Bien que les premières traces de civilisation datent de la fin de l'Antiquité, on s'accorde à faire remonter sa fondation, par le moine irlandaissaint Colomban, à 610. Le Moyen Âge fut une sombre époque pour Lure ; la ville subit de nombreux pillages fréquemment accompagnés de destructions. Lure était une cité indépendante du comté de Bourgogne (Franche-Comté). En effet, son abbé était prince du Saint-Empire romain germanique soutenu et protégé par l'empereur et les princes de l'Empire. La cité changea souvent protecteur mais il s'agissait principalement des comtes de Bourgogne ou des seigneurs lorrains. La ville fut rattachée à la France et à la Franche-Comté, lorsque cette dernière devint française sous Louis XIV, par les traités de Nimègue (1678 - 1679). Cette histoire tourmentée freina le développement de la ville qui, à plusieurs reprises, se retrouva très endettée. L'une des conséquences de la Révolution française aura été la dissolution de l'abbaye et la vente de son église comme bien national, ce qui mit fin à huit siècles de vie monastique.
Au XIXe siècle, la construction du chemin de fer de la ligne Paris - Mulhouse en 1858 et l'arrivée des entreprises venues d'Alsace-Lorraine permirent enfin à Lure de se développer tant économiquement que démographiquement et de passer du bourg rural et agricole à une ville moderne. Celle-ci est marquée par une désertification des services publics depuis la fin des années 1990. L'exploitation de granulats entre 1948 et 2018 a profondément marqué le paysage par la création d'une quinzaine de gravières-étangs et permis la création de vastes espaces de loisirs (pêche, cyclisme, activités nautiques, parc de jeux). L'activité économique repose essentiellement sur une grande usine de fabrication de panneau en particules de bois pour meubles alimentant notamment Ikea et une importante usine pharmaceutique vétérinaire, siège du groupe Vetoquinol.
Avec ses 233 920 habitants en 2022, Lure demeure prospère notamment grâce à une variété d'activités implantées à proximité d'un axe routier important. La ville est connue pour être la patrie du sapeur Camember, l'un des premiers personnages de la bande dessinée française.
Établie sur la colline de la Motte, la cité s'est développée peu avant le premier millénaire, sous le nom de Castrum Vesulium, au centre de plusieurs anciens camps romains. Siège d'une vicomté puis capitale du bailliage d'Amont, la ville devient rapidement, au fil des siècles, un bourg fortifié, une place commerciale, un centre judiciaire, une cité religieuse et va jusqu'à acquérir des fonctions administratives et politiques, plaçant son importance au niveau national.
Classée « Cité Patrimoine », la ville possède un quartier historique doté d'une architecture distinctive, représentée par de remarquables monuments médiévaux, modernes et contemporains. Pourvue d'un riche patrimoine naturel, la commune bénéficie de sites protégés d'intérêt, en associant plaines, collines et plans d'eaux, conférés par des situations géologiques et topographiques notables et un microclimat. La ville compte une inspection académique, de nombreux établissements culturels de qualité ainsi que plusieurs instituts d'enseignement supérieur réputés.
Capitale européenne de la logistique automobile, Vesoul est le centre mondial des pièces détachés du constructeur PSA Peugeot Citroën. Disposant de chambres consulaires et d'abondantes zones d'activités reconnues, la ville est l'un des principaux pôles commerciaux et industriels de la région. Immortalisée par une chanson de renommée internationale de Jacques Brel, la ville de Vesoul a reçu de multiples labels qui témoignent de l'investissement qu'elle apporte à sa vie commune et de ses progrès économiques et technologiques.
Peuplée par 2 847 habitants en 2017, la commune est composée d'un bourg centre et de plusieurs hameaux situés dans une région particulièrement vallonnée, les Vosges saônoises. Son altitude varie de 353 mètres au centre-ville à 790 mètres en forêt d'Arobert. Elle est traversée par le Rahin ainsi que par deux autres cours d'eau de tailles plus modestes : le Rhien et le Beuveroux.
Le territoire de Ronchamp est occupé dès le IVe siècle av. J.-C. par une tribu gauloise. Les premières mentions de la cité actuelle et de son château remontent au XIIIe siècle. Très marquée par la Seconde Guerre mondiale, Ronchamp a reçu le la croix de guerre 1939-1945.
