Élections législatives vanuataises de 2016

Élections législatives vanuataises de 2016
52 sièges du Parlement
(majorité absolue : 27 sièges)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 200 159
Votants 114 204
57,06 % en diminution 9
Blancs et nuls 1 141
Joe Natuman – Vanua'aku Pati
Voix 13 463
11,91 %
Sièges obtenus 6 en diminution 2
Serge Vohor – Union des partis modérés
Voix 10 999
9,73 %
Sièges obtenus 6 en augmentation 1
Terre et Justice – Ralph Regenvanu
Voix 8 376
7,41 %
Sièges obtenus 7 en augmentation 3
Le parlement à l'issue des élections
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Sato Kilman
PPP
Charlot Salwai
MRC

Des élections législatives se tiennent au Vanuatu le . Il s'agit de renouveler l'ensemble des cinquante-deux sièges du Parlement (monocaméral), au suffrage universel direct. Ce sont des élections anticipées, le Parlement élu en octobre 2012 avec un mandat de quatre ans ayant été dissous par le président de la République, Baldwin Lonsdale, en , à la suite de la condamnation de quinze députés pour corruption[1].

Le , la nouvelle assemblée porte Charlot Salwai du parti de centre-droit Réunification des mouvements pour le changement à la tête d'un large gouvernement de coalition.

Contexte

La législature 2012-2015 a vu se succéder plusieurs gouvernements. Le Parlement élu en 2012 confie initialement à Sato Kilman (Parti progressiste populaire), le premier ministre sortant, la tâche de former un gouvernement. Le , toutefois, une majorité alternative s'impose. Kilman est contraint de démissionner ; Moana Carcasses Kalosil (Confédération Les Verts Vanouatou) devient premier ministre[2]. Le , le Parlement démet Carcasses, et le remplace par Joe Natuman (Vanua'aku Pati)[3]. Le , Kilman parvient à constituer une majorité au Parlement pour contraindre Natuman à la démission, et reprend la tête du gouvernement[4].

Le , quinze députés de la majorité parlementaire de Sato Kilman sont condamnés pour corruption. Le vice-Premier ministre Moana Carcasses Kalosil est reconnu coupable d'avoir soudoyé les quatorze autres quelques mois plus tôt pour qu'ils votent la destitution du gouvernement de Joe Natuman. Carcasses est condamné à quatre ans de prison ferme. Le ministre des Travaux publics Tony Nari, à trois ans et demi de prison. Le ministre des Finances Willie Jimmy, le seul accusé à avoir plaidé coupable, reçoit une peine de vingt moins de prison avec sursis. Les autres (Marcellino Pipite, président du Parlement ; Serge Vohor, ministre des Affaires étrangères ; Paul Telukluk, ministre des Terres ; Thomas Laken, ministre du Changement climatique ; Tony Wright, ministre de la Jeunesse et des Sports ; et les simples députés Pascal Iauko, Jonas James, John Amos, Steven Kalsakau, Silas Yatan, Arnold Prasad et Jean-Yves Chabot) sont tous condamnés à trois ans de prison[5],[6]. Les quatorze députés condamnés à trois ans ou plus de prison perdent immédiatement leur siège de député[7]. Le Premier ministre Kilman n'ayant pas de majorité pour gouverner et ayant refusé de former un gouvernement d'union nationale avec l'opposition, le président de la République, Baldwin Lonsdale, dissout le Parlement le , et annonce des élections législatives anticipées[8].

Système électoral

Les députés sont élus pour quatre ans au vote unique non transférable dans des circonscriptions électorales de un à sept sièges. Lorsqu'un seul siège est en jeu, le vote prend de fait la forme d'un scrutin uninominal majoritaire à un tour[9],[10].

Après l'élection, les nouveaux députés doivent choisir un nouveau premier ministre, ou bien renouveler leur confiance dans le premier ministre sortant, Sato Kilman.

Difficultés

L'annonce d'élections anticipées, avec un calendrier serré, n'a pas permis une mise à jour complète des listes électorales. Ainsi, les citoyens ayant atteint l'âge de 18 ans entre et la date du scrutin, et qui auraient donc été en droit de voter, sont exclus car ils n'ont pas pu être ajoutés aux listes. Par ailleurs, des citoyens décédés n'ont pas été retirés des listes, notamment dans les circonscriptions des îles rurales isolées, où il n'y a parfois pas de registre officiel des décès. Pour autant, la mission d'observation électorale envoyée par le Commonwealth des nations à la demande du Vanuatu, et dirigée par l'ancien premier ministre bahaméen Hubert Ingraham, indique que les élections se sont déroulées sans souci majeur[11].

