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Cet article relate la chronologie de la pandémie de Covid-19 au Québec et offre une vue détaillée et chronologique de l'évolution de la pandémie de Covid-19 au Québec. Depuis le début de la crise sanitaire, cet article documente les événements majeurs, les dates clés, et les mesures prises pour contrôler la propagation du virus. Il sert de référence pour comprendre l'impact de la pandémie et la réponse du Québec face à cette crise sans précédent.
: fin du port du masque obligatoire (sauf dans les transports en commun et les établissements de santé)[42]
: fin du port du masque obligatoire dans les transports en commun
2020
Février à décembre 2020
Février
Le , un premier cas est détecté au Québec et officiellement confirmé le lendemain. Il s'agit d'une femme de 41 ans originaire de Montréal, revenue d'Iran le sur un vol en provenance de Doha, au Qatar[43],[44],[45]. Elle est transférée le à l'Hôpital général juif, duquel elle sort le lendemain[46],[47].
Mars
Le , le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce un deuxième cas présumé impliquant un homme de 70 ans qui s'était rendu en Inde du 4 au . Il est d'abord traité à l'hôpital de Mont-Laurier pour des symptômes similaires à la Covid-19. Le , la personne est transférée à l'Hôpital général juif, où elle reçoit un diagnostic de pneumonie[48]. Quelques heures plus tard, un troisième cas présumé est confirmé, impliquant une femme rentrée de France le [49],[50]. La personne infectée est par la suite prise en charge dans un centre hospitalier de la Montérégie. Le deuxième cas est confirmé 4 jours plus tard, le [51].
Le , un quatrième cas est confirmé. Il s'agit d'une femme de la Montérégie (Longueuil) qui venait de rentrer d'une croisière[52]. Cette personne est déclarée positive le , date à laquelle la santé publique du Québec confirme en conférence de presse, que ladite personne avait pris les transports en commun à Montréal entre le et le , passant par les stations de métroBerri-UQAM, Champ-de-Mars, en plus de l'autobus sur la ligne 88 du Réseau de transport de Longueuil[53],[54]. Le premier ministre François Legault qualifie initialement la menace posée par le virus de « faible »[55].
Le , la santé publique annonce qu'un cinquième cas potentiel est signalé à Montréal. Il s'agit d'un homme revenu d'Irlande le [56]. Ce cas potentiel est confirmé le lendemain[57].
Le , l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare officiellement que la maladie à coronavirus (COVID-19) peut être qualifiée de pandémie[58]. Le même jour, le premier ministre du Québec, François Legault, recommande d'imposer une quarantaine volontaire de 14 jours à tous les étudiants et professeurs revenant de voyages scolaires dans des pays fortement touchés par la pandémie, comme la Chine et l'Italie, et déconseille de voyager dans ces pays[59]. Plus tard dans la journée, le personnel et les élèves de plusieurs écoles où ces derniers revenaient d'Italie sont invités à demeurer chez eux[60],[61],[62]. Le Collège international Marie de France suspend ses cours du lycée à cause d'un cas suspecté de Covid-19[63]. Cinq nouveaux cas sont confirmés, portant le total à sept au Québec. Outre le cinquième cas, celui revenu d'Irlande le , le sixième malade revenait d'une croisière aux Caraïbes et à Miami. Il est pris en charge à l'Hôpital général juif de Montréal. Le septième cas a pour sa part voyagé en République dominicaine[57]. Le huitième cas est une personne ayant voyagé en France et qui avait consulté un centre hospitalier de la Mauricie[64]. Un neuvième cas est par la suite confirmé, il s'agit du premier cas détecté en Estrie: une personne ayant visité l'Italie[64],[65].
Le , le premier ministre annonce que la province prend des mesures plus strictes pour contrôler la propagation du virus, notamment une interdiction des rassemblements intérieurs de plus de 250 personnes, une incitation aux personnes qui reviennent de voyages internationaux à s'isoler volontairement pendant une période de 14 jours et un isolement obligatoire pour les employés de l'État, les travailleurs de l'éducation et les professionnels de la santé[66]. Un conseil similaire est émis à l'égard des Québécois qui présentent des symptômes similaires à la grippe et qui reviennent de voyage[67].
Le , un grand nombre d'annulations et de fermetures préventives ont lieu à travers la province : défilés de la Saint-Patrick à Montréal et à Québec (celui de Montréal n'avait jamais été annulé en 196 ans)[68],[69], tous les événements publics de la Coalition avenir Québec[70], tous les concerts de l'Orchestre symphonique de Montréal prévus jusqu'au (y compris une représentation prévue au Carnegie Hall de New York) et tous les événements du Grand Théâtre de Québec jusqu'au [71]. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, annonce la fermeture des installations publiques à compter du , tels que les arénas, les bibliothèques, les installations sportives, ainsi que les musées d'Espace pour la vie[72]. Toujours le , l'adoption d'un décret par le gouvernement du Québec déclenche l'état d'urgence sanitaire, conformément à la Loi sur la santé publique, pour une période de 10 jours[2]. Tous les établissements scolaires primaires, secondaires, collégiaux et universitaires, ainsi que les centres de la petite enfance et les garderies sont fermés pendant deux semaines, soit du au [73]. La Santé publique souligne que tous les cas confirmés à ce jour concernent des personnes qui reviennent de voyage ou qui ont été en contact étroit avec des personnes revenant de voyage, et que la propagation dans la communauté n'est pas encore prouvée[74].
Le , François Legault annonce que le Québec interdit les visites dans les établissements de soins de longue durée et les hôpitaux, et conseille aux personnes de 70 ans et plus d'éviter de quitter leur domicile[75]. Plus tard dans la journée, le gouvernement annonce qu'il offrira des services de garde d'enfants gratuits aux personnes travaillant dans les services essentiels, avec jusqu'à 60 000 places disponibles, en utilisant les 400 écoles fermées par le gouvernement[76]. Le soir du , la Ville de Montréal annonce l'envoi d'employés à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal pour conseiller les voyageurs arrivant de destinations internationales à se mettre en quarantaine pendant 14 jours, devant l'inaction du gouvernement fédéral, responsable de l'aéroport[77].
Le , le premier ministre Legault annonce de nouvelles restrictions, qui forcent la fermeture de divers lieux de loisirs et de divertissement, notamment des bars, des cinémas, des gymnases, des piscines et des pistes de ski. Les restaurants sont également contraints de réduire leur capacité de moitié et à imposer une distanciation sociale[78],[79]. Le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation demande le report de 29 élections partielles[80] ainsi que la limitation de l'accès aux lieux publics[81]. La ministre de la JusticeSonia LeBel annonce la suspension de certains délais légaux de même qu'un accès restreint aux palais de justice[82].
Le , le gouvernement fédéral annonce que la frontière fédérale serait fermée à tous, sauf aux citoyens canadiens et aux membres de leur famille immédiate, aux résidents permanents, aux citoyens américains, aux équipages de conduite et aux diplomates. De plus, au Québec, les vols internationaux sont limités à l'atterrissage à l'aéroport international Montréal-Trudeau[83]. La fermeture sera effective dans la nuit du au [3].
Le , le gouvernement repousse jusqu'au la date limite pour produire le rapport d'impôt 2019[84].
Le , le Québec connait son premier décès attribuable à la Covid-19. Il s'agit d'une personne âgée de la région de Lanaudière qui avait côtoyé une personne de retour de l'étranger[85].
À partir du , les résidents du Québec en isolement ou en quarantaine qui ne sont couverts par aucune prestation peuvent demander 573 $ par semaine d'aide financière[86]. Le gouvernement annonce également qu'il injecte 2,5 milliards de dollars dans les entreprises souffrant de problèmes de liquidité en raison de la crise Covid-19[87]. Il demande également aux Québécois de ne pas voyager entre les régions. La Sûreté du Québec lance une opération spéciale dans l’ensemble de la province pour « sensibiliser » les citoyens au respect des directives de la Loi sur la santé publique[88]. La Ville de Montréal annonce qu'elle prolonge son échéance fiscale et dévoile un fond d'urgence de 5 millions de dollars pour soutenir les petites et moyennes entreprises[89].
Le , le gouvernement du Québec interdit les rassemblements intérieurs et impose de maintenir une distance de deux mètres en tout temps lors des rassemblements extérieurs, avec certaines exceptions, dont entre les occupants d'une résidence privée[90].
, fermeture des frontières avec les États-Unis[3].
