La France vise une place parmi les cinq premiers, synonyme de qualification pour le Championnat du monde 1999 en Égypte. Mais les Français réalisent une assez mauvaise compétition, n'étant en mesure de ne prendre en phase de poule que trois points (match nul face à Lituanie et victoire d'un but face à l'Italie) contre trois défaites face à la Suède, l'Allemagne et la Yougoslavie. Si elle termine avec une victoire face à la Croatie dans le match pour la 7e place, elle devra toutefois passer par la loterie des éliminatoires pour accéder au Championnat du monde 1999 et y obtenir une place qualificative pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Présentation
Qualification
La France doit passer par les qualifications pour participer à la compétition. Placée dans la poule 3, elle termine aisément première de sa poule avec 5 victoires et un match nul lors de son dernier match et obtient ainsi l'une des deux places qualificatives[1],[2] :
La phase de préparation s'effectue en plusieurs étapes :
du 10 au : Supercoupe en Allemagne. La France termine deuxième après avoir été battue deux fois par l'Allemagne, en phase de groupes puis en finale[4] :
Phase de groupes (groupe A)
, 18h00, Ludwigshafen : France bat Croatie 28 à 21 (18-8)
, 18h00, Ludwigshafen : France bat Roumanie 30 à 12 (15-7)
, 20h00, Karlsruhe : Allemagne bat France 27 à 22 (14-9)
Demi-finale, , 13h00, Stuttgart : France bat RF Yugoslavie 24 à 22 (9-12)
Finale, , 15h00, Stuttgart : Allemagne bat France 19 à 18 (8-11)
9 et : France-Pologne à Vittel puis à Nancy
du 13 au : tournoi d'Espagne avec l'Egypte, l'Autriche et l'Espagne[5]. Gardiens de buts : C. Gaudin (31 ans, Hameln/All), B. Varloteaux (26 ans, Chambéry), F. Franck (28 ans, Paris SG). Joueurs de champ : P. Cazal (27 ans, Montpellier), G. Gille (21 ans, Chambéry), G. Kervadec (26 ans, Magdebourg/All), C. Burdet (23 ans, Montpellier), D. Dinart (21 ans, Montpellier), A. Golić (24 ans, Montpellier), O. Girault (25 ans, Massy), S. Zuzo (21 ans, Massy), J. Fernandez (21 ans, Toulouse), S. Joulin (27 ans, Eisenach/All), P. Léandri (23 ans, Dunkerque), S. Stoecklin (29 ans, Minden/All), J. Richardson (28 ans, Groswallstadt/All).
Wiltberger, Joulin, Cordinier ont dû déclarer forfait pour cause de blessures[11]. Ajoutés aux méformes ou mises à l'écart, huit joueurs ont intégré le groupe avant le début de l'Euro[11]. Stéphane Plantin, victime lors du Tournoi de Bercy d'une grosse béquille à la cuisse, a accompagné l'équipe de France[12],[13] mais n'a finalement pas joué pendant la compétition. Enfin, Benoît Varloteaux (entorse du poignet droit), Jackson Richardson (blocage articulaire au genou droit) et Guillaume Gille (blocage articulaire au pied droit) ont été légèrement blessé avant le match face à l'Italie mais ont ensuite pu tenir leur rang[11].
* La France et la Lituanie se retrouvent avec le même nombre de points (3), une différence de but particulière nulle (match nul) et la même différence de but globale (-15). La France prend alors la 4e place au nombre de buts
Match nul face à la Lituanie : la première fausse note
Face à l'équipe à priori la plus adorable de la poule A[12], l'équipe de France gâche, dans les dernières secondes, l'occasion de signer son premier succès. Une entrée en matière décevante.
« J'ai dit aux joueurs que j'étais fier de leur prestation. Ils ont été vaillants parfois même brillants ». Daniel Costantini, en dépit de la défaite, a noté de l'amélioration dans l'esprit des Bleus. Mais les blessures de Richardson (genou), Gille (pied) et Varloteaux (poignet) ont de quoi inquiéter.
Victoire face à l'Italie : première victoire laborieuse
Les absences de Richardson et Gille, victimes de blocages articulaires respectivement au genou droit et au pied droit[11], ont pesé sur une équipe de France encore mise en difficulté face pourtant à de modestes italiens. « Nous sommes parmi les meilleurs de la D2 de cet Euro » commente laconiquement Daniel Costantini.
En dépit d'une belle réaction d'orgueil, la France avec les retours sur le parquet de Richardson, Gille et Varloteaux, s'incline sévèrement mais logiquement face à des Allemands toujours aussi impressionnants depuis le début de la compétition.
Défaite face à la Yougoslavie : pas de qualification directe...
En dépit d'une bonne première mi-temps, les Bleus craquent en seconde période et s'inclinent logiquement face à des Yougoslaves sans génie mais volontaires. La cinquième place de l'Euro et la qualification directe pour le Mondial 99
s'envole.
Victoire face à la Croatie : une bonne note pour finir
En alignant ses jeunes pousses, Daniel Costantini a voulu déjà mettre un pied dans les prochaines qualifications qui se disputeront à partir du mois de septembre. Zuzo et Fernandez en profitent pour briller. La France termine donc septième d'une compétition qui a mis en évidence la jeunesse du groupe, son manque d'expérience mais aussi l'assurance de son potentiel.