Le monument le plus célèbre de la commune est la chapelle Notre-Dame du Haut, l'une des œuvres majeures de l'architecture sacrée du XXe siècle. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est construite en pierre et en béton de 1953 à 1955 sur les plans de l'architecte franco-suisse Le Corbusier au sommet de la colline de Bourlémont (474 m) qui surplombe le centre-ville.
Peuplée par 390 habitants en 2014, la commune est située dans une région particulièrement vallonnée, les Vosges saônoises. Son altitude varie de 305 mètres au centre-ville à 589 mètres.
Le village prend place dans un espace rustique, dominé par la forêt du Chérimont qui couvre plus de la moitié de son territoire. Sa ruralité est contrebalancée par un réseau routier dense facilitant les déplacements vers les villes voisines, permettant à plus de 85 % des Clairegouttois de travailler hors de la commune, située au carrefour des trois départements de la Haute-Saône, du Doubs et du Territoire de Belfort.
Fondée durant le Moyen Âge, Clairegoutte a été marquée par le protestantisme, courant fortement présent dans le pays de Montbéliard. Un bénéfique XVIIIe siècle et l'influence de l'exploitation des houillères proches pendant les deux siècles suivants firent de Clairegoutte un centre artisanal prospère dont plusieurs demeures témoignent encore. Le village possède un cœur historique à l'architecture originale et préservée, dont deux ensembles inscrits au patrimoine historique ; un lotissement a été construit en périphérie.
Le canal de la Haute-Saône, encore appelé canal de Montbéliard à la Haute-Saône, est une voie navigable qui débute dans le nord du département du Doubs, traverse la partie sud-ouest du Territoire de Belfort et dont un tronçon, inachevé, est situé dans la partie est de la Haute-Saône.
Le bassin de Champagney (dit aussi réservoir du bois de Champagney) est un réservoir d'eau possédant une retenue est de 13 millions de m3, situé sur le territoire de la commune de Champagney, dans le département Haute-Saône.
La flore du massif des Vosges se répartit entre un étage collinéen, un étage montagnard et un étage subalpin. L'étage collinéen s'étend jusqu'à 500 mètres d'altitude environ. Entre 500 et 1 000 mètres se situe l'étage montagnard, puis au-delà, l'étage subalpin dont le point culminant est le Grand Ballon, à 1 424 mètres. Les différentes conditions environnementales (altitude, climat, topographie, types de sol, etc.) sont à l'origine d'une végétation variée. Du fait de l'orientation nord-sud de la zone montagneuse, il existe un contraste marqué entre l'est et l'ouest, les vents d'ouest apportant les précipitations qui tombent en abondance sur le versant lorrain et les sommets, alors que le versant alsacien est plus sec.
Le massif vosgien est recouvert de forêts à 60 %. À moins de 500 mètres d'altitude, la forêt est de type chênaie-hêtraie. Entre 500 et 1 000 mètres, la chênaie-hêtraie cède la place à la hêtraie-sapinière. Au-delà de 1 000 mètres, le sapin disparaît et laisse la place à la hêtraie d'altitude, composée d'arbres de plus en plus chétifs à mesure qu'on gagne en altitude, et qui finit par être remplacée, à partir de 1 200 mètres environ, par des landes ou alpages appelés localement « hautes chaumes ».
L'exploitation a démarré dans des galeries à flanc de coteaux avant que ne soit creusé le puits Saint-Louis en 1810. Il est le premier véritable puits d'extraction du bassin minier. Les couches de charbon s'enfonçant de plus en plus, les puits se succèdent et sont de plus en plus profonds jusqu’à ce que la compagnie (la Société civile des houillères de Ronchamp) finisse par creuser deux fois de suite le puits le plus profond de France ; le puits du Magny (694 mètres) en 1878 et le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) en 1900. À la nationalisation des mines en 1946, les puits en activité et la centrale thermique sont confiés à Électricité de France. Cette exploitation est aussi marquée par des catastrophes minières, en particulier des coups de grisou.
Après la fermeture en 1958, les sites miniers sont mis en sécurité, les infrastructures sont pour la plupart démolies et les ouvriers sont convertis à d'autres activités. Dans les années 1970 et 1990, le musée de la mine Marcel-Maulini et deux associations sont créés pour préserver la mémoire de ce passé minier ; plusieurs sites sont réaménagés pour devenir visitables.
