La France se fait éliminer sans pouvoir passer par des matchs de classements, et échoue donc à la 11e place du tournoi. Elle comptabilise 2 victoires, 1 nul et 3 défaites. Cette 11e place est la plus mauvaise place jamais obtenue par la France depuis la création du championnat d'Europe et la France, perd donc son titre obtenu lors de l'édition 2010.
Qualification
La France est directement qualifiée en tant que tenante du titre.
Matchs de préparation
La période entre le championnat du monde 2011 et le championnat d'Europe 2012 est ne comporte que des rencontres amicales. Parmi elles, la France rencontre deux fois la Serbie, deux fois l'Argentine, deux fois la Slovaquie et deux fois la Norvège. Ces matchs constituent la préparation de l'équipe en vue du championnat d'Europe.
Pour son premier match et pour la première fois depuis le Mondial 2009, les Bleus ont perdu un match dans une compétition majeure, s'inclinant devant l'Espagne 26 à 29[3]. Pointés du doigt après le match contre l'Espagne pour leur manque d'envie, voire un début de suffisance, les Bleus ont dominé la Russie 28 à 24 en se basant sur ce qui leur avait fait défaut 2 jours plus tôt : une présence disciplinée en défense et dans le défi physique[4]. Mais face à la Hongrie qui avait déjà obtenu le point du match nul face à l'Espagne, les Français, incapables d'accélérer en seconde période et de se dépêtrer d'une défense hongroise multiforme portée par un Nándor Fazekas faramineux (21 arrêts à 48 % de réussite), s'inclinent face à des Hongrois sans complexes (26-23)[5].
Si les Bleus sont malgré tout qualifiés pour le tour principal, leur étoile de championne d'Europe décrochée en 2010 en Autriche ne tient plus qu'à un fil puisque avec zéro point, ils doivent alors gagner leurs trois matchs et espérer un petit miracle pour se hisser en demi-finale.
Seuls les points obtenus contre les autres équipes qualifiées sont conservés : la France commence donc cette seconde phase avec 0 points[6].
A l'issue d'une prestation une nouvelle fois poussive et laborieuse, menée d'un but à la mi-temps (14-15), l'équipe de France réussit à s'imposer 28 à 26 face à la Slovénie, en tremblant jusqu'au bout[7]. Face à leur éternel rival, la Croatie, les choses étaient extrêmement claires pour les Bleus : une victoire sinon rien ! Après une première période pleine d'espoirs (12-11 pour la France) et alors qu'elle mène toujours d'un but à la 39e minute (17-16), les Bleus retombent dans leurs travers et encaissent un lourd 3 à 10 (20-26, 54e minute) pour terminer à -7 (22-29)[8]. Il n'y aura pas eu de miracle et comme un symbole, le dernier match face à l'Islande se conclut tristement par un match nul 29 partout et la dernière place du groupe[9]. La France est éliminée de la compétition.
Aucun français n’apparaît parmi les 10 meilleurs gardiens de la compétition. Avec 31 % d'arrêts (69 arrêts sur 224 tirs), Thierry Omeyer est le meilleur gardien de l'équipe de France et le 15e meilleur gardien de la compétition[13].