo monochrome accompagnée du slogan Un service de Rennes Métropole[111].
Dans les années 2020, une nouvelle livrée apparaît progressivement sur les nouveaux bus au gaz et électriques : le bleu roi disparaît et le vert émeraude fait désormais le tour des surfaces vitrées tandis que le reste de la caisse est blanc[112]. Une variante Chronostar existe, où le jaune remplace le vert et le logo Chronostar celui du STAR au-dessus du pare-brise[113]. Sur le bus aménagé pour la maison mobile du vélo, l'entourage des vitres est bleu[114].
La nouvelle livrée Chronostar ne doit pas être confondue avec celle spécifique des Bolloré Bluebus qui reprend les mêmes couleurs[115].
Du côté des transports scolaires, les véhicules utilisés ne sont pas forcément équipés de la livrée STAR, tout particulièrement les autocars, tels les Scania Fencer de Linevia qui sont aux couleurs du transporteur[116].
Les véhicules
État de parc en novembre 2024. Est inclus l'ensemble du parc du réseau, sous-traitants compris, hors véhicules de type taxi, dont l'ensemble du parc de TSH et Handistar[117],[118].
En dehors des véhicules utilisés en service commercial, le Renault Agora S no 102 a été reconverti en véhicule d'exposition itinérant « Le Métropolitain - espace mobile d'échanges citoyens » en 2013[123] et l'Irisbus Citelis 12 no 411 a été transformé pour devenir la « maison mobile du vélo » le [124],[125].
Contrairement aux autres véhicules des sous-traitants, ces bus fonctionnant au gaz naturel pour véhicules livrés à partir de 2021 appartiennent à Rennes Métropole qui les confie ensuite aux différentes sociétés[131].
Deux Mercedes-Benz Citaro roulant au gaz naturel, au terminus Villejean-Université.
Véhicules appartenant aux sous-traitants
Keolis Armor
Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV. La série 6000 était initialement celle de Keolis Émeraude, tandis que la série 2500 correspond aux véhicules non équipés du SAEIV.
Keolis Armor, anciennement TAE (Transports Armor Express) a fusionné avec Keolis Émeraude, anciennement dénommée Courriers Bretons jusqu'en 2008[132], le [133].
Jollivet et Perrin Tourisme, dont certains véhicules sont présents au parc du premier, font partie du même groupe, RGO Mobilités depuis décembre 2020[137].
Le , les quatre sociétés formant RGO Mobilités dont Jollivet et Perrin Tourisme, ont été fusionnées en une seule entité[138]. Par la suite, les autocars scolaires ont été repeins avec la nouvelle livrée RGO Mobilités.
Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV, ce transporteur n'effectue que des services scolaires et ses véhicules ne sont pas équipés du SAEIV.
36 Renault PR 180 MI (nos 350 à 358 et 411 à 437) ;
10 Renault PR 180 R (nos 359 à 363 et 438 à 442) ;
13 Renault PR 180.2 (nos 443 à 455) ;
13 Heuliez GX 187 (nos 600 à 612) ;
76 Renault R312 (nos 700 à 775) ;
62 Van Hool AG300 (nos 500 à 561) ;
10 Van Hool A300 (nos 200 à 209) ;
20 Renault Agora S (nos 101 à 120) ;
12 Irisbus Agora S (nos 121 à 132) ;
15 Renault Agora L (nos 301 à 315) ;
12 Irisbus Citelis 12 (nos 400 à 411).
Chez les sous-traitants, le parc a par le passé compté une grande variété de modèles d'autobus et d'autocars, dont[139],[2],[141] :
Berliet PR 100 PA ;
Berliet PR 100 MI ;
Renault PR 100 R ;
Renault PR 100.2 ;
Renault PR 112 ;
Renault R 312 ;
Renault Tracer ;
Renault TR ;
Renault S53 RX ;
Renault Espace ;
Renault SC10 R ;
Renault Agora S ;
Renault Agora Line ;
Berliet PR 14 ;
Scania K112 ;
Saviem SC10 ;
Saviem S53 R ;
Saviem S53M ;
Saviem S105 ;
Heuliez GX 107 ;
Setra S 130 S ;
Setra S 215 SL ;
Setra S 215 UL ;
Setra S 215 H ;
Setra S 315 NF ;
Setra S 415 NF ;
Mercedes-Benz O303 ;
Mercedes-Benz O305 ;
Mercedes-Benz O307 ;
Mercedes-Benz O405 ;
Van Hool T815 SL ;
Van Hool AU138 ;
Van Hool A320.