Le , le gouvernement du Québec ordonne la fermeture, à compter de minuit, des centres commerciaux, des salles à manger des restaurants, des salons de coiffure et d’esthétique jusqu’au , et prolonge la fermeture des écoles et des services de garde jusqu’à cette date[4]. Quatre personnes habitant une résidence pour personnes âgées à Lavaltrie, dans Lanaudière, décèdent de la Covid-19[91]. Un arrêté signé par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, permet au gouvernement de redéployer les fonctionnaires « dans une autre fonction ou dans un autre lieu, selon les besoins » pour s’assurer que le réseau ait les ressources humaines nécessaires dans les circonstances[92].
Le , le gouvernement québécois annonce la fermeture de toutes les entreprises et commerces non essentiels jusqu'au [93], c'est le début du premier confinement. La SAQ et la SQDC sont dans la liste des commerces offrant un service essentiel, ce qui étonne certains observateurs[94], dont les syndicats des employés de ces sociétés d'État québécoises[95].
Le Guide autosoins pour la maladie à coronavirus (COVID-19)[96], qui donne les lignes directrices pour se protéger, se soigner ou soigner les autres, est lancé[97]. Une version papier est distribuée par la poste aux Québécois au mois d'avril.
Le , le gouvernement du Québec annonce qu'il met en place des barrages routiers pour restreindre l'accès à 8 régions du Québec aux seuls services essentiels, à partir de 16 h le jour même[98]. Obligation pour les pharmaciens de ne pas délivrer la chloroquine et l'hydroxychloroquine pour la Covid-19, ces médicaments étant réservés aux personnes atteintes de lupus érythémateux disséminé et d’arthrite juvénile idiopathique, ainsi qu'aux femmes enceintes à risque de rechute[99]. Mise en quarantaine de la communauté juive hassidique de Kiryas Tosh, à Boisbriand, après que de nombreux membres de la communauté aient été testés positivement à la Covid-19[100].
Le , Québec annonce qu'il commande 300 000 visières à la compagnie Bauer pour approvisionner le personnel du réseau de la santé[101], et fournit une aide d’urgence de 133 millions de dollars aux institutions qui hébergent ou accueillent des personnes aînées ou des clientèles avec des besoins spécifiques[102]. Un autre fabricant d'équipement de hockey au Québec, l’usine d’équipement de hockey d’élite de CCM à Saint-Jean-sur-Richelieu, a commencé à développer un prototype de masque 10 fois plus performant que les N95[103].
Le , François Legault annonce lors de sa conférence de presse que le Québec ne dispose que de trois à sept jours d'équipement de protection individuelle[104].
Le , le DPCP donne l'autorisation à la SQ et au SPVM d'émettre des contraventions sur-le-champ pour non-respect des consignes de distanciation[106].
Le , François Legault annonce que les entreprises et commerces non essentiels resteront fermés trois semaines de plus qu'annoncées, c'est-à-dire jusqu'au Une plateforme numérique d'achat au Québec, Le Panier bleu, est également lancée[107]. Alors que de plus en plus de pays restreignent l'exportation de masques de protection, la compagnie AMD Medicom, basée à Pointe-Claire, ouvrira sa première usine de masques au Canada d'ici , qui fournira de 30 à 50 millions de masques par année au gouvernement fédéral[108].
Le , l'entreprise Médi-Sécur à Terrebonne annonce qu'elle produit des blouses de protection réutilisables et lavables[109].
Le , le premier ministre du Québec présente des statistiques du nombre de cas et de décès dans les CHSLD par rapport au reste de la population. 90 % des cas sont des personnes de plus de 70 ans[110].
Le , François Legault mentionne lors de son point de presse quotidien la possibilité que les écoles et les garderies rouvrent avant le [111]. Il demande l'annulation jusqu'au de tous les événements culturels et sportifs, à l'exception des sports professionnels[112].
Le , il est annoncé lors du point de presse quotidien que certains secteurs de l'économie vont redémarrer au cours des prochains jours. Ainsi, il est prévu que les entreprises minières ainsi que les entreprises estivales (d'aménagement paysager, pépinières, centres de jardins et piscines) reprendront leurs activités à partir du mercredi . Quant à lui, le secteur de la construction résidentielle pourra achever les projets domiciliaires prévus pour être livrés avant le à partir du lundi [113].
, reprise des projets de construction résidentielle[113].
Le , le premier ministre du Québec annonce que, si la tendance se maintient, les garderies et écoles primaires de la province rouvriront le pour toutes les régions à l'exception du Grand Montréal, où les écoles rouvriront huit jours plus tard le
[115].
Le , François Legault annonce un calendrier de reprise pour l'économie. Les magasins avec pignon sur rue pourront rouvrir le , à l'exception de ceux de la grande région de Montréal qui le pourront une semaine plus tard, le Les chantiers de construction et les usines, mais avec un maximum de 50 % de leur personnel, pourront rouvrir le Les entreprises manufacturières pourront rouvrir le Les centres commerciaux demeurent fermés, et les magasins non essentiels doivent être fermés le dimanche[116].
Le , la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, remplace François Legault lors du point de presse quotidien. Elle annonce la levée progressive des contrôles routiers dans les différentes régions du Québec. Le , les contrôles seront arrêtés dans les Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches et à Rouyn-Noranda. La semaine suivante, le , ce sont les contrôles de l’Outaouais (à l’exception de Gatineau), d’Abitibi, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la ville de La Tuque qui seront retirés. Finalement le , dans une troisième phase, l'accès sera libre pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, Charlevoix et la Côte-Nord. Aucune date n'est annoncée pour le Nord-du-Québec et la ville de Gatineau[117].
Le , une analyse effectuée par des économistes de l'Université de Montréal révèle que la prévalence de la Covid-19 serait bien plus importante que ce qui est officiellement rapporté. Au , selon leurs estimations, le nombre réel d'infections serait de 256 130 au Québec, plus de 12 fois le nombre officiel[121]. Le même jour, Horacio Arruda annonce en ouverture du point de presse quotidien que toutes les personnes symptomatiques pourront avoir accès à un test de dépistage de la Covid-19, plus seulement les professionnels de la santé et les personnes hospitalisées. Legault annonce que le nombre de tests quotidiens passera de 6 000 à 14 000 dans les 7 prochains jours[122], bien que deux semaines plus tard, ce nombre ne sera que de 10 000 et redescendra même à 9 000[123]. Arruda indique qu'il y a lieu de croire que 3 % des Québécois ont déjà contracté la maladie, soit environ 250 000 personnes[122],[124].
Le , le ministère de la Santé explique que la forte hausse dans le nombre de cas confirmés, 2 209 cas pour les dernières 24 heures, est attribuable à un problème informatique qui avait omis de comptabiliser 1 317 cas détectés en avril[125].
Le , ouverture des magasins ayant pignon sur rue hors de la région du Grand Montréal, alors que l'ouverture de ceux hors de Montréal est reportée d'une semaine, passant du au [5]. Levée des barrages routiers pour les Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches et à Rouyn-Noranda[117].
Le , la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, accorde la permission de sortie aux détenus qui ont commis un crime de faible gravité, dont la peine se termine dans moins de 30 jours ou qui sont vulnérables tels que les femmes enceintes, les personnes âgées de 65 ans et plus ou immunodéprimés sous recommandation du médecin. Ceux faisant partie d'un groupe criminel ou ayant commis des crimes violents ou graves sont exclus[126],[127]. Un premier foyer d'éclosion est constaté dans une garderie au Québec. La réouverture des garderies dans la région de Lanaudière, où se trouve le service de garde, est repoussée d'une semaine au [128].
Le , François Legault annonce que la réouverture des commerces, écoles et garderie est repoussée du 18 au , dans le meilleur des cas, pour le Grand Montréal[7].
Le , ouverture des garderies et des écoles primaires hors de Montréal, et réouverture des chantiers de construction[6].
Levée des barrages routiers pour l’Outaouais (à l’exception de Gatineau), l’Abitibi, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la ville de La Tuque[117]. Le directeur national de santé publique Horacio Arruda tourne un vidéoclip avec Rod le Stod afin d'amasser des fonds pour le Refuge des jeunes de Montréal. Diffusé sur les réseaux sociaux, il soulève des critiques pour le ton léger de la vidéo[129], ainsi que pour certaines de ses paroles[130]. Il s'excuse de sa participation à cette danse le lendemain lors du point de presse quotidien[131].
Le , le trio Legault-McCann-Harruda arrive masqué au point de presse quotidien afin de faire la promotion de son port à l'extérieur du domicile[132].
Le , l'ouverture des écoles primaires pour le Grand Montréal est repoussée du jusqu'à la rentrée scolaire en septembre[133]. L'ouverture des commerces pour cette région est toujours prévue pour le , mais celle des garderies est repoussée jusqu'au , mais celles-ci pourraient être repoussées si la situation ne s'améliore pas[134]. François Legault se rend pour la première fois en deux mois à Montréal, où il passe 24 heures et s'entretient avec différents responsables de la santé publique de la région[135].
