Gaulliste de la résistance, et pas de la politique, il commence sa carrière coloniale d'administrateur de la France d’outre-mer au Bénin et en Guinée et au Tchad[4], notamment comme directeur de cabinet de Charles-Henri Bonfils, gouverneur de Guinée[5].
Après la décolonisation, il fait partie des fonctionnaires coloniaux qui participent à la naissance du ministère des Affaires culturelles. Conseiller technique d’André Malraux en 1960, celui-ci le nomme le , directeur du Théâtre, de la Musique et de l'Action culturelle au ministère des Affaires culturelles[3]. À cette fonction, il met en place les maisons de la Culture avant d'être remercié brutalement par le ministre d'État en 1966[4], Malraux nommant Landowski à la direction de la musique quand Biasini soutient Boulez[6].
En 1967, il devient délégué interministériel pour la télévision en couleurs, puis à partir de [4] est nommé au poste de Directeur de la Télévision au sein l'ORTF, où il impose notamment les Shadoks. En , il démissionne par opposition à la « chasse aux sorcières » qui suit les événements de Mai[6].
Cette cheville ouvrière de la constitution du ministère des Affaires culturelles est appelée par François Mitterrand pour conduire les Grands Travaux présidentiels. Il prend d'abord en charge le Grand Louvre comme président de l'établissement public à partir de , en conflit avec Jack Lang, et créant la polémique en assumant le choix de Pei[6] avant d'entrer au Gouvernement.
Le Grand Louvre, métamorphose d'un musée : 1981-1993, avec Jean Lebrat, Dominique Bezombes et Jean-Michel Vincent, Electa "Moniteur", Paris, 1989 - (ISBN2-866-53061-6)
"Action culturelle et communauté", , rapport dactylographié, 19 pages
Action culturelle An I : 1961-1962, Direction du théâtre, de la musique et de l'action culturelle, Ministère d'État chargé des affaires culturelles, , rapport dactylographié 15 pages.
MA Rauch, "Le Bonheur d’entreprendre, enquête sur le rôle des anciens administrateurs de la FOM dans la construction du ministère des Affaires culturelles", La Documentation Française/Ministère de la culture, Paris, 1998, 196 pages.
↑ ab et cPierre Verdet, « Biasini, le sauveur d'Aquitaine », article de Sud-Ouest du 14 janvier 2006, reproduit par l'Association des amis du littoral d'Anglet, sur adala-asso.fr (consulté le )
↑Maurice Jeanjean, Sékou Touré : un totalitarisme africain, Paris, L'Harmattan, 2004, p. 62, (ISBN2747576574)
↑ ab et cFrançois Caviglioli, Les travaux d’Emile, Le Nouvel Observateur nº1578, 2 février 1995
↑« Biasini a l'oreille du Président et est en même temps un farouche défenseur de Bouygues, qu'il estime être le plus compétent sur la place. » Pierre Péan et Christophe Nick, TF1, un pouvoir, Fayard, 1997