La présence d'une barre est visible sur l'image prise par l'étude DSS, mais elle est absente sur celle du télescope spatial Hubble. Inversement, les anneaux sont seulement visibles sur l'image prise par le télescope Hubble.
À ce jour, sept mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 22,344 ± 28,156 Mpc (∼72,9 millions d'al)[5]. Une des sept mesures égale à 85,5 Mpc est à l'origine de l'écart type supérieur à la moyenne de cet échantillon. Si on ne tient compte que des six autres mesures, on obtient une valeur de 11,818 ± 4,544 Mpc (∼38,5 millions d'al) ce qui est presque égal à la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'ici cela donne une mauvaise valeur.
Un double disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté deux disques de poussière autour du noyau de NGC 4371. La taille du demi-grand axe des deux disques est estimée à 100 pc (~325 années-lumière)[6].
Trou noir supermassif au centre de NGC 2787
Une étude[7] a été réalisée en 2008 sur la dispersion des vitesses de 76 galaxies. La connaissance de la dispersion des vitesses permet de connaitre la présence d'un trou noir supermassif au centre d'une galaxie et d'en estimer sa masse. Selon cette étude, la masse du trou noir supermassif de NGC 2787 serait de 4,1+0,4 −0,5 × 107.
Selon une autre étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 2787 serait comprise entre 17 et 82 millions de [8].
Notes et références
Notes
↑Les données utilisées par le site NASA/IPAC sont basées uniquement sur des publications scientifiques et, en ce qui concerne le diamètre des galaxies, elles sont parfois inexactes. Le calcul de tous les diamètres est basé sur la moyenne des mesures de distances indépendantes du décalage vers le rouge, lorsqu'elles existent. Certaines fois, l'écart type des échantillons est plus grand que la moyenne et souvent il vaudrait mieux choisir la distance de Hubble pour faire ce calcul. Ici par exemple, la moyenne des seot mesures indépendantes est de 22,344 ± 28,156 Mpc (∼72,9 millions d'al) en raison d'une sept mesures égale à 85,5 Mpc. En enlevant cette mesure, on obtient une distance de 11,818 ± 4,544 Mpc (∼38,5 millions d'al). Si on utilise cette valeur pour calculer le diamètre, on obtient une valeur d'environ 12,0 kpc (∼39 100 al) au lieu de 22,75 kpc indiqué sur le site.
↑(en) T. M. Heckman, « An optical and radio survey of the nuclei of bright galaxies - Activity in normal galactic nuclei », Astronomy and Astrophysics, vol. 87, nos 1-2, , p. 152-164 (lire en ligne)
↑S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne)
↑Alister W. Graham, « Populating the galaxy velocity dispersion - supermassive black hole mass diagram: A catalogue of (M_bh, sigma) values », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 25 #4, , p. 167-175 (DOI10.1071/AS08013, Bibcode2008PASA...25..167G, lire en ligne)
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « Upper Limits On The Masses Of 105 Supermassive Black Holes From Hubble Space Telescope/Space Telescope Imaging Spectrograph Archival Data », The Astrophysical Journal, vol. 692#1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)