Eta Pegasiη Pegasi
(Matar)
Désignations Eta Pegasi (η Peg / η Pegasi, Êta Pegasi) dans la Désignation de Bayer est une étoile de la constellation de Pégase. Elle porte le nom Matar, approuvé par l’Union astronomique internationale (UAI)[2]. Eta Pegasi est de type spectral G2II-III et a une magnitude apparente de 3,1. Elle est située à approximativement 215 années-lumière de la Terre. C'est une binaire spectroscopique, qui possède une compagne proche de type F0V. Il y a également 2 étoiles de type G un peu plus éloignées dont on ignore si elles sont gravitationnellement liées à la paire principale. Nomenclature et histoireDu ciel des Arabes à l’UAIMatar, son nom officialisé par l'UAI, est, au départ, l’arabe سعد مطر Saᶜd Maṭar, appellation qui entre dans la longue série des Suᶜūd, les fameuses « Propices », et affectée au couple ζξ Peg dans le ciel arabe traditionnel, c’est-à-dire le ciel formé sur la base des manāzil al-qamar ou « stations lunaires »[3],[4]. Le second terme du nom traditionnel, soit l’arabe مطر Maṭar, apparaît comme un nom de personne toujours porté de nos jours et correspond, dans l’Antiquité arabe, à un nom de divinité liée à la pluie, laquelle se dit en arabe al-maṭar[5]. C’est à partir de la transcription Sa’d Mátar, donnée par Thomas Hyde (1665) dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437)[6], que le nom a été formé, et cela en deux temps. Nous avons d’abord, par l’intermédiaire du philologue Friedrich Wilhelm Lach (1796), lequel retranscrit ‘sa’d mathar‘[7], le nom Sa’d mathar pour le couple ηο Peg dans l’Uranographia de Johann Elert Bode (1801)[8]. Nous avons immédiatement après le nom Matar, limité à η Peg par Giuseppe Piazzi (1814) [9]. Relevé par Richard Allen (1899) [10] qui contribue à sa popularisation, c’est ce dernier qui prend le pas sur le précédent dans les catalogues du XXe siècle[11],[12]. En chineη Peg est 离宫四, soit « la 4e étoile » de l'astérisme 离宫 (pinyin : Ligōng), « Partir (?) du Palais »[13]. Notes et références
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