En Guinée, le soso est l'une des trois langues nationales les plus parlées avec le pular et le malinké. Elle est la langue la plus comprise en Guinée. Utilisée dans les musiques, à la Radio, dans la presse, dans les lieux importants.
Le soso est écrit à l'aide de l'alphabet latin depuis le XIXe siècle. Une nouvelle orthographe a été adoptée lors du Séminaire sur la réforme du système de transcription des langues guinéennes (-)[4].
La morphologie soso utilise uniquement un suffixe (-e) pour les noms qui indiquant le pluriel. Les verbes utilisent quatre affixes (-ma, -xi, -fe et -∅) et six marqueurs d'objet (bara, naxaa, xa, naxab, nu, na) indiquant le temps ou l'aspect[8].
Fory Bah, Sosoxui, Livre du stagiaire, Corps de la Paix, (lire en ligne)
Chantal Enguehard et Soumana Kané, « Langues africaines et communication électronique : développement de correcteurs orthographiques », dans Collectif, Penser la Francophonie Concepts, Actions et Outils linguistiques, AUF, Éditions des Archives Contemporaines (EAC), (ISBN2-914610-25-4, lire en ligne)
Maurice Houis, Étude descriptive de la langue susu, Dakar, Ifan, (lire en ligne)
(en) International Institute of African Languages Cultures, Alphabets for the Mende, Temne, Soso, Kono and Limba languages, Londres, International Institute of African Languages Cultures,
Institut de recherches linguistiques appliquées, Le nouvel alphabet des langues guinéennes, Conakry, Institut de recherches linguistiques appliquées,
Ph. Lacan, Grammaire et dictionnaire français-soussou et soussou-français, Conakry et Bordeaux, Adrien Maisonneuve pour la Mission Catholique et Procure des Pères du Saint-Esprit, , 404 p.
Aboubacar Touré, Parlons soso : langue et culture du peuple de la Guinée maritime, Éditions l’Harmattan, , 205 p. (ISBN978-2-7475-6764-0)
Valentin Vydrine, « Sur l’écriture mandingue et mandé en caractères arabes (mandinka, bambara, soussou, mogofin) », Bulletin d’Études Linguistiques Mandé, no 33, (lire en ligne)
(en) Brad Willits, « A Grammar of a Susu Xutuba », Rivista annuale dell’associazione Ethnorêma, anno III no 3, , p. 1-45 (lire en ligne)