Les Hilotes ou Ilotes (en grec ancienΕἵλωτες / Heílôtes) sont les serfs de Sparte. Il ne faut pas les confondre avec des esclaves-marchandises, qui existent par ailleurs mais qui sont plutôt rares. L'hilotisme se rencontre également dans d'autres sociétés grecques, comme la Thessalie, la Crète ou encore la Sicile.
L’esclavage a été une composante essentielle du développement du monde grec antique pendant toute son histoire. Il est considéré par les Anciens non seulement comme indispensable, mais encore comme naturel : même les stoïciens ou les premiers chrétiens ne le remettront pas en cause.
L’étude de l’esclavage en Grèce antique pose des problèmes méthodologiques non négligeables. La documentation est disparate et très fragmentaire, concentrée sur la cité d’Athènes. Aucun traité ne porte spécifiquement sur le sujet. Les plaidoyers judiciaires du IVe siècle av. J.-C. ne s’intéressent à l’esclave qu’en tant que source de revenus. La comédie décrit des esclaves de comédie, la tragédie des esclaves de tragédie. Il est difficile de distinguer avec certitude un esclave d’un artisan dans la production iconographique ou parmi des stèles. Même la terminologie est souvent vague.
Jean Dugain, né le et décédé après 1787, fut l’un des plus célèbres chasseurs d’esclaves actifs sur l’île de La Réunion dans le courant du XVIIIe siècle alors que celle-ci était encore une coloniefrançaise de l’océan Indien connue sous le nom d’île Bourbon. À ce titre, il parcourut de nombreux territoires des Hauts jusqu’alors inexplorés et devint une référence en la matière pour les autorités insulaires, qui n’hésitèrent pas à faire appel à lui pour des missions de reconnaissance.
C’est ainsi qu’il fut le premier homme blanc à assister à une éruption volcanique du Piton de la Fournaise en surplomb de l’Enclos Fouqué, la dernière caldeira formée par ce volcan actif. En outre, il fut peut-être également le premier colon à atteindre le sommet du Piton des Neiges, le plus haut sommet montagneux de l’île, ou au moins à le fréquenter régulièrement.
Oronoko, ou Oroonoko dans sa version originale anglaise, est un bref roman écrit par Aphra Behn et publié en 1688. L’ouvrage, dont le héros est un Africain réduit en esclavage au Suriname dans les années 1660, a trait à une histoire d’amour tragique et s’inspire des nombreuses expériences vécues par l’auteur elle-même dans les coloniessud-américaines. Il a été souvent affirmé, notamment par Virginia Woolf, qu’Aphra Behn fut la première vraie femme de lettres de la littérature anglaise. Sans que cela soit entièrement vrai, il semble néanmoins incontestable qu’elle fut la première femme à exercer professionnellement ses activités d’auteur dramatique et de romancière. Oronoko fait partie à ce titre des plus anciens romans écrits en langue anglaise, et occupe une place de choix dans la littérature de la Restauration anglaise.
Pasion (en grec ancienΠασίων / Pasíôn) est un célèbre banquier athénien de l'époque classique (vers 430-370 av. J.-C.). Sa trajectoire et celle de sa famille sont caractéristiques d'une ascension sociale réussie, du statut d'esclave à celui de citoyen et liturge. Les sources disponibles à son propos, essentiellement judiciaires, dessinent le portrait d'un personnage talentueux parfois mêlé à des affaires complexes à la limite de la légalité.
L’abolition de l'esclavage est, au Royaume-Uni, un processus particulièrement précoce qui trouve son aboutissement en 1833. Il s'explique notamment par l'émergence dès la fin du XVIIIe siècle d'un puissant mouvement abolitionniste, notamment dans les milieux non-conformistes. Ces sociétés visaient, dans un premier temps, à abolir uniquement la traite, en escomptant que son abandon entraînerait le dépérissement progressif et graduel du système esclavagiste fondé sur elle. La propagande très efficace diffusée par ces sociétés abolitionnistes rencontra un écho certain au sein de l'opinion publique britannique, écho concrétisé dans la production de pétitions spectaculaires comme les affectionnaient les milieux radicaux britanniques de cette époque. Ces pétitions étaient ensuite présentées au Parlement pour appuyer l'action de ceux de ses membres qui militaient pour l'abolition, tel William Wilberforce.
L'abandon de la traite fut obtenu en 1807, celui de l'esclavage lui-même en 1833, notamment grâce à l'action de l'Anti-Slavery Society. Cependant, dans le souci de préserver l'équilibre économique des colonies antillaises britanniques, la loi opta pour une sortie graduelle de l'esclavage. Ainsi, pendant une période, variable selon les catégories d'individus, d'« apprentissage » de la liberté, les esclaves devaient fournir un travail non rémunéré à leur ancien maître. L'émancipation définitive et généralisée n'intervint que le ...