Partis et candidats

Partis et dirigeants

Depuis les élections de 1987, aucun parti n'a pu remporter une majorité absolue de sièges au Parlement, en raison de la fragmentation et de la multiplication des partis politiques. La composition du prochain gouvernement dépendra donc de la coalition qui se mettra en place, en fonction des forces en présence.

Le Vanua'aku Pati et l'Union des partis modérés étaient initialement les deux grands partis du pays - le premier étant principalement anglophone et se réclamant d'un socialisme mélanésien, tandis que le second, francophone, était davantage conservateur. Ces différences se sont quelque peu estompées, permettant aux partis de se retrouver au sein d'un même gouvernement. Ces deux mouvements ont en outre connu des sécessions ; le Parti national unifié et le Parti républicain, notamment, étaient à l'origine des factions dissidentes du Vanua'aku Pati et de l'UPM, respectivement. Le Parti progressiste mélanésien est également le fruit de dissidents ayant quitté le Vanua'aku Pati[12].

Les quinze députés condamnés pour corruption sont interdits de participation à cette élection, étant interdits d'exercer tout mandat public pendant dix ans[1].

Pour ces élections, 263 candidats se présentent, dont 50 sans étiquette et les autres représentant vingt-sept partis politiques différents[13]. Il y a seulement huit femmes parmi les candidats - deux de moins qu'en 2012[14].

Principaux partis et dirigeants[15]
Parti Dirigeant Circonscription
Terre et justice Ralph Regenvanu Port Vila
Union des partis modérés Serge Vohor non candidat
Vanua'aku Pati Joe Natuman Tanna
Parti national unifié Ham Lini Pentecôte
Nagriamel Havo Molisale Malo et Aore
Réunification des mouvements pour le changement Charlot Salwai Pentecôte
Parti du développement national Christopher Emelee îles Banks et Torres
Parti progressiste populaire Sato Kilman Malekula
Parti travailliste Joshua Kalsakau Éfaté
Parti démocrate libéral Willie Jimmy Port Vila

Résultats

Comme à l'accoutumée, aucun parti n'approche de la majorité absolue des sièges. Les deux partis « historiques » (le Vanua'aku Pati de l'ancien Premier ministre Joe Natuman, et l'Union des partis modérés privé de son dirigeant Serge Vohor condamné pour corruption) talonnent le jeune parti Terre et Justice de Ralph Regenvanu, arrivé en tête. Le premier ministre et le chef de l'opposition sortants, Sato Kilman et Joe Natuman, conservent chacun leur siège de député. Kilman est toutefois le seul député de son propre parti, le Parti progressiste populaire, à être élu. Aucune femme n'est élue[16].

Après quatre mandats de député, l'ancien président du Parlement Philip Boedoro est largement battu dans sa circonscription de Maewo par le « magnat du transport maritime » Ian Wilson, candidat sans étiquette représentant une association locale[17],[18]. Robert Bohn, ancien ministre de la Justice, le seul acquitté parmi les députés accusés de corruption, mais condamné aux États-Unis en 2005 pour racket et blanchiment d'argent[19],[20], est battu dans sa circonscription à Epi[17]. À Tongoa, où le député sortant John Amos est en prison pour corruption, les citoyens ont élu son cousin et partisan Kalo Pakoasongi Lano[18]. Willie Jimmy, chef du Parti démocrate libéral et député sortant à Port Vila, reconnu coupable de corruption mais condamné avec sursis, est battu et perd son siège.