Exploitation
Les conducteurs obtiennent à leur prise de service la ligne et le bus qu'ils conduiront durant la journée[142].
Dépôts
Le réseau dispose de nombreux dépôts entre ceux du délégataire et des sous-traitants.
Keolis Rennes
Le délégataire Keolis Rennes dispose de deux dépôts :
Le dépôt situé rue Jean-Marie Huchet à Rennes, sur le site plus communément appelé la « Plaine de Baud », le long de la Vilaine, en marge de la future ZAC Baud-Chardonnet[143]. Il a été mis en service en 1980[144]. Dans le cadre de la construction de cette dernière, le dépôt actuel sera remplacé en 2026 par un nouveau dépôt construit à côté, en partie sur le site existe existant, il permettra aussi de faciliter le passage au 100 % électrique de la flotte de Keolis Rennes[131]. Il a remplacé l'ancien dépôt exigu hérité des tramways, et dont une partie du parc était remisé sur des installations temporaires à la Plaine de Baud dès le milieu des années 1970[145].
Le dépôt « Mi-Voie » à Saint-Jacques-de-la-Lande situé dans la zone industrielle du même nom et qui ouvre pour la rentrée scolaire de septembre 2016 avec 45 autobus, mais accueillera vers 2020 jusqu'à 100 autobus, afin de soulager le dépôt de la plaine de Baud qui arrive à saturation, et disposera d'une surface totale de 20 000 m2, dont 7 000 m2 de bâtiments, sur un ancien site ayant appartenu à Gefco[146],[147],[148].
Keolis Armor
Le sous-traitant Keolis Armor, anciennement TAE, dispose de deux dépôts :
Le dépôt est situé 26 rue du Bignon, sur la commune de Chantepie et est également le siège principal de Keolis Armor. Les autocars du service de transport BreizhGo sont également garés dans ce dépôt, car Keolis Armor assure l'exploitation de ce service ;
Le second dépôt de la société est situé au lieu-dit La Talmousière, sur la commune de Montgermont. Ce dépôt, construit en 2007, appartenait à l'origine à la société Keolis Emeraude, mais depuis sa fusion avec Keolis Armor, le dépôt est devenu propriété de ce dernier. On peut également y trouver des autocars du réseau BreizhGo.
Le dépôt de Chantepie est le seul équipé pour la recharge des bus fonctionnant au gaz naturel, la station de compression a été inaugurée officiellement le , mais le site de Montgermont sera lui aussi équipé dans un second temps[149].
TIV
Le sous-traitant TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine, filiale du groupe Transdev) dispose d'un dépôt au 24 rue des Veyettes à Rennes, non loin du dépôt de Keolis Armor à Chantepie. Ce dépôt est également le siège de TIV. Des autocars FlixBus sont également garés dans ce dépôt.
Le dépôt de Chantepie est équipé pour la recharge des bus fonctionnant au gaz naturel, la station de compression a été inaugurée officiellement le 25/10/2022.
RGO Mobilités (Jollivet)
Ce sous-traitant possède un dépôt au 2 bis avenue de Bellevue à Saint-Jacques-de-la-Lande, qui est également son siège social. Ce dépôt appartient à RGO Mobilités depuis 2015, en remplacement du dépôt de Bruz, et a été racheté à DHL.
Une station au gaz est en cours d'installation pour les cars et futurs bus au gaz. En attendant, le plein est fait à la station du Rheu pas très loin de la plate-forme colis de La Poste.
