Équipe de Belgique de football en 1932
Maillots Chronologie L'équipe de Belgique de football inaugure en 1932 une grande première : les matchs en nocturne. Le Stade du Heysel accroche en effet cette année-là une corde importante à son arc quoique pas encore décisive à une époque où les rencontres en fin de soirée constituent l'exception plutôt que la règle : l'éclairage électrique. Les internationaux belges furent donc conviés par la fédération de la sorte : « Messieurs, jusqu'à présent vous avez toujours joué à la lumière du jour, nous allons maintenant faire un essai en nocturne, au Heysel, fin janvier contre une sélection viennoise. Vous êtes invités, le 14 janvier, à vous familiariser avec l'éclairage du stade. ». Résumé de la saisonC'est ainsi que les joueurs belges rencontrent tout d'abord une équipe de juniors lors d'une partie d'entraînement pour s'habituer à ces nouvelles circonstances de match avant d'être opposés le , sous les projecteurs, à une formation viennoise[1] qui s'impose (0-1) devant 25 000 spectateurs[2],[3], un nombre inespéré pour une rencontre amicale en plein hiver. En fait, les sunlights, comme on les appelait alors, étaient plus une attraction qu'une nécessité mais ils permirent au moins à l'Union Belge de multiplier les soirées de gala, même si la plupart de ces rencontres ne furent toutefois pas reconnues comme officielles, comme celles quelques jours plus tard à l'occasion de Mardi gras face à la sélection officieuse hollandaise des Zwaluwen (nl) (3-6)[4] ou plus tard contre le Sparta Prague, le , remportée très nettement (4-1)[5], les Tchèques ayant eu beaucoup de mal à s'adapter à la lumière artificielle. Ces matchs en nocturne avaient au moins le mérite de faire rentrer de l'argent dans les caisses à une période où c'était plus que nécessaire vu le contexte de crise économique en Belgique. Cette année 1932 était également une année olympique mais les dirigeants belges n'eurent pas à résoudre le dilemme de la participation footballistique aux Jeux de Los Angeles car il fut tout simplement décidé d'y supprimer le football qui, depuis l'organisation de la Coupe du Monde, n'avait plus guère de signification dans le cadre des Jeux. Pour des raisons budgétaires évidentes, et déjà évoquées en 1928, le football olympique allait néanmoins renaître en 1936 à Berlin mais il allait s'agir d'une épreuve devenue tout à fait secondaire et à laquelle les Belges décidèrent de ne pas participer. La Belgique n'allait d'ailleurs reprendre part à cette compétition que dans le cadre des éliminatoires des Jeux de Moscou en 1980, avec une équipe spécifique d'ailleurs, la FIFA ne reconnaissant pas les matchs disputés à partir des Jeux olympiques de 1960 comme des sélections internationales. Depuis 1992, ce sont les espoirs qui participent aux Jeux olympiques, si toutefois ils se qualifient par le biais du Championnat d'Europe, comme ce fut le cas à Pékin en 2008. Résumés muets des rencontres Pays-Bas-Belgique du (5 min 6 s) (à gauche) et du (6 min 52 s) (à droite); toutes deux disputées au Stade olympique d'Amsterdam. La première rencontre entre nations de l'année est un derby des plats pays et voit la Belgique l'emporter (2-3) à Amsterdam[6]. Toutefois, ce match organisé afin de collecter des fonds pour la FIFA ne fut pas reconnu comme rencontre officielle et ne figure donc pas dans les statistiques officielles des deux équipes. Ce match sera suivi de deux autres rencontres opposant les Diables Rouges aux Pays-Bas, l'une au Bosuil et l'autre à nouveau à Amsterdam, pour autant de défaites infligées à la Belgique, respectivement (1-4)[7] et (2-1)[8]. Au muguet, après s'être inclinés une nouvelle fois (2-3)[9] des œuvres du Wacker Vienne qui n'est cependant pas reconnu officiellement vu qu'il s'agit d'un match contre une équipe de club, une victoire aisée (5-2)[10] face à la France à Bruxelles met un peu de baume au cœur des Belges qui vont un mois plus tard, le , après une autre lourde déconvenue (0-5)[11] fin mai à l'occasion d'un intermède officieux contre une sélection régionale de joueurs issus d'Allemagne de l'Ouest, réaliser un bel exploit. Après avoir été menés (3-0) à l'heure de jeu à Copenhague, ceux-ci vont marquer à quatre reprises dans la dernière demi-heure[12], grâce notamment à un triplé de Jean Capelle qui allait devenir le meilleur artificier de la saison. Ce déplacement en terres scandinaves est jumelé avec une visite à la Suède huit jours plus tard, à Stockholm, qui s'achève sur une nouvelle défaite belge (3-1)[13]. En octobre, après une partie d'entraînement non officielle remportée (4-2)[14] au détriment des professionnels anglais de Gillingham fin septembre, les Diables Rouges accueillent une nouvelle fois leurs voisins bataves au Heysel. Ce sont les Oranje qui remportent ce match de charité (2-3)[15] qui ne fut pas reconnu comme rencontre officielle et ne figure donc pas dans les statistiques officielles des deux équipes. L'année s'achève sur une note négative avec une grosse défaite (1-6)[16] encourue face à la Wunderteam autrichienne. Les matchs
Note : Ce match organisé afin de collecter des fonds pour la FIFA ne fut pas reconnu comme rencontre officielle et ne figure donc pas dans les statistiques officielles des deux équipes.
Note : Ce match de charité ne fut pas reconnu comme rencontre officielle et ne figure donc pas dans les statistiques officielles des deux équipes.
Les joueurs
SourcesRéférences
Bibliographie
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