Élections législatives vanuataises de 2012
Des élections législatives se sont tenues au Vanuatu le [1],[2],[3],[4]. Les résultats définitifs ne sont connus que la semaine suivante[5]. Le premier ministre est choisi par le nouveau Parlement le [6]. Il y a deux candidats. Le premier ministre sortant, Sato Kilman, est maintenu à son poste, ayant pu constituer une majorité parlementaire. Il reçoit l'appui de 29 députés (lui-même compris). Son rival Edward Natapei est soutenu par 23 députés (lui-même compris)[7]. Par ailleurs, George Wells (Parti progressiste populaire) est élu Président du Parlement, également par 29 voix contre 23 (pour Tony Wright de l'Union des partis modérés)[8]. ![]() Système électoralIl s'agit de renouveler l'ensemble des cinquante-deux sièges du Parlement (monocaméral). Les députés sont élus au suffrage universel direct par les citoyens, dans des circonscriptions électorales élisant chacune entre un et sept représentants au vote unique non transférable. Le mandat de chaque législature est de quatre ans[9],[10] Après l'élection, les nouveaux députés choisiront alors un premier ministre, ou bien renouvelleront leur confiance dans le premier ministre sortant, Sato Kilman. Partis et candidatsPartis et dirigeantsDepuis les élections de 1987, aucun parti n'a pu remporter une majorité absolue de sièges au Parlement, en raison de la fragmentation et de la multiplication des partis politiques. La composition du prochain gouvernement dépendra donc de la coalition qui se mettra en place, en fonction des forces en présence. Le premier ministre sortant, Sato Kilman, du Parti progressiste populaire, dirige actuellement un gouvernement de coalition intégrant des ministres du Parti national unifié, de l'Union des partis modérés (dissidents), du Vanua'aku Pati, du Parti républicain et de la Confédération des Verts Vanuatu (ainsi qu'un député sans étiquette, Don Ken)[11]. Tous les partis ayant au moins deux députés sont ainsi représentés au gouvernement[12]. Chaque parti devrait présenter ses propres candidats. Le Vanua'aku Pati et l'Union des partis modérés étaient initialement les deux grands partis du pays - le premier étant principalement anglophone et se réclamant d'un socialisme mélanésien, tandis que le second, francophone, était davantage conservateur. Ces différences se sont quelque peu estompées, permettant aux partis de se retrouver au sein d'un même gouvernement. Ces deux mouvements ont en outre connu des sécessions ; le Parti national unifié et le Parti républicain, notamment, étaient à l'origine des factions dissidentes du Vanua'aku Pati et de l'UPM, respectivement. Le Parti progressiste mélanésien est également le fruit de dissidents ayant quitté le Vanua'aku Pati[13]. En amont de cette élection, le Vanua'aku Pati est à nouveau divisé. L'un de ses députés, Harry Iauko, n'en reconnaît pas la direction, revendiquant celle-ci pour lui-même. Il est soutenu par le député Willie Reuben Abel[15],[16]. Iauko et ses partisans, n'ayant pas pu s'approprier l'étiquette du parti pour l'élection, se présentent finalement sous l'étiquette « Groupe Iauko »[17]. L'Union des partis modérés est également divisée. Certains de ses députés ayant rejoint le gouvernement Kilman contre la volonté de la direction du parti, ils furent exclus du parti fin 2011 (décision confirmée par un congrès du parti en ). Il s'agit de Steven Kalsakau (ministre des Terres), Charlot Salwai (ministre de la Justice) et du simple député Raphael Worwor, qui se retrouvèrent ainsi sans étiquette[18]. Ces dissidents songèrent un temps à rejoindre la Confédération des Verts Vanuatu, puis annoncèrent qu'ils constituaient un nouveau mouvement appelé « UPM pour le changement »[19]. Début , la Cour suprême leur interdit d'utiliser l'étiquette « UPM », de quelque manière que ce soit[20]. Ils se présentent finalement sous l'étiquette « Mouvement de réunification pour le changement » (RMC). Maxime Carlot