Résultats nationaux

Résultats des législatives vanuataises de 2016[21]
Partis Voix % Sièges +/-
Vanua'aku Pati 13 463 11,91 6 en diminution 2
Union des partis modérés 10 999 9,73 6 en augmentation 1
Terre et justice 8 376 7,41 7 en augmentation 3
Parti national unifié 6 196 5,48 4 en stagnation
Parti progressiste populaire 5 469 4,84 1 en diminution 5
Groupe Iauko 4 979 4,40 4 en augmentation 1
Parti du développement national 4 942 4,37 2 Nv
Parti présidentiel 4 234 3,74 1 en augmentation 1
Nagriamel 4 128 3,65 3 en stagnation
Réunification des mouvements pour le changement 3 887 3,44 3 en stagnation
Parti Natatok démocrate populaire et autochtone 3 024 2,67 1 en diminution 1
Confédération verte 2 851 2,52 2 en diminution 1
Parti des dirigeants 2 459 2,17 1 Nv
Parti républicain 1 975 1,75 0 en diminution 1
Parti travailliste 1 780 1,57 1 en augmentation 1
Parti démocrate libéral 1 565 1,38 0 en diminution 1
Parti fraternel mélanésien 1 465 1,30 1 en augmentation 1
Parti national 1 284 1,14 0 en diminution 1
Unité pour le changement 1 261 1,12 0 Nv
Parti de l'espoir 1 180 1,04 0 Nv
Parti des services populaires 1 032 0,91 1 en stagnation
Parti progressiste mélanésien 992 0,88 0 en diminution 2
Alliance des modérés 701 0,62 0 Nv
Parti progressiste du développement 597 0,53 0 en diminution 1
13 autres partis (moins de 0,50 % chacun) 3 320 2,94 0 -
Indépendants 20 904 18,49 8 en augmentation 4
Votes valides 113 063 99,00
Votes blancs et invalides 1 141 1,00
Total 114 204 100 52 en stagnation
Abstention 85 955 42,94
Inscrits / participation 200 159 57,06

Par circonscription

Les résultats sont les suivants[22] :

Ambae : 3 députés

Député sortant[6] Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Richard Mera VP oui Jacob Mata Nagriamel
James Bule PNU oui Jay Ngwele groupe Iauko
Peter Vuta sans étiquette oui Alickson Vira Natatok

Ambrym : 2 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Maki Simelum VP oui Albert Abel Williams Terre et justice
Bruno Tao Leingkon PNU oui Bruno Tao Leingkon PNU

îles Banks et îles Torrès : 2 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Christopher Emelee VNDP oui Christopher Emelee VNDP
Dunstan Hilton PPP oui Jack Wona VNDP

Éfaté (hors Port-Vila) : 4 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Steven Kalsakau RMC non : déchu Norris Kalmet UPM
Alfred Carlot Natatok oui Joshua Kalsakau Parti travailliste
Gillion William Terre et justice oui Gillion William Terre et Justice
Nato Taiwia PPM oui Jerry Kanas sans étiquette

Le décompte initial donne Nato Taiwia réélu, et Gillion William battu. Un recompte des voix accordé par les tribunaux inverse ce résultat au mois d'avril, et déclare Gillion William réélu avec trois voix d'avance. Ceci confère au parti Terre et Justice le plus grand nombre de sièges au Parlement, et consolide la majorité gouvernementale[23].

Épi : 2 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Robert Bohn PDPV oui Isaac Daniel Tongoliu sans étiquette
Isaac Hamariliu PPP oui Seule Simeon UPM

Luganville : 2 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Kalvao Moli sans étiquette oui Matai Seremiah sans étiquette
George Wells PPP oui Marc Ati groupe Iauko

Maewo : 1 député

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Philip Morris Boedoro VP oui Ian Wilson sans étiquette

Malekula : 7 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Sato Kilman PPP oui Sato Kilman PPP
Esmon Saimon PPM oui Esmon Saimon VP
Daniel Nalet Terre et justice oui John Sala Terre et Justice
Jérôme Ludvaune UPM oui Jérôme Ludvaune UPM
Don Ken Parti des services populaires oui Don Ken Parti des services populaires
Paul Telukluk RMC non : déchu Marcelino Barthelemy RMC
Kaltaliu Simeon VP oui Gracia Chadrack sans étiquette

Malo et Aore : 1 député

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Havo Molisale Nagriamel oui Havo Molisale Nagriamel

Paama : 1 député

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Jonas James Natatok non : déchu Fred William Taso Terre et justice

Pentecôte : 4 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Ham Lini PNU oui Ham Lini PNU
Charlot Salwai RMC oui Charlot Salwai RMC
David Tosul PPP oui (mais pour le parti Terre et Justice) Sailas Bule PNU
Tony Nari VP
(élu sous l'étiquette du Groupe Iauko)
non : déchu François Chani PNU

