Alkarab, soit le nom retenu par l’UAI, est l’arabe الكرب al-Karab donné au couple τυ Peg dans le ciel arabe traditionnel. Figurant chez al-Tizīnī (1533) pour τυ Peg[10],[11]. Dans un premier temps, il est transcrit ‘AlKerb vel AlKereb’ par Thomas Hyde dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1665)[12], Puis, par l’intermédiaire du philologue Friedrich Wilhelm Lach (1796) qui retranscrit ’el-kerb’[13], nous lisons le nom El Kerb, toujours pour le couple τυ Peg dans l’Uranographia de Johann Elert Bode (1801)[14]. Dans un second temps, الكرب al-Karab est une nouvelle fois transcrit Al Karab’ par Richard Allen (1899), et toujours affecté au couple τυ Peg[15]. Mais Jack W. Rhoads (1971) en fait le nom Alkarab qu’il affecte cette fois à la seule étoile υ Peg[16]. C’est sous ces deux formes et leurs variantes qu’il circule sur la toile.
↑ abc et d(en) J. R. Ducati, « VizieR Online Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2237, (Bibcode2002yCat.2237....0D)
↑ a et b(en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « VizieR Online Data Catalog: Bright Star Catalogue, 5th Revised Ed. (Hoffleit+, 1991) », VizieR On-line Data Catalog: V/50. Originellement publié dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode1995yCat.5050....0H)
↑ a et b(en) R. O. Gray, M. G. Napier et L. I. Winkler, « The Physical Basis of Luminosity Classification in the Late A-, F-, and Early G-Type Stars. I. Precise Spectral Types for 372 Stars », The Astronomical Journal, vol. 121, no 4, , p. 2148 (DOI10.1086/319956, Bibcode2001AJ....121.2148G)
↑ (la) Johann Elert Bode, Uranographia, sive astrorum descriptio viginti tabulis aeneis incisa ex recentissimis et absolutissimis astronomorum observationibus, Berlin : apud autorem, 1801, pl. X.