Korman, à la tête du Parti républicain, fut exclu du Parlement en en raison de « décisions anticonstitutionnelles » qu'il avait prises lorsqu'il était président du Parlement. Il était à ce moment le vétéran du Parlement - le seul député à avoir été élu et réélu sans discontinuité depuis la première élection législative en 1979, à la veille de l'indépendance. Il avait été le premier francophone à accéder au poste de premier ministre, en 1991. En , il fut évincé de la tête du parti[21]. Nagriamel est l'un des rares mouvements politiques datant de l'ère coloniale, étant apparu dans les années 1960. Concentré sur l'île d'Espiritu Santo, il n'a jamais eu plus d'un député, jusqu'à ce qu'il en obtienne un second, Yoan Simon, grâce à une élection partielle en 2009. Simon fut toutefois bientôt exclu du parti pour avoir apporté son soutien au gouvernement, et rejoignit alors le Parti travailliste[27],[28],[29]. Nagriamel présente six candidats, dont quatre à Santo[30]. La Fédération Vemarana, autrefois mouvement sécessionniste lié à Nagriamel, est représentée dans cette élection par un unique candidat, Yankee Stevens, fils de Jimmy Stevens, le fondateur des deux mouvements à la fin de la période coloniale[30]. Namangi-Aute est un mouvement régionaliste de Malekula, datant également de l'ère coloniale, et représenté depuis 2002 par un unique député, Paul Telukluk[13]. Il devait présenter trois candidats à cette élection[31], mais Telukluk rejoignit finalement le Mouvement de réunification pour le changement, et Namangi Aute ne présenta aucun candidat[17]. Le Parti travailliste, à l'instar de ses homonymes dans d'autres pays, constitue la branche politique d'organisations syndicales. Il est représenté depuis 2005 par un unique député, Joshua Kalsakau ; en , le député Yoan Simon rejoignit le parti, lui apportant pour la première fois un second député. En , c'était au tour du député Samson Samsen (élu sous l'étiquette des Républicains) de rejoindre les rangs des Travaillistes[29],[13]. Ralph Regenvanu, ministre de la Justice et des Affaires sociales évincé du gouvernement en pour s'être opposé à l'entrée du pays dans l'Organisation mondiale du commerce, présentera des candidats du Parti terre et justice, qu'il a fondé en et dont il est pour le moment l'unique député[2],[32]. Willie Jimmy, ancien ministre des Finances et ambassadeur en République populaire de Chine, candidat malheureux aux élections de 2008 sous la bannière du Parti national unifié, a fondé, en , le Parti libéral de Vanuatu, et compte présenter douze candidats à travers le pays. Le parti défend une libéralisation accrue de l'économie[33]. Daniel Molisa, chef coutumier, a lancé en le Parti de l'Alliance démocratique et de la libération pour le changement du Vanuatu, pour prendre part aux élections[34]. Le Parti pour le développement progressiste du Vanuatu a été fondé en par Robert Bohn, « investisseur » américain naturalisé vanuatais. L'objectif affiché du parti est de « répondre au besoin de développement de la population dans le secteur rural sans l'aide du gouvernement national »[35]. Bohn est le seul candidat de son parti à l'élection[36],[37]. Annonce des candidatsLe , la Commission électorale annonce la liste des 174 candidatures validées. À la surprise générale, la liste omet le premier ministre Sato Kilman, l'ancien premier ministre Barak Sopé, l'ancien président du Parlement Dunstan Hilton, ou encore l'ancien ambassadeur vanuatais en République populaire de Chine Willie Jimmy. La Commission précise que ces personnes (entre autres) doivent régler diverses dettes envers l'État dans les soixante-douze heures pour que leurs candidatures soient validées[38],[39]. Cette même journée, Sato Kilman paie la somme de 13 000 000 vt (≈110 000 €), correspondant à ses loyers impayés pour logement public depuis 1994[40]. La liste finale contient 346 candidats, représentant 32 partis politiques ; 65 de ces candidats