Le puits est en activité de 1900 jusqu'au début des années 1950 et connait une rénovation en 1928. Sa profondeur est de 1 010 mètres, ce qui en fait le puits de mine le plus profond de France au début du XXe siècle, et le premier à y dépasser la profondeur symbolique de 1 000 mètres. Après que l'on y a exploité la houille pendant près d'un demi-siècle et tenté d'exploiter de l'uranium après la Seconde Guerre mondiale, il fait l'objet de plusieurs tentatives de reconversion, avant de se retrouver en ruine au début du XXIe siècle.
Elle est exploitée par les houillères de Ronchamp de sa construction entre 1906 et 1907 jusqu’à la nationalisation en 1946, elle devient alors propriété d'Électricité de France jusqu'à sa fermeture en 1958. Elle est agrandie deux fois entre 1910 et 1924, pour atteindre une puissance de 30 MW. Sa production annuelle varie alors entre 5 et 37 GWh jusqu'en 1950.
Après sa fermeture en 1958, ses installations sont rapidement démantelées, mais les bâtiments sont lentement démolis tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Des vestiges et des traces subsistent au début du XXIe siècle.
Des vestiges de ces industries (entrées de mines, terrils, voies ferrées, ruines, cité ouvrière, bâtiments reconvertis, cheminée d'usine, dépôt de lindane) subsistent au début du XXIe siècle. Le territoire reste marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement. Le sentier de randonnée intitulé « La Voie du Sel et du Charbon » est inauguré en 2009, pour mettre en valeur ce patrimoine industriel.
Bien qu'exploités assez brièvement par rapport à l'histoire salifère saônoise, les bâtiments sont toujours en état au début du XXIe siècle et sont uniques dans le département, la saline de Gouhenans étant en ruine et celle de Saulnot n’ayant laissé aucune trace. L'exploitation du charbon a laissé, quant à elle, quelques mini-terrils.
Au début du XXIe siècle, il ne reste aucune trace de la saline, mais un square en hommage à Heinrich Schickhardt et à l'exploitation du sel est aménagé au centre du village de Saulnot. Des terrils et puits de mine subsistent à Corcelles.
Le bassin houiller keupérien de Haute-Saône fait partie des bassins houillers des Vosges et du Jura et c'est aussi le plus récent des deux gisements de Haute-Saône d'un point de vue géologique. Il est exploité par des mines de houille entre la fin du XVIe siècle et le milieu du XXe siècle dans le sud-est de la Haute-Saône ainsi que dans le nord du Doubs et du Jura, dans l'est de la France. Cette houille, de mauvaise qualité, car riche en soufre, sert principalement à alimenter des chaudières permettant de concentrer, par évaporation, la saumure des salines locales. Le sel gemme, la pyrite et le gypse sont d'autres ressources tirées du même étage géologique.
Bien qu'il soit exploité plus longtemps et sur un plus grand territoire que le bassin minier de Ronchamp et Champagney, son influence économique et sociale est moindre, sa production étant plutôt artisanale et irrégulière. L'activité atteint son apogée au XIXe siècle, où huit concessions sont accordées entre 1826 et 1845 pour l'exploitation du bassin, dont quatre qui fusionnent en 1879 (Gouhenans, Athesans, Saulnot, et Vy-lès-Lure). La production cumulée de ces dernières concessions atteint 1,16 million de tonnes. Pour faire face aux pénuries dues à l'Occupation et permettre aux industries locales de se maintenir, de nouvelles recherches sont lancées, notamment par le Bureau de recherches géologiques et géophysiques (BRGG) comme dans d'autres petits bassins qui échappent au contingentement de l'occupant. À la fin de l'activité, en 1944, les réserves sont estimées à 0,5 million de tonnes exploitables.
