Pour le Parti libéral, Dominique Anglade, ancienne vice-première ministre et ancienne ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, se présente. Alexandre Cusson, ayant quitté quelques jours plus tôt la présidence de l'Union des municipalités du Québec et annonçant son intention de quitter son poste de maire de Drummondville à la fin de , se présente aussi[1]. Cependant, c'est Denis Coderre, ex-maire de Montréal qui obtient le plus d'appuis auprès des sympathisants libéraux, bien qu'il ne soit pas candidat à la chefferie[2]. Finalement, Alexandre Cusson se retire de la campagne libérale pour des raisons économiques, faisant ainsi de Dominique Anglade la première femme noire à la tête d'un grand parti au Québec[3].
La Coalition avenir Québec, fondée en 2011 et dirigée par l'ancien ministre péquiste François Legault gouverne le Québec depuis les élections de 2018. Élu avec comme promesse phare de réduire les seuils d'immigration au Québec et d'adopter une loi cadre sur la laïcité de l'État, le parti du premier ministre François Legault mise sur une politique nationaliste afin de se maintenir haut dans les sondages d'opinion. Le début du mandat voit le gouvernement adopter la loi 21, ou Loi sur la laïcité de l'État. Bien que populaire chez une partie de l'électorat québécois[9], l'adoption du projet de loi est dénoncée par divers groupes de la société civile, ainsi que par le Parti libéral du Québec[10], Québec solidaire[11], ainsi que par le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique[12]. La CAQ est également critiquée par rapport à sa gestion du processus d'immigration. Le ministre responsable, Simon Jolin-Barrette, admet une erreur dans la gestion de la réforme et s'engage à être plus à l'écoute[13]. Amené à gérer la pandémie de Covid-19 au Québec depuis , le gouvernement de François Legault a su, contrairement aux partis d'opposition, maintenir ses intentions de vote dans les sondages d'opinions, malgré les mesures mises en place par l'État afin de contenir la propagation de la maladie[14].
Parti libéral du Québec
Au pouvoir de 2003 à 2012 puis de 2014 à 2018, le Parti libéral du Québec obtient aux élections de 2018 son pire résultat en nombre de sièges (31) depuis 1976 et le pire résultat de son histoire en termes de pourcentage du vote obtenu. À la suite de ces résultats, Philippe Couillard, chef depuis 2013 et premier ministre de 2014 à 2018 annonce qu'il quitte la direction du PLQ ainsi que son siège de Roberval. Le Parti libéral forme alors l'opposition officielle, sans nécessairement se faire entendre par les médias et les Québécois surtout en contexte de pandémie, où les travaux de l'Assemblée nationale sont suspendus durant de nombreuses semaines[15]. Le parti ayant perdu son chef, une course à la direction est organisée afin de trouver un remplaçant à Philippe Couillard. Bien que plusieurs noms aient circulé, seuls deux candidats se présentent : l'ex-maire de Drummondville, Alexandre Cusson[16] ainsi que l'ancienne présidente de la CAQ et ancienne vice-première ministre dans le cabinet Couillard, Dominique Anglade. À la suite de la suspension de la course à la direction par le parti, Alexandre Cusson retire sa candidature[17]. C'est Dominique Anglade qui devient donc cheffe du PLQ[18]. Sous la direction de cette dernière, le Parti, qui n'a aucun député à l'est de Montréal depuis la démission de Sébastien Proulx, s'engage à faire une grande tournée de consultation dans les régions du Québec afin de reconnecter avec l'électorat québécois et s'engage aussi à écrire la charte des régions[19].