sont sans étiquette. L'Union des partis modérés présente le plus de candidats (30), suivie par le Vanua'aku Pati (28)[41]. Parmi les 346 candidats, 17 sont des femmes - dont la seule députée sortante, Eta Rory (représentant maintenant le Parti travailliste)[42]. Kilman, Sopé, Hilston et Jimmy sont tous inclus sur la liste des candidats[36]. CampagneVue d'ensemble![]() Pour la première fois, des réunions sont organisées dans diverses circonscriptions pour permettre aux électeurs d'interpeller leurs députés, et à ceux-ci de débattre en public en amont de l'élection. Ces réunions / débats sont retransmis à la radio et à la télévision[43],[44]. Le , le théâtre Wan Smolbag et le Pacific Institute of Public Policy (en) organisent un débat entre les dirigeants ou représentants de dix partis. Ce débat, « le premier de ce genre au Vanuatu », permet au modérateur (Kiery Manassah) d'interroger les candidats sur leurs propositions en matière de santé, d'éducation et de politique économique. Il est transmis en direct à la télévision et à la radio, et retransmis une nouvelle fois trois jours plus tard. L'Institut dit toutefois regretter, après le débat, que la majorité des candidats se soient contentés de généralités plutôt que d'expliquer en détail la mise en pratique de leurs propositions. Participent au débat : Jeff Joel Patunvanu (Nagriamel), Wendy Himford (Parti chrétien-démocrate), Reith Bule (Parti populaire des villageois du Vanuatu), Silas Hakwa (Parti de l'action populaire), Williamson Obed Naros (Parti du développement progressiste du Vanuatu), Daniel Molisa (Parti libéral pour le changement et Alliance démocratique du Vanuatu), Ati George Sokomanu (Parti présidentiel du Vanuatu), Barak Sopé (Parti progressiste mélanésien), Ralph Regenvanu (Parti terre et justice), et George Nipiku (Association populaire Nasuman)[45]. En outre, le Pacific Institute of Public Policy publie (en bichelamar, puis également en anglais) un comparatif des propositions des vingt-trois partis avec lesquels l'Institut a pu s'entretenir, en matière de politiques d'économie, de santé, d'éducation, de réforme gouvernementale, de décentralisation et de politique concernant la propriété et l'usage de la terre. L'Institut note également si les partis ont des propositions détaillées sur tel ou tel sujet, ou bien uniquement des affirmations de principes. Ainsi, par exemple, le Parti républicain apparaît comme le seul ayant des propositions concrètes concernant l'enseignement en école maternelle ; seul le Parti national unifié propose des mesures détaillées sur la construction ou l'équipement des hôpitaux ; et seul le Parti terre et justice s'engage de manière précise sur la formation du personnel de santé[46],[47]. La campagne officielle démarre le , date de la publication de la liste des candidats par la commission électorale, et s'achève le 24, une semaine avant le scrutin[48]. Les thèmes de campagne incluent « la question foncière et les transactions qui y sont liées », notamment la question de la vente controversée de terres à des compagnies étrangères, et « l’insécurité (et les évasions à répétitions de prisonniers, souvent suivies de vagues de criminalité de plus en plus grave) »[48]. Propositions par partiLes propositions formulées par les différents partis incluent les promesses ou idées suivantes[49] : Vanua'aku Pati Parti national unifié Terre et Justice Confédération verte Parti progressiste populaire Nagriamel Parti travailliste Parti républicain Parti démocrate libéral Mouvement de réunification pour le changement Parti Natatok ![]() ![]() ScrutinIl y a 192 632 inscrits sur les listes électorales - un chiffre qu'interroge Transparency International, puisque cela correspond environ à 80 % de la population, alors que « c'est l'une des plus jeunes populations du monde »[50]. Avec 121 792 votants, le taux de participation est de 63 %. Il est plus élevé dans les zones rurales que dans les deux