Le mano est parlé au nord-est du Liberia dans le comté de Nimba et au sud-est de la Guinée dans les préfectures de Nzérékoré, Lola et Yomou. En 2012, le nombre totale de locuteurs est estimé à 305 000 personnes au Liberia et 85 000 personnes en Guinée[1].
Écriture
Le mano est écrit avec l’alphabet latin. Il n’y a pas d’orthographe standardisée.
Plusieurs orthographes sont utilisées par la communauté mano, les missionnaires, le LIBTRALO, l’Église catholique, dont certaines découlent de l’Alphabet national guinéen[2].
Alphabet mano de Khachaturyan, Carbo et Mamy (2022)[2]
a
b
ɓ
d
e
ɛ
f
g
gb
gw
i
k
kp
kw
l
m
n
ŋ
ŋw
ɲ
o
ɔ
p
s
t
u
v
w
y
z
Khachaturyan, Carbo et Mamy (2022) notent les voyelles nasales à l’aide du tilde souscrit ‹ a̰, ɛ̰, ḭ, ɔ̰, ṵ ›[2] tandis que d’autres orthographes utilisent le tilde suscrit sur la voyelle ‹ ã, ɛ̃, ĩ, ɔ̃, ũ ›[3] et d’autres font suivre la voyelle par la lettre n ‹ an, ɛn, in, ɔn, un ›.
(en) Peter de Zeeuw et Rexanna Kruah, A learner directed approach to Mano : a handbook on communication and culture with dialogs, texts, cultural notes, exercises, drills and instructions, Michigan State University, African Studies Center,
Maria Khachaturyan, « Grammaire du mano », Mandenkan : Bulletin d’études linguistiques mandé, no 54, (ISSN0752-5443 et 2104-371X, lire en ligne)
Maria Khachaturyan, Matilda Carbo et Pe Mamy, « Dictionnaire mano-français suivi d’un index français-mano », Mandenkan : Bulletin d’études linguistiques mandé, no 67, , p. 45-278 (ISSN0752-5443 et 2104-371X, lire en ligne)
(en) Vern C. Neal, Beginning Mano : a course for speakers of English, Peace Corps et San Francisco State College, Liberian Language Research Project,