Ayant gagné les élections générales de 2012, le Parti québécois n'obtient que 10 députés et 17,06 % du vote populaire lors des élections générales de 2018, son pire résultat en nombre de sièges depuis les élections générales de 1973 et son pire résultat en termes de pourcentage de son histoire. Le parti, qui a connu sept chefs entre 2014 et 2020, perd son statut de deuxième opposition lors du départ du caucus de la députée de Marie-VictorinCatherine Fournier. Jean-François Lisée, qui a dirigé le parti de 2016 à 2018, quitte ses fonctions après la défaite de son parti. Une course à la direction est organisée. L'historien Frédéric Bastien, le député Sylvain Gaudreault, l'humoriste Guy Nantel et le juriste Paul St-Pierre Plamondon sont sur les rangs. Ce dernier est élu au troisième tour avec 56 % des votes[20].
La formation politique de gauche obtient son meilleur résultat en faisant élire 10 députés et en obtenant 16 % des votes aux élections de 2018. Bien qu'en accord avec le principe de la laïcité des institutions publiques, Québec solidaire s'oppose à l'interdiction du port de signes religieux par les fonctionnaires en position d'autorité, prévue par la Loi sur la laïcité de l'État adoptée en . Québec solidaire s'oppose farouchement au projet de GNL Québec, un gazoduc dont le terminal devrait être situé sur la rivière Saguenay[21].
Parti conservateur du Québec
Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec
Lors de l'élection de 2018, soit presque une décennie après sa création, le Parti conservateur du Québec demeure un tiers parti et ne réussit à faire mieux qu'une cinquième place avec 8,6 % des votes dans la circonscription de Chauveau. Or, en 2020, coïncidant avec les débuts de la pandémie de Covid-19, l'ancien chef Adrien D. Pouliot quitte ses fonctions ce qui entame une course à la direction se concluant par la victoire d'Éric Duhaime le [22],[23]. Depuis, le parti connaît une forte montée dans les sondages, dans un contexte d'opposition aux mesures sanitaires[24]. Le Parti conservateur milite également pour des mesures rappelant celles de l'ancienne ADQ comme l'incorporation de plus de privé dans le système de santé. L'exploitation des hydrocarbures, un troisième lien à l'est de la ville de Québec et une révision du mode de financement des garderies font également partie des priorités du PCQ.
Après avoir recueilli une certaine reconnaissance lors des élections de 2007 et de 2008 en obtenant l'appui de jusqu'à 3,85 % des Québécois s'étant exprimés dans les urnes, le Parti vert peine à se démarquer de nouveau, coïncidant avec la montée du parti de gauche Québec solidaire. Des sept partis ayant obtenus le plus de votes lors des dernières élections générales, le PVQ est le parti classé le plus à gauche : il propose une option éco-socialiste ouvertement anticapitaliste qui promet de mener une lutte sans compromis aux politiques néo-libérales. Son chef, Alex Tyrrell, en est à sa troisième campagne à la tête du parti et a récemment été impliqué dans une controverse entourant l'invasion de l'Ukraine par la Russie lorsqu'il affirma que « les demandes énoncées par la Russie à l’égard de l’Ukraine devraient être acceptées par le gouvernement ukrainien et les pays occidentaux »[25]. Il est aussi critiqué pour son appui du bilinguisme français-anglais au Québec et son soutien à la formulation bilingue « Bonjour-Hi », présente à Montréal[26].
Campagne
Débats
Débats en français
Deux débats sont organisés en français : un sur chacun des réseaux d'information traditionnels, soit un sur les ondes de Radio-Canada et un autre à TVA. Les chefs des cinq principaux partis (Legault, Anglade, Nadeau-Dubois, Saint-Pierre Plamondon, Duhaime) ont été invités aux deux débats [27].
Un protocole Covid-19 a été établi en cas que si un des cinq chef soit infecté, des remplaçants sont désignés par les chefs de chaque parti[28]. Le Parti conservateur et Québec solidaire ont déjà choisi leur remplaçant, Manon Massé sera substitut pour QS et Karim Elayoubi sera substitut pour le PCQ.