Le , levée des barrages routiers pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, Charlevoix[117] et la ville de Gatineau[136].
Le , le gouvernement modifie les règles encadrant les rassemblements extérieurs[137]. À partir du vendredi , le nombre de personnes qui peuvent se réunir dans un lieu privé extérieur, antérieurement sans restriction, est restreint à 10 personnes, mais celles-ci sont désormais tenues de maintenir une distance de 2 mètres entre elles dans la mesure du possible plutôt qu'en tout temps[138]. Bien que la vice-première ministre Geneviève Guilbault annonce en point de presse que les rassemblements sont limités à trois familles ou adresses différentes, le décret ministériel ne comporte pas cette limitation[139]. Les rassemblements à l'intérieur demeurent interdits[140]. En fin de journée, le gouvernement indique que les services de soins de santé (dentiste, psychologue, optométrie, etc.) pourront de nouveau être offerts à partir du , sauf pour Montréal et la MRC de Joliette. Client et professionnels devront porter des mesures de protection, et le matériel devra être désinfecté après utilisation[141]. Un premier détenu décède de la Covid-19 au Québec. Il s'agit d'un homme de 72 ans qui était incarcéré à la prison de Bordeaux[142].
Le , Horacio Arruda annonce que les camps de jour pourront être ouverts pendant l'été, mais avec certaines restrictions, notamment sur le nombre d'enfants par moniteur[143].
Le , l'Institut de la statistique du Québec publie ses données préliminaires sur le nombre de personnes décédées au Québec depuis le début du confinement. La surmortalité de l'année 2020 (1 802 décès) par rapport à la moyenne des 3 années précédentes correspond, à peu de chose près, aux chiffres officiels du gouvernement du Québec pour les personnes décédées de la Covid-19 (1 918 décès)[144]. La ministre de la cultureNathalie Roy annonce que les musées, les bibliothèques et autres lieux culturels, y compris à Montréal, pourront rouvrir à partir du vendredi Comme pour les magasins, certaines mesures devront être mises en place avant de permettre l'ouverture[145].
Le , ouverture des commerces de détail à Montréal[7].
Le , lors du point de presse quotidien, il est annoncé que les terrains de camping, saisonnier et voyageur, pourront rouvrir dès le . Les chalets pourront également être loués hors de la région de Montréal et de la MRC de Joliette[146]. Le gouvernement du Québec rend public un rapport des Forces armées canadiennes sur la situation dans les CHSLD où 1 050 militaires sont déployés. Le rapport, assez critique, liste plusieurs problèmes dans ces institutions, dont le manque d'équipement et le non-respect des protocoles[147]. François Legault demande à son homologue fédéral que le personnel militaire reste en soutien jusqu'au , une demande jugée non viable par le ministre de la Défense nationale, Harjit Sajjan[147].
Le , le gouvernement du Québec fournit des données indiquant que seulement 41 personnes ont été infectées par la Covid-19 depuis la réouverture des écoles hors de Montréal: 19 élèves et 22 membres du personnel. Ce nombre est considéré comme faible et que l'expérience de réouverture des écoles est positive[148]. La ministre de la Justice, Sonia LeBel, indique que les palais de justice seront prêts à rouvrir le , en utilisant la technologie et des ajustements sur place[149].
Le , la Santé publique annonce dans un communiqué que les piscines et modules de jeu dans les parcs peuvent être rouverts. Ceci cause une certaine confusion car la gestion de ces infrastructures relève du domaine municipal, et non du niveau du Québec. Dans les jours suivants, les panneaux et autres signes d'interdiction ont été retirés des aires de jeu par les usagers, avant que les annonces soient faites dans les villes[151].
Juin
Le , ouverture des garderies à Montréal à 50 % de leur capacité[8], des centres commerciaux[9] et coiffeurs[152] hors Montréal. Levée des barrages routiers sur la Côte-Nord[153].
La ministre de la Culture, Nathalie Roy, annonce des investissements de 400 millions sur deux ans en soutien à l'industrie culturelle québécoise[154]. Le sous-ministre à l'Éducation et à l'Enseignement supérieur a indiqué dans une lettre envoyée au réseau de l'éducation que des camps pédagogiques, d'une durée minimale de trois semaines, devront être offerts aux élèves en difficulté qui n'ont pas accès à des écoles. Cela implique les élèves du primaire de Montréal, de la MRC de Joliette et de la ville de L'Épiphanie, de même que tous les étudiants du secondaire du Québec. Ces camps devront débuter la semaine du [155]. Cette mesure soulève plusieurs critiques dans le milieu de l'éducation, notamment pour sa trop courte période (trois semaines) et du peu de temps de préparation pour sa mise en place (une semaine)[156].
Le , le gouvernement Legault dépose un projet de loi omnibus, le projet de loi 61, pour faciliter la relance de l'économie québécoise. La Fédération des transporteurs par autobus (FTA) annonce que devant la baisse d'achalandage, les transporteurs interurbains qui en sont membres cessent le service interrégional. La FTA indique également qu'une aide gouvernementale permettrait une reprise plus rapide du service[157].
Le , la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, annonce que les entraînements sportifs extérieurs, comme le baseball et le soccer pourront reprendre dès le . Comme les consignes de distanciation physique devront être respectées, il s'agit de concours d'habilité ou encore d'entraînements, et non de matchs où les joueurs pourraient avoir des contacts[158].
Sur la période du au , le Québec a moins de dix décès attribués à la Covid-19, le plus bas bilan quotidien depuis le [159].
Le , reprise des activités sportives extérieures sans contact[158]. Le gouvernement annonce que les restaurants hors Montréal, pourront rouvrir à partir du , et deux de Montréal, de la MRC de Joliette et de L'Épiphanie à partir du . La distanciation physique et des normes sanitaires spéciales devront être respectées. Les rassemblements intérieurs dans les résidences privées seront également autorisés jusqu'à 10 personnes, à partir des mêmes dates et pour les mêmes régions[10]. La Fondation pour la défense des libertés du peuple intente un recours judiciaire contre le gouvernement du Québec et la Santé publique afin de faire suspendre certains articles de la Loi sur la santé publique. Selon eux, les décrets et arrêtés ministériels qui peuvent être adoptés dans le cadre de cette loi violent les libertés et les droits protégés par les chartes québécoise et canadienne[160].
Le , le gouvernement lance un programme de 750 millions pour soutenir l'industrie du tourisme au Québec[162].
Le , le gouvernement annonce que les centres commerciaux de Montréal de la MRC de Joliette pourront rouvrir le vendredi . Les aires de restauration des centres commerciaux de l'extérieur de Montréal pourront rouvrir le et ceux de Montréal le [163]. Justin Trudeau annonce que les soldats des Forces armées canadiennes resteront déployés dans les CHSLD pendant encore au moins deux semaines[164]. Après ces deux semaines, 10 équipes de sept personnes des Forces seront disponibles pour les cas d'urgence, auxquelles s'ajoutent 900 membres de la Croix-Rouge canadienne, seront disponibles toute l'été pour prêter main forte dans la CHSLD[165]. Les médias révèlent que le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, s'est absenté du au pour un voyage au Maroc, où il a participé à un congrès et pris une semaine de vacances. L'opposition péquiste s'interroge sur sa désinvolture, le premier cas de Coronavirus ayant été identifié au Québec le , et sur la prise au sérieux de la crise sanitaire par le gouvernement qui a autorisé ce voyage[166].
, ouverture des restaurants hors de Montréal[10] et des coiffeurs à Montréal et dans la MRC de Joliette[167]. Le gouvernement annonce que les rassemblements jusqu'à 50 personnes seront permis dans les lieux publics intérieurs, sauf les bars, à partir du . La distance à respecter sera de 1,5 mètre dans les endroits où les gens sont assis et ne parlent pas, au lieu des 2 mètres qui sont requis dans tous les autres cas. La distance entre les enfants de moins de 16 ans, tous lieux confondus, passe à 1 mètre à partir du [168], mesures qui ont soulevé plusieurs questions[169].
Le , le ministre de l'éducation Jean-François Roberge annonce que la rentrée scolaire de l'automne 2020 se fera en classe et que tous les élèves du primaire et du secondaire devront y retourner, alors qu'il souhaite la plus grande fréquentation possible des cégeps et universités. Un plan d'urgence, comprenant la livraison de matériel informatique, doit être mise en place dans chaque école. Les élèves du secondaire resteront dans la même classe et ce sera aux enseignants de se déplacer, à l'opposé de ce qui est habituellement pratiqué[170].