Un petit gisement situé vers le hameau de Mourière est exploité entre 1844 et 1891, mais de façon artisanale avec des couches de faible épaisseur et de piètre qualité. D'importantes réserves de houille formant des couches suffisamment épaisses et de bonne qualité sont découvertes au début du XXe siècle autour de la commune de Saint-Germain. La Première Guerre mondiale puis la Grande Dépression retardent la mise en exploitation et malgré plusieurs initiatives et débats pour lancer l'exploitation dans les années 1950, aucune mine n'est ouverte. Au total, six concessions sont accordées entre 1757 et 1914, dont la moitié finissent par fusionner (Ronchamp, Champagney et Éboulet). L'une restera une petite exploitation artisanale (Mourière) et deux d'entre elles ne sont pas exploitées (Lomont et Saint-Germain).
Cette industrie exploite 20 000 tonnes de pyroschiste d'âgetoarcien entre 1929 et 1936 avec une production industrielle en 1934 employant environ 80 personnes. Cette roche est distillée pour obtenir de l'huile de schiste qui est ensuite raffinée. Un raid automobile est organisé dans les colonies françaises, la « croisière technique africaine », pour promouvoir le carburant.
Des vestiges (pollués) des installations et la zone d'extraction subsistent au début du XXIe siècle, mais les plus importants sont démolis avant 2022.
Occupée au moins depuis le haut Moyen Âge, Mélisey devient au XVe siècle un bourg concentrant toutes les activités de commerce et d'échange de la vallée avant de devenir une petite cité industrielle du textile au XIXe siècle.
Située dans une région particulièrement vallonnée, son altitude varie de 343 mètres au centre-ville à 680 mètres au nord du territoire communal. La population compte 3 674 habitants en 2022. Elle est traversée par le Rahin ainsi que par deux autres cours d'eau plus modestes et le canal de la Haute-Saône, inachevé. Très marquée par la Seconde Guerre mondiale, Champagney a reçu la croix de guerre 1939-1945.
À la fin de la dernière ère glaciaire, il y a 12 000 ans, le retrait du glacier de la Moselle débordant au dessus des Vosges saônoises a formé des surcreusements dans le socle primaire qui recouvrait la région favorisant la formation de tourbières, marécages sur trois plateaux dont l'altitude varie de 310 mètres à 781 mètres.. Au Moyen Âge, l'espace est transformé par l'Homme qui y développe la pisciculture en aménageant des étangs. Ces réserves d'eau sont ensuite utilisé au XIXe et XXe siècle par les industries textiles et papetières locales.
La tourbière de la Grande Pile est une référence pour l'histoire climatique de l'Europe occidentale. Celle-ci fournissant un enregistrement des fluctuations climatiques sur les derniers 135 000 ans. Elle possède également une riche diversité de milieux humides où toutes les phases évolutives d'une tourbière sont représentés. Enfin, elle abrite des espèces rares et menacées.
Cette ascension, dans sa configuration classique, mesure 5,9 km de long à 8,5 % de déclivité moyenne et culmine à 1 035 mètres ; sous sa version longue « super Planche », l’ascension mesure 7 km de long à 8,7 % et culmine à 1 140 mètres. Elle est réputée comme brève mais difficile en raison de ses fortes pentes comprises entre 8 et 20 % voire 24 % en version prolongée.
Créé en 1882, le musée s'est agrandi au fil de son histoire grâce notamment aux donations de bourgeois et de peintres vésuliens. De sa création à 1964, le musée est exclusivement consacré aux beaux-arts. Les premières collections archéologiques ne sont installées qu'à partir de 1964, au moment où de nombreuses fouilles archéologiques sont réalisées dans le département. Au début des années 1980, le musée est transféré de l'hôtel de ville au couvent des Ursulines, rénové à cet effet.
Aujourd'hui, le musée expose plusieurs centaines d'œuvres situées dans quatorze salles (9 salles des beaux-arts et 5 salles d'archéologie), répartis sur deux niveaux. Le musée possède entre autres de nombreuses œuvres du célèbre peintre et sculpteur Jean-Léon Gérôme, natif de Vesoul, et de Pascal Dagnan-Bouveret, décédé à Quincey dans l'agglomération de Vesoul. Le musée porte le label « Musée de France ».
Situé au centre d'une zone de loisirs, le lac dispose d'une plage rénovée, récompensée de la Victoire d'or des victoires du Paysage 2012, ainsi que de multiples équipements sportifs dont une base de voile moderne. Plusieurs compétitions sportives se déroulent au lac chaque année comme le triathlon de Vesoul, des marathons, et des compétitions de pêches. Aussi, le plan d'eau a une périphérie praticable à pied ou à vélo sur environ cinq kilomètres.
