La classe de luminosité de NGC 2748 est II-III et elle présente une large raie HI[1]. La luminosité de la galaxie NGC 2748 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,35 × 1010 (1010,13) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,78 × 1010 (1010,25)[6].
À ce jour, 21 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 19,048 ± 2,719 Mpc (∼62,1 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 2748 pourrait être d'environ 20,7 kpc (∼67 500 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Trou noir supermassif
Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 2748 serait comprise entre 16 et 44 millions de [8].
Si on se base sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 3628, on obtient une valeur de 107,0 (10 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[9].
Selon une troisième étude réalisée auprès de 76 galaxies par Alister Graham en 2008, le bulbe central de NGC 2748 renferme un trou noir supermassif dont la masse est estimée à 4,8+3,8 −3,9 x 107[10].
Supernova
Deux supernovas ont été découvertes dans NGC 2748 : SN 1985A et SN 2013ff[11].
Cette supernova a été découverte le par Raffaele Belligoli et Flavio Castellani du groupe ISSP (Italian Supernovae Search Project)[13] ainsi que par l'astronome amateur italien Giancarlo Cortini[14]. Cette supernova était de type Ic[15].
Groupe de NGC 2655
NGC 2748 fait partie du groupe de NGC 2655. Les autres galaxies de ce groupe sont NGC 2591, NGC 2715 de même que les galaxies UGC 4466, UGC 4701 et UGC 4714[16]. Cinq de ces huit galaxies sont aussi indiquées[17] sur le site de Richard Powell, « Un Atlas de L'univers ».
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
↑Alister W. Graham, « Populating the galaxy velocity dispersion – supermassive black hole mass diagram: A catalogue of (Mbh, σ) values », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 25#4, , p. 167-175, table 1 page 174 (DOI10.1088/1009-9271/5/4/002, Bibcode2005ChJAA...5..347A, lire en ligne)
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)