Radio-Canada
Le débat conventionnel animé par Patrice Roy est diffusé le . En plus du débat conventionnel, le diffuseur public national organise également une émission d'entrevues le , à la manière de « Cinq chefs, une élection » présentée lors des élections fédérales canadiennes de 2021. Les chefs des cinq principales formations politiques ont été conviés et ont répondu tour à tour aux questions des chefs d'antenne Patrice Roy, Céline Galipeau et Anne-Marie Dussault, dans l'ordre décroissant de leur nombre de sièges à l'Assemblée nationale lors de sa dissolution.
Des débats alternatifs ont eu lieu sur ICI RDI dans les termes de l'économie à l'émission Zone Économie et un autre sur l'environnement à 24•60.
TVA
Le débat conventionnel s'est tenu le et a été animé par Pierre Bruneau. TVA a toutefois annoncé que la place du chef du Parti conservateur (Éric Duhaime) au débat était conditionnelle à l'obtention d'au moins 10 % d'intention de vote dans les sondages lors du déclenchement de la campagne électorale, condition qui sera finalement atteinte.
Autre
Une tentative de débat des chefs uniquement centré sur l'environnement a été proposé par le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, mais, sans réponse du premier ministre sortant ni organisateur s'étant proposé, le débat n'a jamais eu lieu.
Débat en anglais
Un débat en anglais était prévu, comme ce fut le cas en 2018, pour le mais il fut annulé en raison du refus de participer de François Legault et de Paul Saint-Pierre Plamondon[27]. Même si Éric Duhaime et Dominique Anglade se dirent prêts à y participer sans le premier ministre sortant et le chef du Parti québécois, le consortium estima que la joute télévisée n'aurait pas été « juste et informative »[29].
Controverses
Coalition avenir Québec
François Legault, chef de la Coalition avenir Québec et député sortant dans L'Assomption, est impliqué dans plusieurs controverses :
Le , il évoque cette madame pour faire référence à la cheffe du Parti libéral du Québec Dominique Anglade[30].
Le , il doit s'expliquer après avoir tenu des propos controversés sur l'immigration[31].
Le , Legault indique que l'immigration est une menace pour la cohésion sociale[32].
Lors du dévoilement des actifs des chefs aux médias, François Legault refuse de dévoiler à qui il aurait fait un don de 2 millions de dollars depuis 2018. Étant offusqué lorsque questionné par des journalistes sur la destination de cette somme[33].
Le , Legault cite qu'accueillir plus de 50 000 immigrants par an serait suicidaire[35].
Lors d'une entrevue à CHLM-FM, il devient irrité et accuse l'animateur de radio de désinformation[36].
Pierre Fitzgibbon, député sortant dans Terrebonne, se dit toujours en faveur du projet GNL Québec[37] malgré l'opposition de son chef de parti pour relancer le projet[38].
Geneviève Guilbault, députée sortante dans Louis-Hébert, aurait traité un candidat libéral « d'adepte d’insultes et de propos disgracieux » dans un tweet[39].
Bernard Drainville, candidat dans Lévis, livre un plaidoyer pour le Troisième lien entre Québec et Lévis en citant « Lâchez-moi avec les GES » et est remis en question par les partis d'opposition[40].
Marie-Louise Tardif, députée sortante dans Laviolette–Saint-Maurice, aurait qualifié son propre parti de « assez restrictif et contrôlant » lors d'une entrevue pour une station de radio[41].
Jean-Sébastien Barriault, candidat dans Matane-Matapédia, a convenu qu’un 3e lien à Québec n’était pas nécessaire pour les habitants de sa circonscription[42].
Shirley Dorismond, députée sortante dans Marie-Victorin, a bloqué plusieurs électeurs et résidents sur les réseaux sociaux après avoir reçu des commentaires sur sa réaction aux inondations à Longueuil du 13 septembre 2022[43].
Jean Boulet, député sortant dans Trois-Rivières, affirme que 80 % des immigrants « ne travaillent pas, ne parlent pas français, ou n’adhèrent pas aux valeurs de la société québécoises », lors d’un débat le 21 septembre dernier[44].
Jean-Félix Racicot, candidat dans Borduas, considère que les journalistes sont responsables de « la violence envers le peuple québécois »[46].