Le lac est également le lieu de nombreuses manifestations culturelles et festivités, notamment durant l'été. Tous les ans, les feux d'artifice de la Fête Nationale y sont organisés.
Considéré comme l'un des artistes français les plus célèbres de son temps, Jean-Léon Gérôme est l'un des principaux représentants de la peinture académique du Second Empire. Après avoir connu un succès et une notoriété considérables de son vivant, son hostilité violente vis-à-vis des avant-gardes, et principalement des impressionnistes, le fait tomber dans l'oubli après sa mort. Son œuvre est redécouverte à la fin du XXe siècle et rencontre une postérité inattendue en devenant, entre autres, une source d'inspiration pour le cinéma
Fondé en 1917 sous le nom de Racing-Club Vésulien, le club s'impose rapidement comme l'un des clubs pionniers du football haut-saônois et devient également l'un des meilleurs clubs de la région. Après la guerre, le club se renforça en fusionnant à plusieurs reprises avec d'autres sociétés sportives vésuliennes et en développant ses structures sportives. Dès 1994, le club intègre le championnat national en accédant en CFA 2, le 5e échelon national. Pendant plus de vingt années, le club restera au niveau national en totalisant 9 ans passés en CFA et 12 ans en CFA 2 pour un total de plus de 600 matchs disputés dans ces deux niveaux de championnats nationaux. Au cours de cette période, il est le seul club haut-saônois à évoluer au niveau national, s'imposant ainsi comme club-phare du département.
Le plus long parcours du club en coupe de France fut lors de la saison 2009-2010 puisqu'il s'est hissé en huitième de finale contre le Paris Saint-Germain. Le club a également été 2 fois vainqueur de la coupe de Franche-Comté, 2 fois champion de Division d'Honneur, 3 fois champion de groupe de CFA 2 et 14 fois vainqueur de la coupe de Haute-Saône.
Le festival a pour objectif, à travers la projection d'environ 100 films, de faire découvrir et promouvoir toutes les cinématographies du continent asiatique, le dialogue entre les cultures, la découverte de l'autre par le biais du cinéma. Il a aussi pour but de faire connaître la ville de Vesoul, le département de la Haute-Saône et la région de Franche-Comté.
Classé parmi les dix premières manifestations cinématographiques de France, le FICA de Vesoul est le doyen des festivals asiatiques d’Europe et, est le seul des festivals asiatiques européens à s’intéresser à l’Asie dans sa totalité géographique, du Proche à l'Extrême-Orient de l’Oural au Pacifique et du Canal de Suez à l’Océan Indien. Lors de ses dernières éditions il a attiré plus de 32 000 spectateurs le plaçant à la première place des rendez-vous incontournables du cinéma asiatique.
Le Sport à Vesoul est particulièrement renommé et diversifié notamment grâce au multiples clubs réputés et équipements sportifs d'importance que compte la ville-préfecture de la Haute-Saône. Vesoul a été élue « Ville la plus sportive de France » en 2001. En partenariat avec l'office municipal des sports, la commune compte plus de 8 000 sportifs licenciés dans environ 70 clubs de sports différents, qui se partagent plus de 80 disciplines, dont certaines sont uniques dans le département. La ville dénombre plusieurs clubs de sports nationalement renommés tels que le Football Club de Vesoul, le Cercle sportif Vesoul Haute-Saône et l'Avant-garde de la Motte.
La ville de Vesoul totalise environ 70 équipements sportifs différents dont les principaux sont le stade René-Hologne, construction permettant la pratique de plusieurs sports et la maison des associations, complexe sportif comprenant de multiples salles spécifiques. La commune organise chaque année deux événements sportifs majeurs : le triathlon de Vesoul et la semaine de la pétanque. De nombreux sportifs ont évolué dans des clubs sportifs vésuliens, c'est le cas du pilote professionnel Stéphane Peterhansel et de l'athlète Julien Casoli.
La présence de nombreuses infrastructures, de clubs sportifs notables et d'une politique favorisant le pratique du sport font de la ville de Vesoul, une commune impliquée dans la vie sportive.