Avec une magnitude visuelle apparente de 13,4, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 250 mm pour l'observer[4]. Comme elle est éloignée des principales étoiles du ciel, elle pourrait être difficile à repérer sans un dispositif numérique de recherche.
La nébuleuse NGC 2610 est éloignée des étoiles les plus brillantes. L'étoile la plus brillante à proximité est D Hya dont la magnitude visuelle est de 4,32[8]. La nébuleuse est à environ 4,0 degrés au sud-ouest de cette étoile.
Caractéristiques
Distance, taille et vitesse
Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[9]. La parallaxe de NGC 2610 est égale à 0,578 5 ± 0,059 6 mas[7], ce qui correspond à une distance de 1729 +199 −161 pc.
Selon les sources, la taille apparente de la nébuleuse est comprise entre 0,573'[5],[6] et de 0,70′[3], ce qui, compte tenu de la distance et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle de 1,07 ± 0,21 al.
La concentration de poussière dans la nébuleuse est élevée. Elle est distribuée elliptiquement et elle est entourée d'un halo de faible intensité lumineuse. La distribution de la poussière semble plus compatible avec une nébuleuse planétaire de type anneau que bipolaire[13].
Notes et références
Notes
↑dimension : min = 1 729 - 161 pc x (3,2616 al/pc) x ((0,573/60)°) x (3,1416/180) = 0,852 al max = 1 729+199 pc x (3,2616 al/pc) x ((0,7/60)°) x (3,1416/180) = 1,280 al, d'où dim = 1,07 ± 0,21.
↑La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente et D la distance en parsec.
↑ a et bLetizia Stanghellini, Richard A. Shaw et Eva Villaver, « The Magellanic Cloud Calibration of the Galactic Planetary Nebula Distance Scale », The Astrophysical Journal, vol. 689, no 1, , p. 33 pages (DOI10.1086/592395, lire en ligne [PDF])
↑M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114, , p. 269 (Bibcode1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
↑R A Pignata, W A Weidmann, E O Schmidt, A Mudrik et A Mast, « Dust distribution in planetary nebulae », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 528, no 1, , p. 459-480 (DOI10.1093/mnras/stad3568, Bibcode2024MNRAS.528..459P, lire en ligne [PDF])