Le , le ministre québécois des Transports, François Bonnardel, annonce dans un communiqué qu'une aide financière d'urgence de 400 millions sera octroyée aux sociétés de transport du Québec afin de venir en aide au transport collectif qui souffre d'un important manque à gagner en raison de la baisse d'achalandage[172]. La fin de la distanciation physique pour les enfants dans les garderies est annoncée par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe. Cette consigne s'applique aux groupes allant jusqu'à 10 enfants, ainsi qu'à leur éducatrice. À partir du , les garderies hors de Montréal, de la MRC de Joliette et de L'Épiphanie pourront revenir à 100 % de leur capacité d'accueil. Pour Montréal, la MRC de Joliette et L'Épiphanie, ce retour s'effectuera le [173].
, ouverture des centres commerciaux de Montréal et de la MRC de Joliette[163].
Le , la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, annonce des mesures pour relancer le tourisme au Québec. D'un montant de 20 millions, inclus dans l'annonce du [162], les mesures sont composées de forfaits nommés Explore Québec sur la route, permettant de découvrir les régions du Québec, de même qu'un programme Passeport, réduisant le coût d'accès aux installations touristiques tels que les parcs de la Sépaq[174].
, reprise des activités sportives intérieures[171] et rassemblements intérieurs jusqu'à 50 personnes dans les endroits publics[168]. L'INSPQ ne déclaire aucun décès par la Covid-19 au Québec dans les dernières 24 heures, une première depuis le [175],[Note 1]. Le gouvernement Legault effectue un remaniement ministériel surprise, mutant Danielle McCann de la Santé à l'Éducation supérieure, un ministère créé de toutes pièces par la scission en deux du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Ce changement est vu par plusieurs comme une rétrogradation pour McCann. Christian Dubé quitte le Conseil du trésor pour prendre la barre de la Santé, Sonia LeBel prenant le relais au Conseil du Trésor[176].
Le , Horacio Arruda annonce le déconfinement de tous les secteurs, mis à part trois: les festivals et autres grands rassemblements, les camps de vacances (avec séjour) et les sports de combat. Tout ce qui était toujours fermé, dont les bars, peuvent rouvrir à partir de cette date[11]. Constatant une certaine stabilisation dans le nombre de nouveaux cas, et afin d'avoir des données plus stables, car cela peut prendre plusieurs jours avant de comptabiliser les cas, le gouvernement annonce que les bilans de la Covid-19 au Québec passeront de quotidien à hebdomadaire. Les chiffres seront annoncés les jeudis[11].
Le , devant les protestations, le gouvernement fait volte-face et le nouveau ministre de la Santé, Christian Dubé, annonce que les bilans resteront quotidiens, et reprendront le [180]. Il n'y aura donc finalement que trois jours où il n'y aura pas de bilan quotidien (du au inclusivement).
Le , retour des bilans quotidiens[180]. François Legault annonce que le port du masque deviendra obligatoire dans les transports en commun dès le . La mesure sera obligatoire pour tous les usagers de 12 ans et plus, mais elle est aussi fortement recommandée pour les plus jeunes, sauf pour ceux de moins de 2 ans. Il y aura une période de grâce de 14 jours, pendant laquelle les usagers sans masque pourront quand même accéder au transport, ce qui fait que la mesure ne sera effective que le [181].
Juillet
Le , est le jour de l'année où les ménages québécois déménagent habituellement. En raison de la pandémie de Covid-19, on constate que les déménagements sont étalés sur une plus longue période, allant jusqu'aux mois d'août et septembre. Le retard sur les chantiers de construction, qui ont été fermés pendant plusieurs semaines[93] , expliquerait en partie ce phénomène[182].
Le , des clients ayant fréquenté un bar du Quartier DIX30 à Brossard le sont déclarés positifs à la Covid-19. Cet événement inquiète les autorités de santé publique qui craignent des éclosions dans les bars du Québec, rouvert depuis le [183].
Le , Valérie Plante annonce que les masques seront obligatoires dans tous les lieux publics fermés de Montréal à partir du [184].
Le , un programme de 8,2 millions de dollars est mis en place pour aider le secteur du transport interurbain[185]. À la suite de cette annonce, Orléans Express remet en fonction ses liaisons Montréal-Québec le [186], et celles vers les autres centres régionaux une semaine plus tard, le [187]. D'abord limité à 14, le nombre de passagers est par la suite augmenté à 24[188].
Le , le ministre de la Santé, Christian Dubé, impose des conditions supplémentaires dans les bars du Québec. Les établissements ne peuvent accueillir que 50 % de leur capacité légale, la vente d'alcool doit cesser à minuit et les clients doivent avoir quittés les lieux avant 1 h du matin. La consommation d'alcool doit se faire assise, et la danse est interdite. De plus, le gouvernement encourage les établissements à tenir un registre des clients afin de pouvoir les contacter en cas d'éclosion[189].
Le , la direction régionale de la santé publique de Montréal (DRSP) demande aux clients et employés s'étant trouvés dans un bar de Montréal depuis le d'aller subir un test de dépistage de la Covid-19[190].
Le , à la suite de l'appel de la DRSP aux clients et employés des bars de Montréal de se faire dépister[190], 200 à 300 personnes supplémentaires, surtout des jeunes, se sont présentées dans les cliniques de dépistages sans rendez-vous de Montréal[191].
Le , le port du masque devient obligatoire dans les transports en commun y compris les services de covoiturage. Cette obligation est non contraignante jusqu'au . Après cette date, les personnes ne portant pas de couvre-visage pourront légalement se faire interdire l'accès aux transports en commun[12]. Par ailleurs, le couvre-visage sera obligatoire dans les lieux publics fermés à partir du pour les personnes de 12 ans et plus. Il sera néanmoins permis de retirer momentanément le couvre-visage lors de soins de santé le nécessitant. D'autres exceptions sont prévues, par exemple, les clients d'un restaurant pourront manger sur place sans masque lorsque la distanciation physique est respectée, mais ils devront le remettre lors de leurs déplacements dans l'établissement[192].
Le , le ministre du Travail, Jean Boulet, annonce que le gouvernement du Québec autorise un retour au travail dans les bureaux, mais à un maximum de 25 % de la capacité en respectant les consignes de base[193].
Le , le port du masque devient obligatoire dans les lieux publics[12]. Le jour même, une vidéo d'un individu refusant de porter le masque dans un Tim Hortons de Montréal, et se faisant arrêter par des policiers, devient virale[194].
Le , le gouvernement annonce dans un communiqué de presse que les rassemblements jusqu'à 250 personnes dans les lieux publics, intérieurs comme extérieurs, seront permis à partir du . Les personnes devront porter un masque tant qu'elles ne sont pas assises et devront respecter une distance de 1,5 mètre[195].
Le , une manifestation contre le port du masque obligatoire se tient devant l'Assemblée nationale à Québec. Elle est organisée par Frédéric Pitre, fondateur du mouvement « Appel à la liberté », et Alexis Cossette-Trudel. Plusieurs orateurs, dont Lucie Laurier[196], énoncent leurs craintes que le Québec ne se transforme en dictature[197].
Août
Le , la limite du nombre de personnes pour les rassemblements dans les lieux publics passe de 50 à 250 personnes[198]. Le ministère de la Culture et des Communications annonce un programme d'aide temporaire de 6 millions de dollars pour les salles de spectacle. Le programme est réservée aux salles d'au plus 2 500 personnes, dans le contexte où les rassemblements jusqu'à 250 personnes sont maintenant permis[199].
Le , une étude de séroprévalence conjointe entre Héma-Québec et l'INSPQ sur 7 691 participants estime à 2,23 % le nombre de personnes ayant été infectées par la Covid-19 au Québec[200].
Le , une manifestation contre le port du masque obligatoire a lieu à Montréal, devant le nouvel édifice de Société Radio-Canada. Les manifestants, qui ne portaient pas de masque et qui ne respectaient pas les consignes de distanciation physique, mentionnent leur perte de confiance dans le gouvernement, dont les mesures sanitaires les privent de leur liberté, et les médias[203].
Le , le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge indique dans quelles conditions se fera la rentrée scolaire 2020 au Québec[204].
Le , une deuxième manifestation, après celle du , contre le port du masque obligatoire se tient à Montréal. Elle se tient cette fois-ci près du quartier général de la Sûreté du Québec, au coin des rues Logan et Parthenais. Des orateurs réclament la liberté pour le port du masque et la prise d'un éventuel vaccin. Lucie Laurier et d'autres orateurs reconnus pour leur opposition aux mesures du gouvernement prennent la parole[206].
Le , une première personne de moins de 20 ans meurt de la Covid-19 au Québec. Il s'agit de Don Béni Kabangu Nsapu, âgé de 19 ans et originaire de la République démocratique du Congo. Plusieurs spécialistes de la santé publique et des gouvernements du Québec et du Canada saisissent l'occasion pour rappeler que les jeunes ne sont pas à l'abri des conséquences de la Covid-19 et qu'ils doivent suivre les mesures de prévention, comme tous les autres Québécois[207].
