Phrases R : R68 : Possibilité d’effets irréversibles. R20/21/22 : Nocif par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R36/37/38 : Irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau.
Phrases S : S22 : Ne pas respirer les poussières. S26 : En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un spécialiste. S36 : Porter un vêtement de protection approprié.
Un défaut dans la production de BH4 et/ou un défaut dans l'enzyme dihydroptéridine réductase (DHPR) provoque une phénylcétonurie de type IV, aussi bien que des dystonies sensibles à la dopamine.
Ce cofacteur permet, en se couplant à une enzyme, la nitric oxide synthase (NOS), la formation de monoxyde d'azote (NO), composé qui a un rôle important en biologie humaine, intervenant notamment dans la vasomotricité (constriction ou dilatation des vaisseaux sanguins)[2].
Le diabète sucré induit un déficit du BH4 en favorisant la dégradation de la guanosine triphosphate cyclohydrolase-1[3].
La tétrahydrobioptérine est synthétisée à partir de la guanosine triphosphate via deux composés intermédiaires. L'enzyme clé est la Guanosine triphosphate cyclohydrolase-1[5].
Le BH4 peut être secondairement oxydé en dihydrobioptérine[6] (BH2), ce dernier perdant ses propriétés de cofacteur. La dihydrofolate réductase permet, par ailleurs, la conversion de la dihydrobioptérine en BH4, maintenant un rapport BH4/BH2 stable[7].
Utilisation en tant que traitement
Le BH4 étant instable aux températures usuelles[2], un dérivé, épimère actif, a été fabriqué, la saproptérine, utilisée dans certaines formes de phénylcétonurie[8].
↑ a et b(en) Cunnington C et Channon KM, « Tetrahydrobiopterin: pleiotropic roles in cardiovascular pathophysiology' », Heart, no 96, , p. 1872-1877 (résumé)
↑(en) Levy HL, Milanowski A, Chakrapani A et al., « Efficacy of sapropterin dihydrochloride (tetrahydrobiopterin, 6R-BH4) for reduction of phenylalanine concentration in patients with phenylketonuria: a phase III randomised placebo-controlled study », Lancet, no 370, , p. 504–10 (résumé).