villes (Port-Vila et Luganville, où il dépasse à peine 50 %[51]. Un petit nombre d'observateurs électoraux sont envoyés par l'Australie, la Chine, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l'Union européenne, pour suivre le déroulement du scrutin dans les principales îles : Éfaté, Santo et Tanna[50]. À Santo, certains bureaux de vote sont fermés en raison de fortes pluies, et l'élection a lieu le 31[5]. RésultatsLes résultats officiels sont constatés le et publiés le lendemain[52]. Comme à l'accoutumée depuis les années 1990, aucun parti ne s'approche de la majorité absolue des sièges (27) ; le Vanua'aku Pati, en tête, n'en obtient que 8. Un gouvernement de coalition doit donc être formé. Le Pacific Institute of Public Policy publie, après l'annonce prévisionnelle des résultats, un « jeu de construction d'une coalition », permettant aux utilisateurs de faire glisser les différents partis sur les bancs du gouvernement ou de l'opposition jusqu'à ce que suffisamment de partis soient réunis pour former une majorité[53]. Le , un « Mémorandum de compréhension » est signé par neuf partis, essentiellement issus de la majorité sortante, dans le but de constituer une coalition : le Parti progressiste populaire, le Parti national unifié, la Confédération des Verts, le Nagriamel, le Groupe Iauko, le Natatok, le Parti républicain, le Parti national et le Parti du développement progressiste. Une telle alliance, avec 24 sièges, n'atteint pas encore la majorité absolue nécessaire[54]. Celle-ci est finalement dépassée par le ralliement également du Mouvement de réunification pour le changement (dissidents de l'UPM) de Charlot Salwai, lui aussi membre de la coalition sortante, et de deux indépendants. Le , Sato Kilman est réélu Premier ministre par 29 voix contre 23 à Edward Natapei, et George Wells (issu du parti de Kilman) devient président du Parlement en obtenant le même nombre de voix. Aucune des dix-sept femmes candidates n'est élu ; Eta Rory, la seule députée sortante, perd son siège[55]. Vingt-quatre nouveaux députés font leur entrée au Parlement[56]. Deux anciens premiers ministres (qui sont aussi les deux seuls députés sortants à avoir changé de circonscription pour cette élection) perdent leur siège. Maxime Carlot Korman, le doyen du Parlement, seul député à avoir été réélu sans discontinuer depuis l'indépendance, second premier ministre du pays et premier dirigeant francophone du Vanuatu, est battu (à Éfaté), tout comme Barak Sopé (à Port-Vila)[55]. Avec 2 250 voix, Ralph Regenvanu émerge en tête des six élus de la capitale, et confirme son statut de favori des électeurs, obtenant plus de voix que tout autre candidat dans le pays et brisant le « record national » qu'il avait lui-même établi quatre ans plus tôt. Il promet que s'il entre au gouvernement, il aura pour priorité une réforme du système politique, pour plus de stabilité[57]. Robert Bohn, candidat pour la première fois et seul candidat de son nouveau Parti du développement progressiste, est élu. Né américain, il est le premier citoyen naturalisé vanuatais à être élu député. « Figure controversée » autrefois condamné à une amende pour racket aux États-Unis, il est le président du Centre financier de Vanuatu, « un paradis fiscal visé à la fois par les autorités américaines et australiennes ». Une fois élu, il indique que sa priorité sera le développement des services et infrastructures (routes, écoles, hôpitaux...) dans sa circonscription d'Épi[58],[59]. Par partiPar circonscriptionLes résultats sont les suivants[61] : Ambae : 3 députés
Ambrym : 2 députés
Bruno Leingkone est le candidat du Parti national unifié[14]. îles Banks et îles Torrès : 2 députés
Éfaté (hors Port-Vila) : 4 députés
Gillion Williams est le candidat investi par le Parti terre et justice[67]. Luna Tasong est un candidat sans étiquette soutenu par le Parti national unifié[68]. Épi : 2 députés
