Équipe de Belgique de football en 1949
Maillots Chronologie L'équipe de Belgique de football enregistre en 1949 un bilan plutôt positif avec quatre victoires, deux partages et une seule défaite, assez sévère il est vrai, en sept rencontres. Résumé de la saisonLa saison débute très tôt dans l'année avec un nul arraché en seconde période face à l'Espagne en déplacement à Barcelone (1-1)[1]. Les Belges s'inclinent ensuite à Gand face à la sélection officieuse néerlandaise des Zwaluwen (nl) (1-2)[2] à l'occasion de la traditionnelle rencontre du Mardi gras, une partie jouée sous des conditions météorologiques dantesques et qui sanctionne la première victoire batave depuis la Seconde Guerre mondiale. Le même jour, une autre formation tricolore avait quant à elle pris la mesure d'une sélection londonienne (2-1)[3] à Bruxelles. Les Diables Rouges partagent l'enjeu à deux reprises avec les Pays-Bas, d'abord face à l'équipe A (3-3)[4] quinze jours plus tard, le , après avoir toutefois mené (2-0) à la pause mais avoir dû faire face au réveil du lion néerlandais en seconde mi-temps ; puis un mois après contre les Zwaluwen (2-2)[5], le , au terme d'une partie officieuse très moyenne qui aurait largement pu tourner à l'avantage des Belges si leurs attaquants avait eu la mire plus précise; avant d'enchaîner deux belles victoires de rang face à deux formations britanniques, l'Irlande fin avril à Dublin (0-2)[6] et le Pays de Galles à domicile (3-1)[7] fin mai. Le tirage au sort du groupe qualificatif en vue de la première Coupe du monde d'après-guerre sourit aux Diables Rouges puisqu'ils sont versés dans la même poule que le Luxembourg et la Suisse. L'Union belge décide pourtant de déclarer forfait pour le Mondial brésilien, invoquant les séquelles de la guerre et estimant que le pays n'est pas prêt pour une telle aventure[8]. 27 pays prirent part à ce tour préliminaire mais seuls 19 disputèrent les matchs proprement dits. En effet, outre la Belgique, la Birmanie, l'Inde, l'Autriche, l'Équateur, l'Indonésie, le Pérou et les Philippines déclarent forfait avant le début des préliminaires. La double opposition prévue face aux Helvètes se résumera à une seule partie, amicale dès lors, disputée à Bruxelles et pliée en dix minutes par les Belges (3-0)[9]. Au début de novembre, on salue enfin une victoire belge en Hollande (0-1)[10], la première depuis 1933 soit seize ans de disette (!), grâce un but de Henri Govard à l'occasion de sa dernière sélection officielle. La belle série des Diables Rouges initiée la saison précédente, le face à la France, est cependant brutalement interrompue peu de temps après par un Pays de Galles revenchard et en état de grâce (5-1)[11] lors de la dernière rencontre de l'année. Les seules lueurs de consolation dans la brume de la défaite furent la remarquable prestation du portier anderlechtois Henri Meert, sans qui l'addition aurait pu être encore plus salée, et le tout premier but international de Rik Coppens pour sa deuxième sélection. Les matchs
Note : Première rencontre officielle entre les deux nations.
Les joueursUn « r » indique un joueur qui était parmi les remplaçants mais qui n'est pas monté au jeu.
SourcesRéférences
Bibliographie
|