Droit saint-marinaisLe droit saint-marinais est le droit de tradition civiliste appliqué à Saint-Marin. Sources du droitConstitutionLa Constitution de Saint-Marin est constituée de plusieurs documents donc les différents livres du Statut de Saint-Marin. Normes internationalesL'article premier, paragraphe 1, de la Déclaration des droits des citoyens et des principes fondamentaux de l'ordre juridique de Saint-Marin dispose que les normes de droit international généralement reconnues font partie intégrante du droit interne saint-marinais et que l’État s'y conforme dans ses actes et dans sa conduite[1]. Lois constitutionnellesLes lois constitutionnelles sont les lois dont le but est la mise en œuvre des principes de la Déclaration des droits des citoyens et des principes fondamentaux de l'ordre juridique de Saint-Marin. Elles sont adoptées par deux tiers des membres du Grand Conseil général. Si toutefois elles obtiennent la majorité absolue, un référendum est organisé dans les 90 jours afin de confirmer, ou non, leur adoption[2]. Lois organiquesLes lois organiques régissent le fonctionnement des organes créés par la Constitution ainsi que l'ensemble des institutions liées à la mise en œuvre de la démocratie directe. Elles sont adoptées à la majorité absolue des membres du Grand Conseil général[3]. Lois ordinairesLes lois ordinaires, de même que les décrets, sont adoptées à la majorité simple par le Grand Conseil général[4]. L'initiative législative appartient à chaque conseiller, aux commissions du Conseil, au Congrès d'État, aux conseils municipaux et aux citoyens[5]. DécretsLes décrets ayant force de loi sont les actes juridiques adoptés par le Congrès d'État par délégation du Grand Conseil général, qui doit cependant les ratifier[6]. Coutume et ius communeL'article 3 bis, paragraphe 6 dispose que la coutume et le ius commune sont des sources de droit en l'absence de dispositions législatives contraires[7]. SourcesRéférences
Bibliographie
ComplémentsArticles connexesLiens externes |