Gouvernement Kilman VGouvernement Kilman V
Le cinquième gouvernement de Sato Kilman est le conseil des ministres du Vanuatu en exercice depuis le . Les deux premiers gouvernements de Sato Kilman ne sont plus reconnus en raison de l'annulation par la Cour suprême du Vanuatu le de l'élection du Premier ministre du , si bien que le gouvernement de 2011 à 2012, dit « gouvernement Sato Kilman III », est le premier dirigé par ce Premier ministre à avoir une valeur officielle. Le , trois députés de la majorité soutenant le Premier ministre Joe Natuman rejoignent l'opposition, qui fait chuter ce gouvernement par une motion de censure. Sato Kilman devient Premier ministre[1]. CoalitionIl est composé d'une coalition formée à la suite de la chute du gouvernement Joe Natuman, fondée sur des membres de la précédente majorité (le PPP, le MRC, le Natatok) et des forces jusque-là dans l'opposition (mais qui avait gouverné jusqu'en 2014, à savoir la Confédération verte, l'UPM, le Groupe Iauko, le Nagriamel, le PRV, par exemple), et comprenant 29 députés sur 52 :
CompositionLa composition du gouvernement est la suivante.
Crise et finAccusé par la justice d'avoir soudoyé des députés pour renverser Natuman, et ainsi permettre l'élection de Sato Kilman, le vice-premier ministre Moana Carcasses Kalosil est reconnu coupable de corruption, aux côtés de treize autres députés de la majorité parlementaire (dont plusieurs ministres), le [2]. Moana Carcasses est condamné à quatre ans de prison fermes ; les ministres Paul Telukluk (Affaires foncières), Tony Nari (Infrastructures) et Serge Vohor (Affaires étrangères) à trois ans de prison fermes chacun ; et le ministre Willie Jimmy (Finances) à vingt mois de prison avec sursis, étant le seul des accusés à avoir plaidé coupable. Les neuf autres députés sont chacun condamné à trois ans de prison ferme. Ces condamnations entraînent automatiquement la destitution des concernés, qui perdent leur siège de député, privant le gouvernement de majorité au Parlement[3],[4]. Ils sont par ailleurs tous condamnés, Willie Jimmy compris, à une peine d'inéligibilité de dix ans[5]. Sato Kilman ayant refusé de former un gouvernement d'union nationale avec l'opposition, le président de la République Baldwin Lonsdale dissout le Parlement le [6]. Des élections anticipées se tiennent en . Charlot Salwai forme un gouvernement de coalition de dix partis, tandis qu'Ishmael Kalsakau devient le chef de l'opposition parlementaire, avec Sato Kilman pour second[7]. Voir aussiArticles connexesLiens externes
Références
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