Le , la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, annonce que le gouvernement abandonne le projet de loi 61, et déposera une nouvelle version de ce projet à la rentrée parlementaire de septembre[209].
Le , François Legault justifie la différence de perception de la crise sanitaire entre les communautés francophone et anglophones du Québec par la couverture médiatique. Les anglophones écouteraient également les médias américains, dont la couverture serait plus négative, et auraient donc une perception différente. Il vise particulièrement le journaliste Aaron Derfel, de la Montreal Gazette qui accuse le premier ministre du Québec de mentir, directement et indirectement, à la population[210].
Le , une deuxième manifestation antimasque se tient à Québec. Organisée par Éric Duhaime, ancien animateur radio de Québec, et Josée Turmel, ancienne chef d'antenne de TQS, elle rassemble près de 2 000 personnes[212]. Ce soir-là, une soirée de karaoké dans la ville de Québec entraîne 50 infections à la Covid-19. Une mise à jour du nombre évalue plutôt à 81 le nombre de cas à la suite de cette soirée[213]. À la suite de cette éclosion, le service de police municipal démarre une enquête pour connaître les circonstances ayant mené à ces infections[214].
Le , la Direction régionale de santé publique de Montréal demande aux personnes ayant participé à des activités de danse latine depuis le de passer un test dépistage de la Covid-19. La maladie a été découverte chez trois danseurs et cette activité pourrait être liée à une éclosion[215].
Le , le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge annonce l'interdiction de toutes les activités parascolaires, y compris les sports d'équipes[216]. Justin Trudeau annonce que le gouvernement du Canada versera 2 milliards de dollars aux provinces pour la rentrée scolaire 2020, dont 432 millions pour le Québec[217].
Le , la durée de la quarantaine pour les personnes atteintes de la Covid-19 au Québec passe de 14 à 10 jours[218]. Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe indique que les CPE et les garderies resteront ouvertes même en cas de deuxième vague[219].
Le , le gouvernement Legault revient sur sa décision d'interdire les activités parascolaires. Elles seront permises à partir du « si tout va bien »[220]. La période d'isolement pour les cas confirmés de Covid-19 passe de 14 à 10 jours. Les contacts présumés devront par contre continuer de s'isoler pendant 14 jours[221].
Septembre
Le , début de la deuxième vague[13]. Reprise des sports de combat[222].
Le , la Sûreté du Québec indique sur son compte Twitter avoir ouvert une enquête à la suite de menaces de mort de complotistes à l'endroit du premier ministre du Québec François Legault[224].
La mairesse de Longueuil, Sylvie Parent annonce par voie de communiqué qu'elle a reçu un diagnostic de Covid-19, une annonce publique qui intervient 48 heures après que la Santé publique l'a avisée[228]. Même si son attachée de presse affirme[229] que la mairesse « a pris les précautions nécessaires », cette annonce déclenche une réaction en chaîne dans la classe politique, provoquant un isolement de 3 ministres du Gouvernement du Québec et de plusieurs maires qui, eux, n'avaient pas été prévenu de la condition de la mairesse Sylvie Parent[230].
Le , le gouvernement du Québec interdit le karaoké dans les bars, ce qui concernerait entre 550 et 600 établissemetns, et obligent tous les tenanciers du Québec à tenir un registre des personnes qui se présentent dans leur établissement[231]. Les amendes pour les personnes refusant de porter le masque dans un lieu public seront de 400 $ à 6 000 $. Ces montants importants seront de nature à convaincre les récalcitrants à porter le masque, espère le gouvernement et la Santé publique[232]. Retrait de la liste des établissements scolaires touchées par la Covid[233].
Le , le gouvernement du Québec réclame le prolongement de la mission de la Croix-Rouge pour porter main forte dans les CHSLD, pour six semaines supplémentaires[234], ce qu'accepte le gouvernement fédéral dès le lendemain[235].
Le , une première école ferme ses portes en raison d'une éclosion. Il s'agit d'une école secondaire privée dans le quartier Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce à Montréal[239].
Le , François Legault annonce qu'il se place en isolement et qu'il se fera tester pour la Covid-19, puisqu'il a rencontré le chef du Parti conservateur du CanadaErin O'Toole qui a été testé positif[240]. Il annonce le lendemain sur son compte Twitter que son résultat est négatif. Il restera tout de même deux semaines en isolement selon les recommandations de la santé publique. Bien que toujours disponible, il est remplacé par la vice-première ministre Geneviève Guilbault pour les périodes de questions et les conférences de presse[241].
Le , la CAQ annonce qu'une websérie intitulée Confidences d’un premier ministre et mettant en vedette François Legault sera diffusée sur YouTube. Le lendemain, le cabinet du ministre annonce que la diffusion est suspendue indéfiniment, car le contexte de la deuxième vague de Covid-19 qui frappe le Québec n'est pas un contexte opportun[243].
Le le ministre des Finances, Eric Girard, annonce un plan d'aide aux municipalités de 2,3 milliards de dollars. De ce montant, 1,2 milliard est destiné au transport en commun afin de pallier le manque à gagner causé par la Covid-19[244]. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce le lancement du défi 28 jours, pendant lequel il encourage les Québécois à limiter les contacts au cours d'une période de quatre semaines, débutant le . Cette initiative a pour but de casser la deuxième vague de l'épidémie sur le territoire[15]
Le , dans un communiqué de presse, le ministère de l'éducation annonce un financement de 85 millions dans le milieu scolaire pour s'adapter à la Covid-19. 25 millions serviront à l'embauche d'employés, un autre 25 millions ira à l'amélioration de la formation à distance, 20 millions pour améliorer la ventilation et finalement 15 millions serviront au transport scolaire[245].
Le , en raison de la hausse fulgurente du nombre de cas positifs à la Covid-19 au Québec, François Legault annonce que toutes les régions augmentent d'un palier[247], et que quatre régions passeront au palier rouge, alerte maximale, à partir du [248]. Ce rehaussement d'alertes s'accompagnent d'une série de mesures plus restrictives, visant entre autres les rassemblements intérieurs, privés et publics, la fréquentation des lieux publics, etc.
Le , retour en ligne de la liste des établissements scolaires touchés par la Covid-19[249].
Le , une manifestation antimasque a lieu au parc La Fontaine à Montréal. Réunissant quelques centaines de personnes, il y a eu prise de paroles de nombreuses personnes, dont Alexis Cossette-Trudel[250]. Les forces policières peuvent maintenant donner une contravention de 1 000 $, plus les frais, aux personnes se rassemblant dans une zone rouge, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce montant pourra s’élever jusqu'à 1 500 $ pour les personnes refusant de porter le masque dans un lieu public fermé ou dans une manifestation. Une procédure permettant d'obtenir rapidement un télémandat pour pénétrer à l'intérieur des résidences sans le consentement est également mis en place[251].
Octobre
Le , François Legault annonce un programme d'aide financière pour les restaurateurs et tenanciers de bars en zone rouge. Ce programme est en place jusqu'à la fin du mois d' et permet le remboursement des frais fixes par le gouvernement, jusqu'à concurrence de 15 000 $. 13 000 entreprises sont admissibles, le coût total de la mesure est évalué à 100 millions de dollars[252].
Le , le gouvernement du Québec donne l'approbation pour l'utilisation de l'application Alerte COVID développée par le gouvernement fédéral[254].
Le , la santé publique de Montréal annonce que la campagne de vaccination des enfants des écoles de Montréal est remise à 2021 en raison de la pénurie d'infirmières. Parmi les vaccins qui sont reportés, il y a ceux contre l'hépatite A et l'hépatite B, le virus du papillome humain et le tétanos[255]. Une soirée de bingo à Saint-Jean-sur-Richelieu, alors en zone orange, attire l'attention médiatique alors que 250 participants s'y trouvent. Les organisateurs doivent par la suite cesser l'organisation de ces soirées[256].
Le , François Legault annonce que l'Halloween pourra être fêtée au Québec, bien que certaines municipalités aient déjà interdit le porte-à-porte[257]. Les enfants devront rester à l'extérieur, devront être avec des personnes de leur foyer (pas des amis), mais il leur sera possible de passer de maison en maison pour récolter les bonbons[258]. Les fêtes d'Halloween, comme tout rassemblement intérieur, demeurent interdits[259]. En novembre, des chiffres révélés par la Santé Publique dans différentes régions du Québec ne seront pas en mesure de faire de lien entre l'Halloween et des éclostions de Covid-19[260].
