Les « Experts » commencent leur tournoi par deux larges victoires contre le Brésil (31-16) et le Japon (31-19) mais perdent Luka Karabatic sur blessure. Sur leur lancée, les Bleus battent ensuite la Norvège (31-28) et la Russie (35-24) au terme de matchs accomplis pour s'adjuger la première place de leur groupe.
En huitième de finale, les Experts éliminent l'Islande 31 à 25 malgré un début de match en demi-teinte ponctué par un seul but d'avance à la mi-temps. En quart de finale, les Bleus se qualifient aux dépens de la Suède sur le score de 33 à 30 dans un match serré au cours duquel les Suédois ont pris les commandes plusieurs fois, menant notamment d'un but à la mi-temps. À l'occasion de ces deux rencontres disputées dans le Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, le record mondial de spectateurs pour un match international de handball est à chaque fois battu avec plus de 28.000 personnes dans les gradins[1].
En demi-finale, de retour dans l'AccorHotels Arena de Paris, la France bat la Slovénie 31 à 25 et se qualifie pour la finale de son Championnat du monde. En finale le dimanche à Paris face à la Norvège qui avait intégré la compétition grâce à une wild card, après une première mi-temps difficile où ils courent après le score (13-16 à la 25e minute), les Experts se détachent en deuxième période pour s'imposer sur le score final de 33 à 26[2].
L'équipe de France remporte ainsi son sixième titre mondial et sa onzième victoire internationale sur une période de vingt-deux ans[3],
cette fois sous la houlette du duo d'entraîneurs Didier Dinart et Guillaume Gille, devenus doubles champions du monde sur le terrain et sur le banc[4].
Nikola Karabatic est désigné meilleur joueur du tournoi, tandis que Nedim Remili et le gardien Vincent Gérard font partie de l'équipe-type de la compétition[5].
Qualification
L'équipe de France a obtenu sa qualification en tant que pays hôte.
Matchs de préparation
Après un premier stage à Capbreton (26-), la préparation de l'équipe de France s'est effectué en 4 phases : Toulouse (2-) pour un deuxième stage, Montpellier (7-) puis Paris (9-) avant le match d'ouverture à Bercy contre le Brésil le [6].
Dans le cadre de ce rassemblement, l'équipe de France a disputé deux matchs de préparation face à la Slovénie, à Toulouse le puis à Montpellier le :
Légèrement blessé lors des matchs de préparation, Timothey N'Guessan est préservé et n'est pas inscrit sur la feuille de match et la France n'aligne que 15 joueurs sur 16 possibles. Côté brésilien, l'arrière gauche Thiagus dos Santos a dû déclarer forfait pour ce match.
Pour ce match d'ouverture de la compétition, la France réalisé un excellent début de match grâce à notamment aux nombreux arrêts de Thierry Omeyer (qui terminera le match à 14 arrêts sur 21 tirs brésiliens, soit 67% d'arrêts) : menant 11-3 à la 19e minute, les Français prennent dix buts d'avance juste avant la mi-temps (17-7) puis seize buts à la 46e minute (26-10) pour terminer le match sur un +15 (31-16). Auteur d'une très bonne seconde mi-temps à 50% d'arrêts, Vincent Gérard est élu meilleur joueur du match.
Auteurs d'un excellent début de match, les Islandais prennent trois buts d'avance à la (5-2 à la 9e minute puis 7-4 à la 12e minute) mais la France parvient à revenir à 7-7 puis les deux équipes se tiennent au coude à coude pour arriver à la mi-temps avec un avantage d'un but pour la France (14-13). Au retour des vestiaires, les Français infligent un 6-1 au Islandais (20-14 à la 38e minute) puis maintiennent leur avance pour finalement s'imposer de 6 buts (Score final : 31-25).
Par ailleurs, à cette occasion, un nouveau record d'affluence pour un match de championnat du monde est établi avec 28 010 spectateurs[10].
Yanis Lenne a accompagné l'équipe toute la compétition, mais n'a jamais été inscrit sur une feuille de match (donc a fortiori n'a eu aucun temps de jeu).