Après la médaille de bronze brillamment remportée aux JO de 1992, « les Barjots » ont confirmé leur entrée dans le gotha du handball mondial en disputant une première finale mondiale en 1993 (perdue face à la Russie 19-28 en Suède) puis en remportant le Champions du monde 1995 en Islande en battant la Croatie 23-19 en finale. Ce trophée est le premier titre mondial remporté par la France tous sports collectifs confondus.
Ces Jeux olympiques ont vocation à être l'apothéose de cette génération. Mais après une phase de poule quasi parfaite, les dissensions internes prennent le dessus et les Barjots terminent au pied du podium après deux défaites face à la Croatie en demi-finale puis face à l'Espagne dans le match pour la 3e place.
La France évolue dans le groupe B. Les champions du mondeFrançais s'imposent comme attendu lors de ces quatre premiers matchs avant de s'incliner 23 à 24 face à l'Allemagne, sans pour autant remettre en cause leur première place qualificative pour les demi-finales. La seconde place qualificative s'est disputée entre l'Espagne, vice-champion d'Europe deux mois plus tôt et l'Égypte qui vient de réaliser la meilleure performance d'une équipe africaine aux championnats du monde avec une 6e place. Avec trois victoires et une défaite (face à la France), cette ultime confrontation tient toutes ces promesses avec une courte défaite 19 à 20 des Égyptiens, même si les Espagnols ont mené au score la majeure partie du temps.
La demi-finale est une belle de la finale du Mondial 1995 entre la France et la Croatie. Assoiffés de revanche, les Croates prennent rapidement l'avantage et atteignent la mi-temps avec une avance de 4 buts que les Français ne parviendront jamais à combler (24-20). C'est un échec cuisant pour les Français de Costantini qui voyaient l'or olympique comme l'apothéose d'années de travail. Mais « l'âme des Barjots n'était plus là », comme l'exprime Frédéric Volle[4] et les dissensions internes se révèlent au grand jour au point que plusieurs joueurs, pétris de déception ne veulent même plus se battre pour la médaille de bronze. C'est la fin d'une époque et plusieurs Barjots mettront d'ailleurs un terme à leur carrière internationale à l'issue du tournoi olympique.
La France s'incline face à l'Espagne et termine au pied du podium[5]. Si les Espagnols doivent s'employer pour atteindre la mi-temps avec un but d'avance (13-12), ils prennent jusqu'à sept longueurs d'avance au milieu de la seconde mi-temps (23-16, 47e). Les Français parviennent malgré tout à un but à trente secondes de la fin, mais l'Espagne marque un nouveau but pour finalement s'imposer 27 à 25[6].
Par ailleurs, Jackson Richardson est le meilleur intercepteur avec une moyenne de 2,3 interceptions par match (16 contres en 7 matchs) et Frédéric Volle est le deuxième meilleur contreur avec une moyenne de 1,6 contre par match (11 contres en 7 matchs)[8].
Les statistiques détaillées de l'équipe de France sont :
NR : non retenu pour le match (généralement 12 joueurs sur la feuille de match, 10 joueurs de champ et 2 gardiens de buts sauf le match contre l'Algérie joué avec un seul gardien)
Gardiens de but
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Yohann Delattre termine cinquième meilleur gardien en pourcentage d'arrêts :