Le , l'INSPQ révèle des scénarios indiquant que sans les mesures de confinement déployées au Québec au début d'octobre, le nombre de cas d'infections auraient atteint les 4 000 quotidiennement. Selon leurs projections, l'épidémie continuera tout de même de progresser si aucune mesure supplémentaire n'est ajoutée[262]. Le ministre de la Solidarité socialeJean Boulet annonce un moratoire de 3 mois à partir de sur le recouvrement des trop-perçus aux Québécois bénéficiant de l'aide sociale ayant obtenu la PCU alors qu'ils n'y avaient pas droit[263].
Le , le Québec devient la première province du Canada à franchir la barre des 100 000 cas de Covid-19[16].
Le , François Legault annonce que les restrictions dans les zones rouges sont prolongées de quatre semaines supplémentaires, soit jusqu'au [264]. 200 propriétaires de centre d'entraînements se regroupent et annoncent qu'ils ouvriront leurs portes, malgré l'interdiction et les amendes prévues, le [265]. La cheffe de l'opposition, Dominique Anglade, presse le gouvernement de donner plus d'explications sur les mesures mises en place, sans quoi la population pourrait suivre l'exemple des propriétaires des salles de sport et faire de la désobéissance civile[266].
Le , les ouvertures des salles de sport[265] n'auront finalement pas lieu, les propriétaires, dont certains sont des membres en règle des Hells Angels, ont tout de même organisé des manifestations devant leur établissement[267].
Novembre
Le , deux propriétaires de restaurant du Saguenay annoncent qu'ils ouvriront leur porte le , malgré l'interdiction gouvernementale, la région étant en zone rouge[268]. Ils reviendront dans les jours suivants sur leur décision et annoncent sur les réseaux sociaux qu'ils se conformeront aux directives gouvernementales[269],[270].
Le , le ministre des Finances, Eric Girard, fait une mise à jour économique et annonce des investissements de 1,5 milliard de dollars pour relancer l'économie. Les dépenses pour 2020 ont augmenté de 13,1 % en raison des mesures pour gérer la pandémie de Covid-19 au Québec[271]. 459 millions seront utilisés pour la formation, afin que la main-d’œuvre puisse réintégrer le marché du travail, 477 millions viseront à stimuler la croissance économique et 300 millions seront versés au Plan pour une économie verte[272].
Le , le ministre de la Santé, Christian Dubé, et la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, annonce une bonification de 100 millions de dollars pour l’aide aux soins à domicile. 65 millions iront aux CISSS et aux CIUSSS, et 35 millions à l'augmentation des salaires des gens qui offrent le soutien à domicile[273].
Le , la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, indique les hôtels ayant entre 4 et 299 chambres pourront avoir droit à une aide financière allant jusqu'à 200 000 $[274]. Cette aide totalise 38 millions de dollars et est incluse dans somme de 65,5 millions annoncée lors de la mise à jour du ministre de l'économie le [271].
Le , François Legault propose un « contrat moral » aux Québécois. Les rassemblements en famille ou avec des amis seront permis du 24 au . Jusqu'à 10 personnes pourront se réunir (pour un maximum de deux rassemblements comme il sera précisé le [275]). Les Québécois qui désirent participer à de telles réunions devront cependant observer une période de confinement de 7 jours avant, et de 7 jours après cette période[276]. Les réunions seront donc interdites au jour de l'An. Cette annonce ne fait pas l'affaire du gouvernement fédéral, qui juge que le nombre de nouveaux cas augmentera trop rapidement si le nombre de contacts sociaux augmente[277].
Les écoles seront fermées à partir du et devront offrir des cours à distance pour les 4 jours d'école retranchés. Les élèves du secondaire retourneront à l'école une semaine plus tard que prévu, le . Cette semaine devra se faire en enseignement à distance[276].
Le , le ministre québécois du Travail, Jean Boulet, annonce l'investissement de près de 115 millions de dollars pour aider 20 000 chômeurs pandémiques à se requalifier ou à acquérir de nouvelles compétences[278].
Le sous-ministre adjoint à la Santé Jérôme Gagnon est nommé « général » de l'opération de vaccination contre la Covid-19 au Québec[279].
Décembre
Le , François Legault annule son « contrat moral »[276]. Il n'y aura pas de période d'exception pour Noël, les mesures pour la zone rouge continueront de s'appliquer, les réunions demeurent interdites. Dans le dernier mois, le nombre de nouvelles infections quotidiennes étant passé de 1000 à 1500 l'a incité à revenir sur sa décision[280].
Le , entrée en vigueur de la limitation du nombre de clients dans un commerce en fonction de la superficie. Un client par 20 m2, et pour les commerces avec une superficie inférieure, c'est un client à la fois[281].
Le , à la suite d'ennuis de santé, le directeur de la campagne de vaccination du Québec Jérôme Gagnon[279] est remplacé par Daniel Paré, PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches[282].
Le , le DrHoracio Arruda paraît en commission parlementaire pour répondre aux questions des élus de l'Assemblée nationale, une première depuis le début de la pandémie. Il est notamment questionné sur la différence entre les recommandations de la sécurité publique et les décisions prises par le gouvernement Legault à la lumière ce celles-ci[283].
Le , un rapport de la Protectrice du citoyen indique que 3 890 personnes sont mortes dans les CHSLD au printemps , dans des conditions qu'elle qualifie comme étant parfois indignes[284].
Le , afin d'aider le secteur de la restauration au Québec, le gouvernement adopte le projet de loi 72, qui permet aux établissements où est exploité un permis de restaurant de servir de l’alcool sans qu’un repas soit obligatoirement consommé, une mesure qui est identifiée comme positive pour les microbrasseries par l'Association des microbrasseries du Québec[285].
Lancement du « Programme spécial des demandeurs d’asile en période de COVID-19 » du gouvernement du Québec[288], volet québécois du programme fédéral de régularisation du statut des anges gardiens du secteur de la santé[289]. Ce programme permet aux demandeurs d'asile ayant travaillé plus de 120 heures dans des emplois admissibles entre le et le d'obtenir leur résidence permanente[290].
Le , annonce de la fermeture des commerces non essentiels du au . La réouverture des classes dans les écoles primaires est reportée au
, un délai supplémentaire à celui des écoles secondaires. Le télétravail redevient également obligatoire pour tous les employés de bureau entre le et le [291].
Le , début des restrictions pour les visites dans les résidences pour aînés et CHSLD. La période de restriction est prévue jusqu'au [292]. L'Estrie et la Montérégie vaccineront le personnel de santé en priorité, plutôt que les résidents en CHSLD. Ce choix, qui diffère de la priorisation des clientèles du Comité sur l’immunisation du Québec, est le résultat du type de vaccin disponible, qui nécessite l'injection de 975 doses dans le même établissement. Ces deux régions n'ayant pas CHSLD avec une grande population, les autorités de santé publique régionales optent donc pour prioriser le personnel de santé[293]. La ministre de la cultureNathalie Roy annonce une aide financière de 4,6 millions aux exploitants des salles de cinéma du Québec[294].
Le , le ministère de la Famille du Québec demande aux « 10 000 services de garde du Québec » de cesser d'utiliser les masques MC9501, distribués entre et par le ministère de la Santé du Québec, car non conformes selon l'un des trois critères sanitaires utilisés. La distribution de masques conformes a commencé dans la semaine du [295].
Le , fermeture des commerces non essentiels jusqu'au [291].
Le , premier cas du variant Alpha identifié sur le territoire québécois[18]. Le gouvernement fédéral exige la présentation d'un test négatif datant de moins de 72 heures pour entrer sur le territoire canadien[296].
Le , alors que le gouvernement du Québec demande au gouvernement fédéral d'interdire les voyages à l'étranger[297], les médias apprennent que le député Pierre Arcand du Parti libéral du Québec est en voyage de plaisance à la Barbade pour la période des fêtes[298].
2021
Janvier
Le , le député libéral Pierre Arcand est sanctionné par son parti pour être parti en vacances dans les Antilles pendant le Temps des Fêtes[299].
Le , le gouvernement repousse l'ouverture des magasins non-essentiels du au , annonce un couvre-feu de 20 h à 5 h, et une série d'autres mesures pour endiguer la deuxième vague[300].
Le , début du couvre-feu à 20 h jusqu'au [19], et report d'une semaine de l'ouverture des écoles secondaires. La mise en place du couvre-feu fait diminuer de moitié le nombre de visites à domicile selon une étude de l'INSPQ[301]
Le , Orléans Express annonce la fin du service dans les régions du Québec à partir du , mis à part les trajets entre Montréal, Québec et Rimouski. Cette décision fait suite à la baisse de fréquentation observée, les autobus n'ayant parfois que deux ou trois passagers, sur les 24 qui sont permis[302].
