La classe de luminosité de NGC 4051 est II-III et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 1[1]. Sa luminosité dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 5,25 × 109 (109,72) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 7,94 × 109 (109,90)[6].
À ce jour, 22 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 13,714 ± 2,903 Mpc (∼44,7 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, cette distance est peut-être plus près de sa distance réelle que la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 4051 est une galaxie spirale de type SBbc dans la bande B et de type SBb dans la bande H. Elle présente une source nucléaire ponctuelle intégrée dans bulbe elliptique. Le bulbe est traversé par une barre proéminente qui est alignée avec le grand axe du bulbe. La galaxie présente un motif spiral comprenant plusieurs bras, dont les deux bras dominants émergent aux extrémités de la barre. On observe également l'existence de deux bras moins lumineux, l'un débute à l'extrémité ouest du bulbe et l'autre semble se former à partir de la bifurcation du bras principal sud. Les bras sont riches en zones de formation d'étoiles[10].
Trou noir supermassif
Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir central de NGC 4051 est de 1,35 x 106 (106,13)[11].
Selon un article publié en un trou noir supermassif dont la masse est de (1,91 ± 0,78) x 106 se trouve au centre de NGC 4051[12].
Selon une étude publiée en et basée sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 4051, on obtient une valeur de 107,4 (25 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[13].
Selon une étude publié en , la masse du trou noir central de NGC 4051 est 1,64 +0,67 -0,55*106[14]
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 4151 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,13 /an et de 0,88 /an
[15].
Supernovas
Trois supernovas ont été découvertes dans NGC 4051 : SN 1983I, SN 2003ie et SN 2010br[16].
SN 1983I
Cette supernova a été découverte le par Kielkopf et al.. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé[17].
SN 2003ie
Cette supernova a été découverte le par l'astronome amateur britannique Ron Arbour[18]. Cette supernova était de type II[19].
Plusieurs galaxies des six groupes de Garcia ne figurent pas dans la liste du groupe de M101 de Mahtessian. Il y a plus de 120 galaxies différentes dans les listes des deux auteurs. Puisque la frontière entre un amas galactique et un groupe de galaxie n'est pas clairement définie (on parle de 100 galaxies et moins pour un groupe), on pourrait qualifier le groupe de M101 d'amas galactique contenant plusieurs groupes de galaxies.
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↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
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↑Jong-Hak Woo et Urry, « ACTIVE GALACTIC NUCLEUS BLACK HOLE MASSES AND BOLOMETRIC LUMINOSITIES », The Astrophysical Journal, vol. 579, , p. 46 pages (lire en ligne [PDF])
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↑M. Yu. Piotrovich, Yu. N. Gnedin, N. A. Silant'ev, T. M. Natsvlishvili et S. D. Buliga, « A polarimetric method for measuring black hole masses in Active Galactic Nuclei », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 454, no 1, , p. 1157-1160 (DOI10.1093/mnras/stv2047, Bibcode2015MNRAS.454.1157P, lire en ligne [PDF])
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↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )