Élections générales québécoises de 1998
L'élection générale québécoise de 1998 s'est déroulée le afin d'élire les députés de la 36e législature à l'Assemblée nationale du Québec. Il s'agissait de la 36e élection générale depuis la confédération canadienne de 1867. Les brefs ont été émis le . Le Parti québécois (PQ), dirigé par Lucien Bouchard et au pouvoir depuis l'élection de 1994, est reporté au pouvoir. Le gouvernement est dissous le 14 novembre 1998 en prévision des élections, le tout par décret dans la Gazette officielle du Québec[1]. Contexte et enjeuxAprès la défaite serrée du projet d'indépendance du Québec et d'union économique avec le reste du Canada proposé par le Parti québécois lors du référendum de 1995, le chef péquiste Jacques Parizeau démissionne. Lucien Bouchard, alors chef du Bloc québécois à la Chambre des communes du Canada, quitte la politique fédérale pour prendre la direction du Parti québécois et devenir d'office premier ministre du Québec en 1996. Jean Charest, qui mène les troupes du Parti libéral du Québec depuis le 30 avril 1998, arrive également de la scène fédérale, où il avait été chef du Parti progressiste-conservateur du Canada. Il est d'abord perçu comme mal adapté à son nouveau parti et à la politique provinciale ; il réussira plus tard à surmonter cette perception. Bouchard s'engage à tenir un autre référendum pendant son mandat si les « conditions gagnantes » sont réunies. Les sondages lui donnent une bonne marge, mais celle-ci « s'envol[e] en fumée[2] » le jour du scrutin « dans ce que et Bouchard et Charest ont diagnostiqué comme une réticence de l'électorat à offrir au chef du PQ la condition gagnante que serait une vraie victoire[2] ». Le PQ l'emporte en nombre de sièges, mais obtient moins de voix que le PLQ. En définitive, le nombre de sièges remportés par les deux partis principaux est quasiment identique à celui de l'élection précédente de 1994. Le Parti québécois conserve donc un gouvernement majoritaire. Mario Dumont, chef de l'Action démocratique du Québec, réussit à se faire réélire dans sa propre circonscription. Il demeure toutefois, comme à l'élection de 1994, le seul député élu de son parti. Report de l'élection dans la circonscription de MassonExceptionnellement, dans la circonscription de Masson, le vote a été reporté au 14 décembre en raison du décès durant la campagne du candidat du Parti québécois, Yves Blais[3]. SondagesRésultats
Résultats par parti politique
Résultats par circonscription
Voir aussiNotes et référencesNotes
Références
Sources
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