Février
Le , le gouvernement repousse la fin du couvre-feu du au , tout en annonçant des mesures d'assouplissement[20].
Le , réouverture des commerces non essentiels, centres commerciaux, salons de coiffure ainsi que lieux culturels (musées, bibliothèques)[303].
Retour en zone orange pour l'Abitibi-Témiscamingue, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent et le Nord-du-Québec[304]. Dans ces régions, le couvre-feu passe à 21 h 30, les restaurants peuvent recevoir des clients en zone orange, à condition de recevoir des « bulles familiales » composées de deux adultes et de leurs enfants. Les cinémas, salles de spectacles et salles de sport (gyms) peuvent accueillir des clients, sur rendez-vous et à condition de tenir un registre[305].
La Cour supérieure du Québec rend son jugement sur la demande d'un groupe de parents qui tentent de forcer le gouvernement du Québec à offrir des cours en ligne, peu importe leur état de santé[306]. Ce groupe invoque l'article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés protégeant le droit à la vie et à la sécurité, ce que la cour la rejette, indiquant que les mesures mises en place par « le gouvernement assure le respect de la mission de l’école »[307].
Le , ouverture des premiers rendez-vous, hors des résidences pour aînées, pour les Québécois. La vaccination est offerte aux Québécois de 85 ans et plus[308].
Dès le , afin de permettre plus d'activités pour les familles lors de la semaine de relâche, le gouvernement du Québec annonce des assouplissements aux mesures en place. Les cinémas du Québec pourront rouvrir, avec certaines mesures de distanciation et le port du masque. Le sport intérieur est permis pour deux personnes ou en bulle familiale. Il est également permis de faire des activités extérieures en groupe de huit personnes, alors que ce nombre était limité à quatre en zones rouges. Ces mesures continueront de s'appliquer après la fin de la semaine de relâche le [309].
Mars
Le , une manifestation a lieu dans la ville de Québec. Plus de 20 000 personnes réclament la reprise des sports[310].
Le , retour des activités sportives au préscolaire, au primaire et au secondaire, en groupe-classe seulement[311].
Le , en zone rouge, le couvre-feu est repoussé de 20 h à 21 h 30[316]. François Legault indique dans son point de presse quotidien que tous les Québécois qui le désirent pourront être vaccinés avant le , jour de la Fête nationale du Québec[317].
Le , dans la zone jaune et orange, les élèves de secondaire 3, 4 et 5 retournent à l'école à temps-plein[318].
Le , fin du couvre-feu en zone jaune[319], en zone rouge, retour des gym[320] et des salles de spectacles[321],et retour en zone jaune pour la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec[321]. Les entraînements à l'intérieur se font soit individuellement, à deux ou avec des personnes de la même résidence. Les entraînements extérieurs se font à 8 personnes maximum qui proviennent de différentes adresses[322]. En zone orange, pour les activités intérieures, 8 personnes autorisées, et 12 personnes pour les activités à l'extérieur[323].
Le , en zone rouge, retour à l'école à temps-plein de tous les élèves de secondaire 3, 4 et 5[324].
Le 29 mars, début de la « troisième vague »[325],[326].
Avril
Le , à partir de 20 h, les régions de l'Outaouais, de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches et du Bas-St-Laurent passent en zone rouge[327].
Du à partir de 20 h jusqu'au lundi , les villes de Gatineau, de Québec et de Lévis passent en « pause »[328]. Dans ces trois villes, les commerces non-essentiels, les écoles, les théâtres, les cinémas, les musées, salons de coiffure, gym, etc. sont fermés[329]. Les lieux de cultes sont limités à 25 personnes. Le couvre-feu dans les villes de Gatineau, de Québec et de Lévis est à 20 h pour cette période[330],[331].
Le , en zone rouge, les gym sont fermés et le nombre maximum de personnes dans les lieux de cultes passent à 25[332]. En zone orange, la capacité maximum que peuvent accueillir les lieux de cultes passent de 250 à 100[333],[334].
À la suite du point de presse du , les mesures d'urgence dans la ville de Québec, de Lévis, de Gatineau et en Beauce[335] sont prolongés jusqu'au dimanche inclusivement[336].
Le , nombre maximal de cas de la troisième vague (1 866 cas).
Le , en zone rouge, les élèves de secondaire 3, 4 et 5 retournent une journée sur deux à l'école, et les activités parascolaires sont annulés[338].
À la suite du point de presse du du premier ministre du Québec, François Legault, les « mesures spéciales » dans les régions de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches et de l'Outaouais sont prolongées jusqu'au inclusivement[339]. Dans la région de l'Outaouais et de Chaudière-Appalaches, les mesures spéciales sont appliqués dans toutes les villes de ces régions, à partir du à 20 h[340]. François Legault annonce que le masque est obligatoire à l'extérieur[340].
Le , la région de la Côte-Nord passe de la zone jaune à la zone orange[341].
Le , François Legault annonce des assouplissements sur ses réseaux sociaux concernant le masque obligatoire à l'extérieur. Il ajoute que dans une situation où « on est certain de toujours rester à plus de deux mètres » comme le tennis, le golf ou être assis dans un parc, « il n’est pas nécessaire de porter le masque »[342].
Le , François Legault annonce que les mesures spéciales d'urgence dans les régions de l'Outaouais, de Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale sont prolongées jusqu'au lundi [343].
Le , les mesures spéciales d'urgence sont prolongées jusqu'au .
Mai
Le , le couvre-feu de l'île de Montréal et Laval passe de 20 h à 21 h 30[344]. Ce même jour, les écoles primaires dans la région de la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches — sauf à Bellechasse et à Beauce ainsi qu'à Etchemin[345] — rouvrent.
Le à 20 h, la région du Granit en Estrie passe en mesures spéciales d'urgence[346]
Le , les élèves du secondaires retournent en classe dans la région de Québec, de Bellechasse, de Lévis et de Montmagny-L'Islet. Dans ces régions, le couvre-feu passe de 20 h à 21 h 30 et les commerces non essentiels rouvrent. L'Abitibi-Témiscamingue passe de la zone orange à la zone jaune. Les mesures spéciales d'urgence sont levées dans la Capitale-Nationale et dans plusieurs MRC de Chaudière-Appalaches — sauf à les Etchemins, à Beauce-Sartigan et à Robert-Cliche (aujourd'hui Beauce-Centre)[347]. Ces régions passent en zone rouge. En Outaouais, la Vallée-de-la-Gatineau et à Papineau passent au palier rouge[346].
Le , la région de l'Outaouais et la MRC de Rimouski-Neigette dans le Bas-Saint-Laurent passent des mesures spéciales d'urgence à la zone rouge[348].
- Les terrasses dans les restaurants peuvent ouvrir ;
- Un rassemblement dans la cour arrière d'une maison est permis à huit personnes ;
- Les déplacements inter-régionaux permis ;
- Dans les salles et les stades, limite de 250 personnes par section pour un total de 2 500 personnes.
- La majorité des régions passent en zone orange.
- Les terrasses dans les bars peuvent ouvrir.
- La majorité des régions passent en zone jaune.
- Les personnes qui ont reçu un vaccin avec deux doses peuvent se rencontrer ;
- Les camps de jours et de vacances peuvent ouvrir.
- La majorité des régions passent en zone vert.
Fin août
Si 75 % des personnes âgées de 12 ans et plus sont vaccinées :
- Le port du masque dans la plupart des lieux publics ne sera pas obligatoire ;
- Les étudiants dans les cégeps et universités peuvent retourner en cours en présence.
Le , le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce le déroulement de la vaccination des 12 à 17 ans[352].
Le dans la soirée, les jeunes de 12 à 17 ans peuvent s'inscrire pour l'administration de la première dose sur le site de clicsanté[353].
Le , toutes les zones restantes en mesures spéciales d'urgence passent en zone rouge[354]. Ce même jour à 8 h, c'est le début de la vaccination des jeunes de 12 à 17 ans partout au Québec. Le premier ministre du Québec, François Legault, annonce pendant le point de point de presse de 13 h que les régions de la Montérégie, de la Capitale-Nationale, des Laurentides, de Lanaudière et de l'Outaouais passeront en zone orange à partir du [355]. Certaines municipalités de comté resteront en zone rouge. François Legault ajoute aussi que l'île de Montréal et de Laval resteront en zone rouge pour une semaine de plus[356].
Le , il est annoncé, dans un communiqué du ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS)[358], que le délai pour l'administration de la deuxième dose des vaccins ARNm (Moderna et Pfizer) « passera de 16 à 8 semaines ou plus pour obtenir une réponse immunitaire plus élevée, plus rapidement »[359]. Ce même jour, pendant le point de presse concernant la vaccination contre la Covid-19, Christian Dubé annonce les dates où les personnes pourront devancer leur rendez-vous[360]. À cette même date, le taux de vaccination, pour la première dose, atteint 75 % chez la population adulte, devançant de trois semaines l'objectif initialement fixé[361].