Serge Noël, candidat dans Maskinongé, compare la situation des personnes non-vaccinées à celle des juifs sous l'Allemagne Nazie[47].
Carmel-Antoine Bessard (candidate dans Bourassa-Sauvé), Stefano Piscitelli (candidat dans Vimont), Chakib Saad (candidat dans Jeanne-Mance–Viger), Louise Sexton (candidate dans Maurice-Richard) et Stéphane Turmel (candidat dans Fabre) auraient contribué au financement du convoi de la liberté[48]. Éric Duhaime, chef du parti conservateur du Québec, défend ses candidats et juge qu'ils n’ont rien fait de violent, tout a été pacifique[49].
Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec et candidat dans Chauveau, est menacé par la saisie de deux immeubles par la ville de Québec pour taxes municipales impayées[50]. Quelques jours plus tard, on apprend qu'il n'a pas payé de taxes scolaires et qu'un huissier a été engagé pour les récupérer[51]. Les taxes seront payées dans les journées suivantes. Duhaime indique avoir voulu aider un ami dans une situation précaire[52],[53].
Louis-Charles Fortier, candidat dans Jacques-Cartier, aurait fait des liens entre le Parti québécois, le régime nazi ainsi que l'apartheid[54].
Le parti est accusé de contrevenir à la loi électorale en vendant des billets à 500 dollars pour participer à un rassemblement[55].
Yves Beaulieu, candidat dans Pointe-aux-Trembles, se retrouve dans l'embarras après qu'une vidéo ait refait surface et dans laquelle on peut l'entendre dire des insultes envers François Legault[56].
Karim Elayoubi, candidat dans Argenteuil, aurait tweeté que les jeunes de moins de 30 ans doivent fuir la province[57].
16 des 54 premiers candidats annoncés par le Parti, soit près de 30 %, ont partagé de la désinformation ou des théories du complot durant la pandémie selon CBC News[58].
Parti libéral du Québec
Claude Vadeboncoeur, candidat dans Brome-Missisquoi, aurait qualifié le parti de la Coalition avenir Québec comme étant raciste et xénophobe dans des courriels envoyés au bureau de circonscription de la députée Isabelle Charest[59].
Mustapha Berri, candidat dans Montmorency, est retenu temporairement au Maroc pour des engagements professionnels et ne pourra que faire campagne dès le 10 septembre[60].
Marwah Rizqy, députée sortante dans Saint-Laurent, accuse le Parti conservateur du Québec d'être responsable du climat d'insécurité qui plane sur le début de la campagne électorale après avoir été menacée de mort par un ancien bénévole du Parti libéral[61],[62].
Sylvain Lemieux, candidat dans Côte-du-Sud, a été reconnu coupable de recel[63].
Parti québécois
Véronique Venne, candidate dans Joliette, aurait fait deux dons à la Coalition avenir Québec et était membre jusqu'en juin 2022[64].
Paul Saint-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois et candidat dans Camille-Laurin, aurait tenu des propos inappropriés au sujet des drapeaux en berne pour le décès d'Élisabeth II[65]. Le lendemain, il explique avoir eu « une réaction trop spontanée »[66].
Andréanne Fiola, candidate dans Laval-des-Rapides, est critiquée pour sa participation dans un film pornographique quelques années auparavant[67].
Deux candidats, Catherine Provost (candidate dans L'Assomption) et Pierre Vanier (candidat dans Rousseau), sont exclus en raison de propos antimusulmans[69].
Québec solidaire
Raphaël Fiévez, aspirant-candidat dans L'Assomption, est exclu pour avoir fait un commentaire favorable à une chronique de Richard Martineau concernant l'identité de genre[70].
Le parti retire le baladoLe comité des idées dangereuses dont un épisode avait pour sujet le désarmement de la police[71].
Québec solidaire est placé sur la défensive pour leur promesse de l’impôt sur les grandes fortunes pour percevoir sur les actifs des millionnaires[72]. Les partis d'oppositions accusent QS de s'attaquer aux actifs des producteurs agricoles[73].