Port-Vila : 6 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Ralph Regenvanu Terre et Justice oui Ralph Regenvanu Terre et Justice
Kenneth Natapei[24] VP oui Kenneth Natapei VP
Tony Wright UPM non : déchu Ishmael Kalsakau UPM
Moana Carcasses Kalosil Vert non : déchu Kalo Seule Vert
Willie Jimmy Démocrate libéral non : déchu Jean-Pierre Nirua sans étiquette
Jean-Yves Chabot Vert non : déchu Ephraim Kalsakau sans étiquette

Santo : 7 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Samson Samsen Nagriamel oui Samson Samsen PPV
Marcellino Pipite Républicain non : déchu Rick Mahe RMC
Serge Vohor UPM non : déchu Ronald Warsal VP
John Lum Nagriamel oui Gaetan Pikioune Nagriamel
Arnold Prasad Vert non : déchu Edwin Amblus Parti fren mélanésien
Alfred Maoh Terre et Justice oui Alfred Maoh Terre et Justice
Hosea Nevu VP
(élu sous l'étiquette du Groupe Iauko)
oui Hosea Nevu groupe Iauko

Shepherds : 1 député

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Toara Daniel Kalo Vert oui Toara Daniel Kalo Vert

îles du sud[25] : 1 député

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Tesei John Nawai VP non Tomker Naling UPM

Tanna : 7 députés

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Silas Yatan UPM non : déchu Nakou Natuman UPM
Pascal Iauko VP
(élu sous l'étiquette du Groupe Iauko)
non : déchu Johnny Koanapou VP
Richard Ruan Namel sans étiquette oui Jotham Napat PDV
Thomas Laken sans étiquette non : déchu Tom Noam sans étiquette
Bob Loughman VP oui Bob Loughman VP
Morkin Stevens PNU oui (mais pour l'Union des partis modérés) Andrew Solomon Napuat Terre et Justice
Joe Natuman VP oui Joe Natuman VP

Tongoa : 1 député

Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
John Amos PPP non : déchu Kalo Pakoasongi Lano groupe Iauko

Formation d'un gouvernement

Début février, les trois partis arrivés en tête s'accordent en vue de former une coalition, avec l'appui de plusieurs autres partis dont le Parti national unifié, la Confédération verte et Nagriamel. Ils s'entendent sur la nécessité de réformer le système politique afin d'empêcher les changements d'allégeance et les motions de défiance qui caractérisent la vie politique du pays depuis les années 1990[26].

Le Parlement procède à l'élection du Premier ministre le . Dix partis politiques s'unissent en une coalition. Charlot Salwai, à la tête du parti Réunification des mouvements pour le changement, qui dispose de trois sièges, est le seul candidat au poste de Premier ministre, et est approuvé à ce poste par les voix de quarante-six députés sur cinquante-deux. Sa coalition inclut notamment le Vanua'aku Pati et le parti Terre et Justice ; Salwai, issu de la minorité francophone, est perçu comme un candidat de compromis entre les partis nationalistes, principalement anglophones, et les partis francophones de centre-droit[27]. Esmon Saimon, du Vanua'aku Pati (centre-gauche, nationaliste), est par ailleurs élu à la présidence du Parlement[28].

Ishmael Kalsakau (UPM) devient le chef de l'opposition parlementaire, secondé par Sato Kilman (Parti progressiste populaire), tandis que Christophe Emelee (Parti du développement national du Vanuatu) est le chief whip de l'opposition[29].

Suites

Le , un mois après l'élection, Havo Molisale, député de la circonscription Malo et Aore pour le parti Nagriamel, décède subitement. Une élection partielle a lieu le pour pourvoir le siège vacant[30]. Elle est remportée par Uri Warawara, le candidat du parti Terre et Justice, qui obtient 30 % des voix, devant notamment le candidat sans étiquette George Wells, ancien président du Parlement[31].

Le , Jerry Kanas, député d'Éfaté, décède d'une crise cardiaque. Il avait été élu sans étiquette avant de rejoindre le Parti des dirigeants de Vanuatu[32]. Début septembre, Edwin Kalorisu, de ce même parti, remporte l'élection partielle pour lui succéder[33].

