Gouvernement Natapei IIIGouvernement Natapei III
Le troisième gouvernement Natapei est le conseil des ministres du Vanuatu de à . HistoireEdward Natapei, chef du Vanua'aku Pati, est au pouvoir depuis , à la tête d'un gouvernement de coalition avec l'Union des partis modérés (UPM) de Serge Vohor. En , soupçonnant l'UPM de comploter avec l'opposition pour former une majorité alternative, il choisit de tenter de consolider sa majorité parlementaire en écartant l'UPM du gouvernement et en y faisant entrer d'autres partis[1]. Ses nouveaux partenaires de coalition exigent bientôt des portefeuilles ministériels supplémentaires pour prix de leur soutien. Le Premier ministre Natapei cède à cette pression en . Ce faisant, il mécontente plusieurs cadres de son propre parti. Son ministre de l'Éducation Donald Kalpokas démissionne, suivi du ministre des Finances Sela Molisa. En butte à l'hostilité de la « vieille garde » du parti, Edward Natapei convoque finalement des élections législatives anticipées pour juillet 2004, et les perd[2]. CompositionInitialeLa composition du gouvernement est la suivante[1] :
Changements ultérieursPour éviter la défection de ses alliés, le 19 février 2004, le Premier ministre nomme Maxime Carlot (chef du Parti républicain) ministre de l'Agriculture, ministère que doit donc céder Sato Kilman, l'unique ministre du PPP. Dans le même temps, Edward Natapei remplace son ministre de l'Intérieur Joe Natuman (VP) par George Wells (VP), et son ministre des Affaires foncières Jacklyn Reuben (VP) par John Morsen Willie (VP)[2]. Le ministre de l'Éducation Donald Kalpokas démissionne le lendemain pour protester, et le ministre des Finances Sela Molisa démissionne le pour la même raison, ce qui entraîne à terme la tenue d'élections anticipées en juillet[2]. Le 9 mars, à la suite de ces défections, Edward Natapei fait de Jimmy Niklan son ministre des Finances, et fait entrer également Sam Dan au gouvernement comme ministre des Entreprises autochtones à la place de Nicholas Brown, qui devient le ministre de l'Éducation[3]. Références
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