Le parti retire un dépliant invitant les étudiants à changer d'adresse pour voter sur les campus[74].
Olivier Bolduc, candidat dans Jean-Talon, ou son équipe a réalisé un montage photo en insérant le visage de l'homme d'affaire François Lambert sur sa page Facebook. Ce montage a été fait sans son consentement. Élection Québec étudierait le dossier[75].
Marie-Phare Boucher, candidate dans Matane-Matapédia, prétend qu'il n'y a pas de bungalows à moins de 300 000 $ à Matane[76].
Marie-Eve Rancourt, candidate dans Camille-Laurin, se retire de la course après avoir été prise en flagrant délit au moment où elle remplaçait un tract péquiste par un des siens dans la boîte aux lettres d'un électeur[77].
Les porte-paroles de QS, Gabriel Nadeau-Dubois (député sortant dans Gouin) et Manon Massé (députée sortante dans Sainte-Marie–Saint-Jacques), dansent dans une vidéo TikTok avec un fond musical aux propos sexistes[78]. La chanson en question, Hit You With The Blick du rappeur KJ, fait carrément des allusions au viol.
Autres partis
Bloc Montréal
Balarama Holness, chef de Bloc Montréal et candidat dans Notre-Dame-de-Grâce, doit se défendre pour ses communications majoritairement en anglais[79].
Parti vert du Québec
Alex Tyrrell, chef du Parti vert du Québec et candidat dans Notre-Dame-de-Grâce, met sur ses pancartes électorales le slogan polémique « Bonjour-Hi ». Il est accusé de minimiser voire nier le recul du français au Québec. Il réagit en affirmant défendre le bilinguisme puisque : « ce dernier représente un atout pour la société et les individus »[80].
Dans le cadre de la guerre en Ukraine, des propos du chef du Parti vert du Québec, affirmant que les demandes russes devraient « être acceptées par les pays occidentaux et le gouvernement ukrainien » font polémique[81].
Après l'élection, un débat s'engage immédiatement sur la distorsion sans précédent des résultats, notamment la représentation inégale dans la future Assemblée nationale des partis d'opposition élus avec un nombre similaire de voix. Le soir même, Gabriel Nadeau-Dubois et Paul St-Pierre Plamondon exigent une réforme du mode de scrutin dans leur discours.
Le taux de participation lors de l'élection était de 66,1 % et 56 316 bulletins ont été rejetés. Il y avait 6 302 789 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Évolution du partage de voix par parti électoral (1994-2022). Sont exclus les partis dont le partage est toujours inférieur à 2%.
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Évolution du partage de sièges par parti électoral (1994-2022). Sont exclus les gagnants indépendants.
Notes et références
Notes
↑La candidature libérale de Harley Ryan Lounsbury dans Matane-Matapédia, d'abord rejetée par le directeur de scrutin pour des motifs de non-respect de deux formalités (ce qui réduisait le nombre total de candidats libéraux à 124), a finalement été acceptée par la Cour supérieure du Québec le . Voir « Le PLQ aura bel et bien un candidat dans Matane-Matapédia, tranche la cour », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
↑Le 30 septembre 2022, les candidats du parti dans Rousseau et L'Assomption sont exclus du caucus du PQ en cas d'élection sur fond de propos controversés; dès lors, ils se présentent de facto en tant qu'indépendants, bien que de jure toujours candidats du PQ. Voir la section Controverses.
↑La candidate du parti dans Camille-Laurin se retire de la course le 26 septembre 2022, après la clôture de la phase de candidature. Voir la section Controverses.
↑Léa Carrier, « Demandes de la Russie « raisonnables »: Des propos du chef du Parti Vert du Québec font réagir », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
↑Annabelle Blais et Marie Christine Trottier, « Québec 2022 : analysez notre radiographie des candidats aux élections », Le Journal de Québec, (lire en ligne, consulté le )