Certat Majoribus astris (« qui brille parmi les plus grands astres »)[1].
Branches
de Boistaillé (éteinte) de Chérigny (éteinte) de Cheverny (éteinte) de L'Hospital (éteinte) du Marais (éteinte) de Saint-Denis (éteinte) de Veuil (éteinte) de Vibraye (subsistante)
Cousin de Jean II, Jacques Ier († 1517), de la branche cadette de Cheverny, a également occupé des postes importants sous Louis XI, Charles VIII et Louis XII[Note 1], avant d'être nommé gouverneur et bailli du comté de Blois[8],[9]. En 1490, le fief de la Grange de Cheverny est élevé en seigneurie en sa faveur.
Durant les siècles suivants, la famille Hurault continue de servir la couronne à travers des fonctions diplomatiques, militaires et judiciaires. Certains de ses membres se sont distingués comme gouverneurs de provinces (notamment à Blois, à Chartres et en Champagne) et ambassadeurs (avec Jean Hurault de Cheverny, par exemple).
Leur engagement continu dans les affaires de l'État leur permet de maintenir une présence dans l'aristocratie française jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
Pendant la Première Guerre mondiale, Clifford Baseden, alors pilote du Royal Flying Corps, fait un atterrissage forcé dans le parc du château de Cheverny. Le jeune aviateur anglais fut recueilli par la fille du marquis et général Hurault, Antoinette († 1993). Les deux eurent un coup de foudre l'un pour l'autre et se marièrent à la fin de la guerre. Ils eurent une fille, Yvonne Baseden († 2017), qui s'engagea dans la Résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale. Son cousin, connu sous le nom de François Valorbe († 1977), fit quant à lui carrière dans le cinéma.
En 1922, le marquis Philippe Hurault de Vibraye († 1976) décide d'ouvrir le château de Cheverny au public, une première en France pour un château privé[12],[13],[Note 2]. Faute d'enfants, il transmit le domaine à son frère cadet Antoine († 1992), qui le cède à son tour à son petit-fils, Charles-Antoine, fils de sa fille Hélène avec Arnaud Drouilhet de Sigalas[Note 3], que Philippe avait d'ailleurs adopté en 1968[14].
Depuis 1992, Charles-Antoine est l'actuel marquis de Vibraye et a conservé le château de Cheverny qu'il habite et développe avec sa famille. Depuis 2001, le château est en partenariat avec la fondation Hergé et propose une collection dédiée à Moulinsart, le château fictif de Tintin duquel Cheverny est l'inspiration[17]. En 2016, le château revendiquait près de 350 000 visiteurs et plus de 60 salariés[18],[Passage à actualiser].
Frère cadet du précédent mort sans enfants, il succèda à son frère[7],[6]. Il aurait acquis la Grange et le Moulin de Cheverny de la part d'Henri Le Mareschau[19].
Élisabeth étant, au moment de sa mort en 1866, la dernière membre de la branche aînée de Saint-Denis, celle-ci est déclarée éteinte. Elle a cependant eu des descendants, parmi lesquels Brigitte Ayguesparsse, l'actuelle propriétaire du château de Saint-Denis-sur-Loire[11].
La seigneurie de Cheverny est propriété de la famille Hurault depuis 1338[3], mais ce n'est seulement sous Raoul Ier, frère cadet de Denis Ier de Saint-Denis, qu'un membre s'y établit personnellement.
Hormi la branche aînée de Saint-Denis, cette branche cadette a donné lieu à toutes les autres branches de la famille.
Cécile-Élisabeth étant, au moment de sa mort en 1695, la dernière membre de la branche de Cheverny, celle-ci est déclarée éteinte. Elle a cependant eu des descendants.
Branches de Boistaillé et de L'Hospital
Branche initiale
La première branche issue de la branche de Cheverny est celle de Boistaillé, ouverte à la faveur de Jean, second fils de Raoul Ier et frère cadet de Jacques Ier Hurault de Cheverny.
Fils du précédent, il épousa Marguerite Bourdin, de qui il eut un fils (mort jeune) et trois filles[31].
Parmi les filles de Jean III, Élisabeth est morte jeune, Geneviève à une date inconnue, et Marie en 1655[31] ; la branche de Boistaillé s'est donc éteinte au cours du XVIIe siècle.
Branche de L'Hospital
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La branche orléanaise de L'Hospital découle directement de celle de Boistaillé, par l'union entre Robert Hurault de Boistaillé et Madeleine de L'Hospital, fille unique du chancelier Michel de L'Hospital. L'apposition du nom de L'Hospital pour les enfants nés de cette union était en effet une condition dans leur contrat de mariage[29].
Fils aîné du précédent mais élevé par son grand-père le chancelier de L'Hospital, il était proche d'Henri IV alors qu'il n'était encore que roi de Navarre, où il fut nommé chancelier[29],[32].
Charles-Paul étant, au moment de sa mort en 1706, le dernier membre de la branche de L'Hospital, celle-ci est déclarée éteinte. Les domaines furent transmis à son neveu, Nicolas de Beaufort de Montboissier († 1726), fils de sa sœur Claire-Julie Hurault de L'Hospital († 1699)[33].