Linévia
Ce sous-traitant possède un dépôt au 12 rue des Creuses à Chartres-de-Bretagne, qui n'est pas le siège social de l'entreprise, situé sur la commune de Guer, dans le Morbihan.
Le dépôt est équipé d'une station de compression pour les bus fonctionnant au gaz naturel.
Transport Orain
Ce sous-traitant dispose d'un dépôt Rue du Pâtis de Couasnes à Saint-Jacques-de-la-Lande, non loin du dépôt de RGO Mobilités, qui sert majoritairement aux camions (2 à 4 cars uniquement). Le siège est situé rue Bonabry à Messac.
Cet article ou cette section contient des informations sur un projet de transport.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
Une extension de la ligne A a été un temps envisagée vers Chantepie, mais les études et décisions actuelles lui ont préféré vers un bus à haut niveau de service[150]. De même une étude menée en 2019 a incité Rennes Métropole à abandonner les extensions du métro B et à écarter l'hypothèse du tramway sur les autres axes étudiés[41].
Ces lignes de bus au service renforcée (voies réservées aux bus et aux covoitureurs, priorité aux feux, etc.), bien que baptisées du terme « trambus » laissant penser qu'il s'agit s'agit de tramway seront finalement au nombre de quatre, la ligne « t5 » vers Thorigné-Fouillard étant finalement abandonnée en raison d'une fréquentation attendue jugée trop faible au regard des investissements, pour un total de 55 kilomètres de lignes qui verront le jour entre 2027 et 2030[151] :
t1 : reliera La Plesse Grand Quarter à ZA Saint-Sulpice avec 30 stations pour 13 kilomètres de ligne, cette ligne est la transformation de l'actuelle ligne C4 ;
t2 : reliera Vezin-le-Coquet à Cesson-Sévigné avec 32 stations pour 14 kilomètres de ligne, en reprenant entre Rennes et Cesson-Sévigné l'itinéraire de l'actuelle ligne C6 ;
t3 : reliera Saint-Grégoire à Chantepie avec 38 stations pour 17 kilomètres de ligne, en reprenant à Saint-Grégoire l'itinéraire de l'actuelle ligne C2 et à Chantepie celui de l'actuelle ligne C1 ;
t4 : reliera Saint-Jacques - Gaîté à Bruz avec 21 stations pour 12 kilomètres de ligne, cette ligne est la transformation de l'actuelle ligne C7 mais contrairement aux trois autres l'itinéraire n'est pas complètement défini au niveau du parc des Expositions et à Bruz.
Les lignes disposeraient de 30 à 60 % de leurs itinéraires en voies réservées et seraient exploitées dans un premier temps avec des bus articulés longs de 18 mètres puis à terme avec des bi-articulés de 24 mètres de long[151].
Notes et références
Références bibliographiques
Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Apogée, (ISBN978-2843981128)
↑ abcdefghijk et lRéseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 12), , 64 p. (lire en ligne), p. 8-20
↑[…] En remplaçant les tramways par des autobus. Cette modernisation est devenue complète et effective le 6 février 1952 in Lettre du maire de Rennes au maire de Versailles, 30 juillet 1952.
↑« Transports urbains rennais - Mise en service d'une nouvelle ligne », Ouest-France, , p. 10
↑ a et bCaroline Gallez et Philippe Menerault, Recomposition intercommunale et enjeux des transports publics
en milieu urbain, , 274 p. (lire en ligne), p. 51-102
↑ ab et cDominique Pennequin et Daniel Mornet, « De T.U.R. en S.T.A.R. », Ouest-France, , p. 15
↑ a et bRéseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 35), , 64 p. (lire en ligne), p. 10-58
↑Camille Laurent, Quel potentiel écologique sur la Coulée Verte Patton à Rennes ? Diagnostic et propositions d'aménagement pour un site intégrant la trame verte rennaise (Mémoire de fin d'études), (lire en ligne)
↑Réseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU (Des photos de véhicules du réseau manceau arborant la même livrée sont visibles.), France passion des transports urbains (no 66), , 68 p. (lire en ligne), p. 21-29