Noua Vakumali est le candidat du Parti national unifié[70]. Luganville : 2 députés
Santus Wari est le candidat de l'Union des partis modérés. Kalvao Moli, le trésorier de l'UPM, n'étant pas investi par le parti, se présente comme candidat sans étiquette[73]. Maewo : 1 député
Malekula : 7 députés
Paama : 1 député
Pentecôte : 4 députés
Port-Vila : 6 députés
Yan Dapang est le candidat du Parti progressiste populaire[79]. Noel Lango est le candidat du Parti national unifié[70]. Santo : 7 députés
Shepherds : 1 député
John Louan est le candidat du Parti national unifié[70]. îles du sud[82] : 1 député
Jennifer Manua est la candidate du Parti national unifié[14]. Tanna : 7 députés
Tongoa : 1 député
Eric Pakoa est le candidat du Parti national unifié[70]. Formation d'une coalitionSato Kilman conserve le pouvoir avec l'appui notamment (outre son Parti progressiste populaire) du Parti national unifié (de son allié Ham Lini), du Mouvement de réunification pour le changement (les dissidents de l'UPM), de Nagriamel et du Parti national[7]. Son gouvernement de coalition comprend en tout neuf partis[87]. Edward Natapei, du Vanua'aku Pati, devient chef de l'Opposition[88]. Par la suite, le Parlement élu en 2012 change plusieurs fois le gouvernement. Le , il contraint Kilman à démissionner, et nomme Moana Carcasses Kalosil à sa succession[89]. Le , le Parlement démet Carcasses, et le remplace par Joe Natuman[90]. Le , Kilman parvient à constituer une majorité au Parlement pour contraindre Natuman à la démission, et reprend la tête du gouvernement[91]. Changements ultérieursUn mois après l'élection, le député sans étiquette Patrick Crowby rejoint l'Union des Partis modérés (dont il avait été membre dans les années 1990), permettant à ce parti d'avoir six députés[92]. Harry Iauko, député de Tanna (pour le Groupe Iauko) et ministre des Infrastructures et des Services publics, décède subitement le [93]. Son fils Pascal Iauko (Groupe Iauko) lui succède à l'issue d'une élection partielle le . Il rejoint ensuite le Vanua'aku Pati en octobre, avec Tony Nari et Hosea Nevu, mettant fin au Groupe Iauko[94]. Patrick Crowby, député de Port Vila (pour l'Union des partis modérés) décède le d'un cancer des intestins[95]. Jean-Yves Chabot, candidat de la Confédération des Verts, est élu à sa succession lors d'une élection partielle en [96]. Edward Natapei, député de Port Vila (pour le Vanua'aku Pati) et chef de l'opposition, décède le . Son fils Kenneth Natapei (Vanua'aku Pati) lui succède comme député lors d'une élection partielle le [97]. Le , quinze députés de la majorité parlementaire de Sato Kilman sont condamnés à des peines de prison pour corruption. Le vice-Premier ministre Moana Carcasses Kalosil est reconnu coupable d'avoir soudoyé les quatorze autres quelques mois plus tôt pour qu'ils votent la destitution du gouvernement de Joe Natuman. Carcasses est condamné à quatre ans de prison ferme. Le ministre des Travaux publics Tony Nari, à trois ans et demi de prison. Le ministre des Finances Willie Jimmy, le seul accusé à avoir plaidé coupable, reçoit une peine de vingt moins de prison avec sursis. Les autres (Marcellino Pipite, président du Parlement ; Serge Vohor, ministre des Affaires étrangères ; Paul Telukluk, ministre des Terres ; Thomas Laken, ministre du Changement climatique ; Tony Wright, ministre de la Jeunesse et des Sport ; et les simples députés Pascal Iauko, Jonas James, John Amos, Steven Kalsakau, Silas Yatan, Arnold Prasad et Jean-Yves Chabot) sont tous condamnés à trois ans de prison[98]. Les quatorze députés condamnés à trois ans ou plus de prison perdent immédiatement leur siège de député[99]. Le Premier ministre Kilman n'ayant pas de majorité pour gouverner et ayant refusé de former un gouvernement d'union nationale avec l'opposition, le président de la République, Baldwin Lonsdale, dissout le Parlement le , et annonce des élections législatives anticipées[100]. Notes et références
|
Portal di Ensiklopedia Dunia