Le , la vaccination en milieu scolaire débute pour les jeunes de 12 à 17 ans partout à travers le Québec. Ce même jour, le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, annonce sur Twitter que « En raison de la chaleur extrême [...] la Santé publique autorisera, dès [le ] et jusqu’à la fin de l’année [scolaire], les élèves à retirer leur masque lorsqu’ils sont en classe »[362],[363].
Le , reprise des sports extérieurs pour les groupes de 25 personnes au maximum[364].
Le , tournois sportifs et compétitions extérieures permises. En zone verte, les activités extérieures jusqu'à 50 personnes sont permises[364].
Le , toutes les régions passent au palier vert[26]. Gisèle Lévesque, première vaccinée contre la Covid-19 du Québec en [287], s'éteint de cause naturelle au CHSLD où elle résidait depuis [367].
Juillet
Le , le ministre de la Santé Christian Dubé, craignant une éclosion causée par le variant Delta au mois de , annonce que le délai de vaccination passe à 4 semaines. Cette directive est effective dès le lendemain[368].
Le , le gouvernement du Québec ouvre les inscriptions d'une loterie vaccinale nommée « Gagner à être vacciné » dont les grandes lignes avaient été annoncées le . Ce concours, réservé aux personnes vaccinées contre la Covid-19, se veut incitatif et vise à augmenter le taux de vaccination au sein de la population[369].
Août
Le , la vente d'alcool est permise jusqu'à 1 h du matin et la limite du nombre de personnes pour les événements est rehaussée[28].
Le , 75 % de l'ensemble de la population du Québec est adéquatement vaccinée[1].
Octobre
Le , retour à la pleine capacité dans les salles de spectacle[31].
Le est la date limite pour la vaccination des employés du gouvernement du Canada et des employés des secteurs sous réglementation fédérale[32]
Novembre
Le , la limite de capacité dans les bars et restaurants est levée[33].
Le , le gouvernement du Québec annonce qu'une « dose additionnelle » de vaccin est disponible pour certaines clientèles, à condition que six mois se soient écoulés depuis la deuxième dose[372].
Le voit le retour de la danse et du karaoké dans les bars[34].
Le , le gouvernement du Québec recommande l'administration d'une dose de rappel[373].
Le , une manifestation d'environ 1 000 personnes a lieu à Montréal contre la troisième dose, appelée « l'autre booster », en particulier, et les mesures sanitaires en général[374].
Le , le gouvernement annonce la fermeture des écoles primaires et secondaires, et le retour en classe est repoussé au . Le gouvernement annonce également la fermeture des bars, gyms, cinémas et salles de spectacles[375]. Cette restriction ne s'applique pas aux musées ni aux bibliothèques[376].
Le , pour faire face à la hausse causée par le variant Omicron, le gouvernement limite les rassemblements privés à 6 personnes[38].
Le , la date de rentrée en classe est repoussée d'une autre semaine, la reportant au . Les enseignants devront donner des cours à distance, comme lors des fermetures précédentes[377].
Le , un nouveau couvre-feu est mise en place de 22 h à 5 h du matin[39].
2022
Janvier
Le , premier de trois dimanches de fermeture pour les magasins. Les pharmacies, les stations-service et les dépanneurs sont exemptés. La réouverture le dimanche est prévue pour le [378].
Le , le nombre de jours en isolement obligatoire passe de 10 à 5 jours pour les personnes doublement vaccinées[379]. Des images d'influenceurs québécois sur le party dans un vol nolisé ne respectant pas les règles sanitaires et aérienne font le tour du pays.
Le , devant la hausse fulgurante, et insoutenable à long terme, du nombre de tests de dépistage PCR, la Santé publique restreint son accessibilité à des groupes ciblés et dirige la population générale vers les autotests antigéniques (tests rapides)[380].
Le , le Collège des médecins du Québec demande au gouvernement d'imposer plus rapidement des restrictions supplémentaires aux personnes non vaccinées. L'exigence du passeport vaccinal devrait couvrir un vaste ensemble de commerces et de lieux publics, selon le Collège des médecins[381].
Le , une étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations estime que de 33 000 à 58 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés chaque jour au Québec dans les derniers jours, soit de cinq à huit fois plus que les 6 500 à 7 000 cas rapportés par les autorités dans les bilans quotidiens[383].
Le , le passeport vaccinal est nécessaire pour les clients des magasins à grande surface (plus de 1 500 m2)[384], sauf pour les pharmacies et épiceries[385]. Cette exigence ne s'applique ni aux employés[386], ni aux entrepreneurs en construction dans les quincailleries[387].
Le , le gouvernement du Québec annonce des allégements des mesures sanitaires pour les réunions à l'intérieur dans les résidences privées et dans les salles à manger. Le mot d'ordre de François Legault est « il faut y aller mollo »[388].
Le , le gouvernement du Québec met en ligne un site web pour permettre l'autodéclaration des cas positifs aux autotests de dépistage[389].
Le , première conférence de presse du directeur de la Santé publique sans élus. Depuis le début de la pandémie, les points de presse étaient conjoints, contrairement à l'usage dans les autres provinces du Canada[390].
Le , des convois partant du Québec et des maritimes converge vers Montréal et partent tôt le lendemain matin en direction d'Ottawa pour prendre part au Convoi de la liberté. Sur le bord de certaines routes et sur certains viaducs le long du trajet, des gens se regroupent pour les appuyer[391].
Le , réouverture des salles à manger des restaurants, possibilité de visiter des gens à domicile (2 bulles) et possibilité pour les jeunes de moins de 18 ans de faire des activités sportives à l'intérieur[392].
Février
Le , un convoi de manifestants arrive à Québec, calquant le Convoi de la liberté d'Ottawa ayant débuté une semaine plus tôt. Les autorités de la Ville de Québec ayant tiré des leçons du l'installation à long terme des manifestants à Ottawa, ont interdit l'accès aux poids lourds à certain endroit, et empêche les manifestants d'installer des camps[393],[394].
Le , le gouvernement Legault annonce un plan de déconfinement en 5 dates pour le printemps[395].
Le , Luc Boileau, directeur national de santé publique, révèle que 40 à 50 % des Québécois auraient contracté la maladie depuis le début de la pandémie, dont environ la moitié au cours de la seule cinquième vague[396]. Ces estimations sont considérablement plus élevées que les nombres de cas officiellement enregistrés, soit environ 440 000 au cours de la cinquième vague et 890 000 en tout[396]. Ces chiffres permettent d'estimer que 0,56 % des infectés québécois au variant Omicron sont hospitalisés et que 0,11 % en meurent[397].
Le , on estime à 3 millions le nombre de Québécois ayant contracté la Covid-19 entre le mois de et le [398].
Les mesures décrites dans ces tableaux s'appliquent au Québec dans son ensemble, avec les précisions géographiques qu'on y trouve, et couvrent la période du au . À partir du , le gouvernement du Québec met en place des mesures qui s'appliquent aux régions administratives du Québec et qui sont décrites par le système d’alertes et d’interventions régionales.
↑Cette absence de décès est selon la date rapportée, pas selon la date de décès. En d'autres mots, au 22 juin l'INSPQ n'avait reçu aucune déclaration de décès pour les 24 dernières heures, mais dans les jours suivants, 5 décès ont été déclarés pour cette période (de 5433 à 5438).
↑Sauf indication contraire, toutes les dates sont en 2020 et concernent le territoire du Québec en entier.
↑La date de réouverture est celle où il est légalement permis de le faire, et non pas celle à laquelle les réouvertures seront effectives. Par exemple, les piscines sont de juridiction municipale, alors que la date de réouverture possible a été choisie par le gouvernement du Québec. Cette date est également celle où il est possible de se rendre dans ce lieu, qu'il y ait ou non des mesures qui ne sont pas normalement en place, comme la distanciation physique ou encore la diminution de la fréquentation maximale.
↑Aménagement paysager, pépinières, centres de jardins et piscines
↑À l'exception des snowbirds de retour des États-Unis et qui n'ont pas d'autres options de logement au Québec.
Mesures prophylactiques
Dates[Note 1] de début et de fin des mesures prophylactiques
↑(en) Sean Silcoff, « Medicom to begin manufacturing N95 masks in Canada as foreign countries curb exports », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
↑ Canada, Québec. « Décret concernant le renouvellement de l'état d'urgence sanitaire conformément à l’article 119 de la Loi sur la santé publique ». (version en vigueur : 20 mars 2020) [lire en ligne (page consultée le 24 juillet 2020)]