Branche des Barons d'Auneux et de Vignay
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La branche orléanaise des Barons d'Auneux et de Vignay découle quant à elle de celle de L'Hospital, créée à faveur du fils cadet de Robert Hurault de Boistaillé et de Madeleine de L'Hospital, Robert[33],[34].
La branche du Marais découle quant à celle de celle de Cheverny : à la mort de Jacques Ier Hurault de Cheverny († 1517), ses domaines furent séparés entre ses fils. Si l'aîné Raoul II († 1528) hérita de Cheverny et de Vibraye, le benjamin Jean reçut la seigneurie berrichonne de Veuil et la parisienne du Marais.
Fils aîné du précédent, il est mort prématurément lors de la bataille de Steinkerque[41], cinq mois après la mort de son père, sans avoir été marié[39].
Nicolas ayant eu deux autres filles, Marguerite (morte à une date inconnue) et Guillemette-Madeleine († 1693), la branche de Chérigny s'est éteinte au XVIIIe siècle avec sa première fille[39],[41].
Branche de Veuil (1620–???)
La branche berrichonne de Veuil[Note 6] découle de celle de Chérigny et de Jean, le dernier fils de Jean Hurault de Chérigny (avec sa deuxième épouse, Suzanne Coustant)[42], qui hérita d'une moitié de Veuil (l'autre partie échouant à son demi-frère Claude Ier[41]).
Neveu du précédent, né Sigalas. Il reprend le château et y développe le tourisme.
Branche directe (non issue de l'adoption)
La famille de Vibraye, dont la branche cadette directe est issue de René de Vibraye, est aujourd’hui présente à Paris, à Orléans et à Bruxelles où ses membres exercent des fonctions dans le droit, les assurances et les affaires européennes.
Distinctions
Titres de noblesse
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Écartelé d’azur et de sable, à l’écusson d’or chargé d’une croix d’azur cantonnée de quatre soleils non figurés de gueules, brochant en cœur et soutenu d’un massacre de cerf d’argent également brochant sur la partition.
↑On trouve parfois « Weil », l'ancienne orthographe de la commune de Veuil (Indre), dont le blason actuel arbore d'ailleurs les couleurs de la famille Hurault.
↑ ab et c« Histoire du Château » , sur Château & Thermes de Saint-Denis-sur-Loire, (consulté le )
↑ abcde et fAlexandre Petitot, Mémoire de messire Philippe Hurault, comte de Cheverny, t. XXXVI, Paris, Foucault, coll. « Collection complète des mémoires relatifs à l'Histoire de France », (lire en ligne), « Notice sur Cheverny et sur ses mémoires », p. 26
Il existe aussi une version de 1659 intitulée Memoires D'Estat Sous Le Regne Des Roys Henry Trosiesme Et Henry IV par Philippe Hurault de Cheverny, Grand Chancelier de France [lire en ligne] ainsi qu'une autre, plus ancienne, de 1636, comprenant privilège du Roi et généalogie complète de la maison de Hurault [lire en ligne].
↑Éric Thiou, Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, Versailles, Éditions Mémoire et Documents, , 270 p. (ISBN2-914611-16-1), p. 242
↑Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France : contenant pour l'historie civile, politique et littéraire, la biographie, la chronologie ; pour l'histoire militaire ; pour l'historique, les divisions territoriales et administratives de la Gaule et de la France, Hachette, (lire en ligne), p. 283
↑ a et bAlice Bravard, Le grand monde parisien : La persistance du modèle aristocratique (1900–1939), Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-2-7535-6917-1, lire en ligne), p. 186
↑Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, L'auteur, (lire en ligne)
Bibliographie
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Aubert 1774] François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire & la Chronologie des Familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du Royaume aujourd'hui possédées à titre de Principautés, Duchés, Marquisats, Comtés, Vicomtés, Baronnies, etc., par création, héritages, alliances, donations, substitutions, mutations, achats ou autrement, t. VIII, Paris, Boudet, , 2e éd. (lire en ligne), p. 171–181.
[Lainé 1819] Paul-Louis Lainé, Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anobles du Royaume de France, contenant aussi les vrais ducs, marquis, comtes, vicomtes et barons, t. II, (lire en ligne), p. 151–152.
[Hurault de Cheverny & Petitot 1823] Alexandre Petitot, Mémoire de messire Philippe Hurault, comte de Cheverny, t. XXXVI, Paris, Foucault, coll. « Collection complète des mémoires relatifs à l'Histoire de France », (lire en ligne), « Notice sur Cheverny et sur ses mémoires »
Il existe aussi une version de 1659 intitulée Memoires D'Estat Sous Le Règne Des Roys Henry Trosièsme Et Henry IV par Philippe Hurault de Cheverny, Grand Chancelier de France [lire en ligne] ainsi qu'une autre, plus ancienne, de 1636, comprenant privilège du Roi et généalogie complète de la maison de Hurault [lire en ligne].