L’antisigma fait partie des lettres claudiennes, portant ce nom car elles ont été inventées par Claude. Elle remplaçait les séquences de lettres BS et PS, comme la lettre X remplaçait les séquences CS ou GS[1].
Dans les inscriptions épigraphiques, le C inversum est utilisé pour Gaia le plus souvent dans l’abréviation Ↄ.L. = Gaiae libertus, liberta (= mulieris libertus, liberta) [2].
Le C inversum est aussi une forme du symbole romain de centurie ‹ 𐆛 ›[3] utilisé pour l’abréviation de centurio, conductor, coronarum[4].
(en) George Davis Chase, « The Origin of Roman Praenomina », Harvard Studies in Classical Philology, vol. 8, , p. 103-184 (JSTOR310491, lire en ligne)
(en) Michael Everson, Additional signature mark characters for the UCS (no N1748), (lire en ligne)
(en) Michael Everson, Proposal to add Claudian Latin letters to the UCS (no ISO/IEC JTC1/SC2/WG2 N2960R2, L2/05-193R2), (lire en ligne)
Friedrich Georg Mohl, Introduction à la chronologie du latin vulgaire; étude de philologie historique, Paris, E. Bouillon, (lire en ligne)
(en) Veronika Nikitina, « Claudian letters. Attempted spelling reform and its effects », dans Standardisation and Variation in Latin Orthography and Morphology (100 BC – AD 100) (thèse de Ph.D.), Sub-Faculty of Classical Languages and Literatureand Wolfson College, University of Oxford, (lire en ligne)
(en) Harry Thurston Peck, Harper’s Dictionary of Classical Literature and Antiquities, vol. 1, New York, Harper, , 620 p. (lire en ligne)
(en) David J. Perry, Proposal to Add Additional Ancient Roman Characters to UCS (no L2/06-269), (lire en ligne)
Franz Steffens, « Les abréviations dans l’écriture latine », dans Paléographie latine : 125 Fac-similés en phototypie, accompagnés de transcriptions et d’explications avec un exposé systematique de l'histoire de l’écriture latine, Paris, (lire en ligne)