La classe de luminosité de NGC 4030 est II-III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1]. La luminosité de la galaxie NGC 4030 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 3,63 × 1010 (1010,56) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 4,37 × 1010 (1010,64)[6].
À ce jour, 16 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 21,919 ± 5,395 Mpc (∼71,5 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 4030 pourrait être d'environ 35,1 kpc (∼114 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 4030 est de type Sb dans la bande B et Sab dans la bande H. Le noyau de NGC 4030 est encastré dans un vaste bulbeelliptique. NGC 4030 présente un motif spiralé cotonneux avec au moins trois bras. Ceux-ci sont inégaux et vaporeux, montrant des signes de la présence de poussière dans la bande H. Le disque interne est parsemé de nœuds de formation d'étoiles. Le disque externe semble présenter aucune activité[10].
Des observations réalisées par la suite à l'observatoire de Las Campanas ont montré que cette supernova était de type IIP[12]. L'étoile qui a donné naissance à la supernova était une géante rouge dont la masse était comprise entre 8,5 et 16,5 fois la masse du Soleil[12].
Groupe de NGC 4030
NGC 4030 est la plus brillante et la plus grosse galaxie d'un petit groupe qui porte son nom. Le groupe de NGC 4030 compte au moins quatre galaxies. Les trois autres galaxies du groupe sont UGC 6970, UGC 6978 et UGC 7000[13].
↑P. Grosbø et H. Dottori, « Star formation in grand-design, spiral galaxies », Astronomy & Astrophysics, vol. 542, , p. 22 pages (DOI10.1051/0004-6361/201118099, lire en ligne)
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/368640, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑ a et bRyan Chornock, Alexei V. Filippenko, Weidong Li et Jeffrey M. Silverman, « LARGE LATE-TIME ASPHERICITIES IN THREE TYPE IIP SUPERNOVAE », The Astrophysical Journal, vol. 713#2, , p. 1363-1375 (DOI10.1086/313771, lire en ligne)
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)