Unterseeboot UC-36

Unterseeboot UC-36
Type Sous-marin mouilleur de mines
Classe UC II
Histoire
A servi dans  Kaiserliche Marine
Constructeur Blohm & Voss, Hambourg
Commandé
Lancement
Commission
Statut Éperonné et coulé par un navire français le
Équipage
Équipage 3 officiers, 23 matelots
Caractéristiques techniques
Longueur
Maître-bau
  • 5,22 m
  • coque pressurisée : 3,65 m
Tirant d'eau 3,65 m
Déplacement
Propulsion
Vitesse
  • 11,6 nœuds (21,5 km/h) en surface
  • 6,8 nœuds (12,6 km/h) en plongée
Profondeur 50 m
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action
  • 10180 milles marins (18850 km) à 7 nœuds (13 km/h) en surface
  • 54 milles marins (100 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) en plongée

L'Unterseeboot UC-36 est un sous-marin (U-Boot) mouilleur de mines allemand de type UC II utilisé par la Kaiserliche Marine pendant la Première Guerre mondiale. Le U-boot a été commandé le et lancé le . Il a été mis en service dans la marine impériale allemande le sous le nom de UC-36. En cinq patrouilles, l'UC-36 a coulé 24 navires, soit par ses torpilles, soit par les mines qu’il a posées. L'UC-36 a été éperonné et coulé par le vapeur français Molière au large d’Ouessant le 21 mai 1917[1].

Conception

Sous-marin de type UC II, l'UC-36 avait un déplacement de 427 tonnes en surface et de 509 tonnes en plongée. Il avait une longueur hors tout de 50,35 m, un maître-bau de 5,22 m et un tirant d'eau de 3,65 m. Le sous-marin était propulsé par deux moteurs diesel 6 cylindres à quatre temps produisant chacun 300 ch (220 kW), soit un total de 600 ch (440 kW), et par deux moteurs électriques produisant 460 ch (340 kW), actionnant deux arbres d'hélice.

Le sous-marin avait une vitesse maximale de 11,9 nœuds (22,0 km/h) en surface et de 6,6 nœuds (12,2 km/h) en immersion. Son autonomie était de 10180 milles marins (18 850 km) à 7 nœuds (13 km/h) en surface, et de 60 milles marins (110 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) en immersion. Il lui fallait 48 secondes pour plonger, et il était capable d’opérer à une profondeur maximale de 50 mètres[2].

L'UC-36 était équipé de trois tubes lance-torpilles de 500 mm, un à l’arrière et deux à l’avant, avec sept torpilles, et d’un canon de pont de 8,8 cm SK L/30. Mais son arme principale était ses six puits de mine de 1 000 mm portant dix-huit mines UC 200. Son effectif était de vingt-six membres d’équipage[2].

Affectations

Commandants

Date Nom Nationalité Tonnage Destin
12 février 1917 West Drapeau de la Norvège Norvège 378 Coulé
17 mars 1917 Russia Drapeau du Danemark Danemark 1617 Coulé
19 mars 1917 Kong Inge Drapeau de la Norvège Norvège 867 Coulé
19 mars 1917 Brode Drapeau de la Norvège Norvège 2363 Coulé
22 mars 1917 Hugin Drapeau de la Norvège Norvège 1395 Coulé
24 mars 1917 L'Amérique Drapeau de la France France 489 Coulé
25 mars 1917 Baynaen Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 3227 Coulé
25 mars 1917 Étoile Polaire Drapeau de la France France 33 Coulé
25 mars 1917 Léontine Drapeau de la France France 201 Coulé
23 avril 1917 Savio Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie 1922 Coulé
24 avril 1917 Kenilworth Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 2735 Coulé
24 avril 1917 La Providence Drapeau de la France France 272 Coulé
25 avril 1917 Hirondelle Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 1648 Coulé
27 avril 1917 Verjø Drapeau de la Norvège Norvège 1002 Coulé
28 avril 1917 Condor Drapeau de l'Empire russe Empire russe 3565 Coulé
18 mai 1917 Camberwell Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 4078 Coulé
18 mai 1917 Elford Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 1739 Coulé
18 mai 1917 HMT Lucknow  Royal Navy 171 Coulé
20 mai 1917 Dana Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 182 Coulé
20 mai 1917 Mientje Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 120 Coulé
20 mai 1917 Tijuca Drapeau du Brésil Brésil 2304 Coulé
21 mai 1917 Ferdinand A. Drapeau de la France France 2062 Coulé
30 mai 1917 Corbet Woodall Drapeau du Royaume-Uni United Kingdom 917 Coulé
14 juin 1917 Nirefs Drapeau de la Grèce Grèce 4080 Coulé

Notes et références

  1. (en) Guðmundur Helgason, « UC 36 - German and Austrian U-boats of World War One - Kaiserliche Marine », sur Uboat.net (consulté le ).
  2. a et b Gröner 1991, p. 31-32.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes