Parmi les premières exécutions publiques connues de la Romance op. 36, on relève en tout cas le salle Herz, où elle est jouée par Lichtlé, le à la société musicale La Trompette, jouée par Ernest de Munck et Camille Saint-Saëns, et le , jouée par Joseph Stennebruggen accompagné de l'Orchestre municipal de Strasbourg dirigé par Saint-Saëns[5].
Le matériel de la version avec orchestre est publié en 1878 par Durand, et le conducteur d'orchestre en 1897[5],[2].
Structure et analyse
La Romance, d'une durée moyenne d'exécution de quatre minutes environ[6], est en fa majeur, à , Moderato, et fait 93 mesures[3]. Elle est de forme ternaire, se rapprochant de la coupe d'une aria da capo, la dernière partie étant presque littéralement une reprise de la première partie[6]. La deuxième partie, quant à elle, est plus animée et comprend des dynamiques plus appuyées[6].
Camille Saint-Saëns : Les sonates pour instruments à vent, Gilbert Coursier (cor) et Annie d'Arco (piano), Arpège 1975, réédition Calliope 2004 (CAL 4819) et Indésens Records 019, 2013[7].
Camille Saint-Saëns : Musique de chambre avec vents, CD 1, André Cazalet (cor) et Laurent Wagschal (piano), Indésens Records 010, 2010[8].
(en) Sabina Teller Ratner, Camille Saint-Saëns 1835-1921 : A Thematic Catalogue of his Complete Works, vol. I : The Instrumental Works, Oxford University Press, , 628 p. (ISBN0-19-816320-7).
Fabien Guilloux, « Le cor est un instrument merveilleux », dans Fabien Guilloux et Emanuele Marconi (dir.), Un souffle de modernité ! : Camille Saint-Saëns et les instruments à vent, Le Musée des instruments à vent / Institut de Recherche en Musicologie, , 295 p. (ISBN978-2-9573-5291-3), p. 120-121.