Le Vanua'aku Pati ayant quitté le gouvernement et rejoint l'opposition en cours de législature, le président du Parlement, Esmon Saimon, quitte la présidence pour siéger avec les autres membres de son parti. Début , les députés élisent à cette fonction Seule Simeon, issu de la Réunification des mouvements pour le changement, le parti du Premier ministre[34].

Notes et références

  1. a et b (en) "Vanuatu Supreme Court invokes constitution to ban 15 MPs from office as election date set", Australian Broadcasting Corporation, 7 décembre 2015
  2. (en) "Vanuatu MPs select Greens’ leader as new prime minister", Radio New Zealand International, 23 mars 2013
  3. (en) "Vanuatu elects new PM after Moana Carcasses Kalosil loses no-confidence vote", Australian Broadcasting Corporation, 14 mai 2014
  4. "Du changement à la tête du Vanuatu", Radio Australia, 11 juin 2015
  5. (en) "Vanuatu court sentences MPs, including former PMs Carcasses and Vohor, to jail for corruption", Australian Broadcasting Corporation, 22 octobre 2015
  6. a et b Liste des députés de la 10e législature, Parlement du Vanuatu
  7. "Calls for Vanuatu PM to step down in wake of MPs' jailing", Radio New Zealand, 23 octobre 2015
  8. (en) "Vanuatu's president dissolves parliament after MPs convicted of bribery", Australian Broadcasting Corporation, 24 novembre 2015
  9. (en) Site officiel du Parlament du Vanuatu
  10. (fr) Constitution du Vanuatu
  11. (en) "Vanuatu election: More than 200,000 vote in snap election after bribery scandal", Australian Broadcasting Corporation, 23 janvier 2016
  12. (en) Les partis politiques du Vanuatu, Université du Pacifique Sud
  13. « Élections au Vanuatu », Nouvelle-Calédonie 1re, 11 janvier 2016
  14. « L'actu du Pacifique en bref », Radio Australie, 12 janvier 2016
  15. Liste des candidats et de leurs partis, Vanuatu Daily Digest, 11 janvier 2016
  16. (en) "No women win seats in Vanuatu's snap general election", Australian Broadcasting Corporation, 24 janvier 2016
  17. a et b (en) "Surprising early results in Vanuatu election", Radio New Zealand, 23 janvier 2016
  18. a et b (en) "Independents lead unofficial results", Vanuatu Daily Post, 23 janvier 2016
  19. (en) "Vanuatu bank shocked at conviction of ex-director", Radio New Zealand, 3 novembre 2005
  20. (en) United States v Bohn, Cour d'appel du 6e circuit fédéral des États-Unis, 6 juin 2008
  21. "Party results – 2016 Vanuatu General Election", Vanuatu Daily Digest, 1er février 2016
  22. (en) Résultats des élections de 2016, Vanuatu Daily Digest, 1er janvier 2016
  23. (en) "One more MP for Vanuatu's GJP", Radio New Zealand, 25 avril 2016
  24. Élu député lors d'une élection partielle en octobre 2015. N'a jamais siégé, le Parlement ayant été dissous avant qu'il ne puisse prêter serment.
  25. Cette circonscription recouvre les îles de la province de Taféa, hormis l'île de Tanna.
  26. (en) "Two-thirds of Vanuatu MPs agree to try and form govt", Radio New Zealand, 3 février 2016
  27. (en) "Charlot Salwai elected Vanuatu PM", Radio New Zealand, 11 février 2016
  28. (en) ""Charlot Salwai sworn in as Prime Minister", Vanuatu Daily Register, 11 février 2016
  29. (en) Liste des députés de la 11e législature, Parlement de Vanuatu
  30. (en) "Unofficial results - Graon Mo Jastis Party leading Malo Aore by-election", Radio New Zealand, 30 juin 2016
  31. (en) "GJP’s Warawara wins Malo/Aore by-election", Loop Vanuatu, 30 juin 2016
  32. (en) "Vanuatu MP Jerry Kanas dies", Radio New Zealand, 25 juin 2019
  33. (en) "Kalorisu wins Vanuatu by-election", Radio New Zealand, 4 septembre 2019
  34. (en) "Vanuatu PM denies lack of consultation over proposed reform", Radio New Zealand, 9 septembre 2019

Voir aussi