« Ici se trouve Yolande, noble fille de Pierre de Braine, duc des Bretons, que couvre cette lourde plaque brillante. Le comté s'illustra de <celle qui fut> la fleur du territoire de la Marche. Elle brûla d'amour magnifique pour le Seigneur. Elle était mesurée dans ses richesses, savante, amie de la piété, constante, généreuse, pudique de corps et d'esprit, douce, féconde en vertus, agréable par sa voix, pure en tout, patiente, éloquente dans ses discours. Que sainte Marie, pieuse Mère de Dieu, brillante étoile du jour, persuade Dieu de lui préparer un lieu de repos. Le dimanche après la fête de saint Denis [15 octobre] est morte dame Yolande, comtesse de la Marche et d'Angoulême, en l'an du Seigneur 1272. »[27]
Fiançailles
Yolande héritière potentielle de son frère et du duché de Bretagne jusqu'à la naissance de son neveu, le futur Jean II de Bretagne en 1239, fut fiancée à de nombreuses reprises à de grands seigneurs :
1225 : Henri III d'Angleterre
Par le traité signé entre son père et le roi d'Angleterre en 1225, Yolande est promise, à l'âge de sept ans, à Henri III d'Angleterre (1207-1272). Par une lettre datée du , le roi confirme ses fiançailles avec Jolentam filiam Petri ducis Brittanniae et comitis Richemundiae. Le roi d'Angleterre promet à Pierre Mauclerc de l'aider contre tous ses ennemis sur le continent et de lui restituer le comté de Richemont[28].
Des secondes fiançailles ont lieu en lors du traité de Vendôme sous l'égide de la régente Blanche de Castille. Yolande est alors promise à Jean de France, fils du roi Louis VIII de France, futur comte apanagéd'Anjou et du Maine. Yolande est alors dotée de Brie, de Champtoceaux, et des territoires que son père pourrait acquérir en Anjou. Pierre Mauclerc reçoit l'administration d'Angers, de Baugé et de Beaufort et se fait donner les forteresses de Saint-James du Beuvron, La Perrière et Bellême[31]. De plus, en cas de décès du duc Jean le Roux, Jean de France et Yolande ne pourraient lui succéder tant que Pierre Mauclerc est en vie[29]. Les fiançailles sont rompues peu de temps avant la mort, à l'âge de 13 ans, de Jean en 1232[32].
1231 : Thibault IV de Champagne
Les troisièmes fiançailles ont lieu en 1231. Yolande est promise à Thibaut IV de Champagne (1201-1253), comte de Champagne (1201-1253) et roi de Navarre (1234-1253), veuf depuis le . Comme ce fut le cas lors des fiançailles précédentes, le mariage n'est pas prononcé, après l'intervention de Blanche de Castille auprès du papeGrégoire IX qui interdit l'union pour « cause de parenté » le . L'alliance entre la Bretagne et la Champagne est toutefois scellée par le mariage en de son frère le futur duc Jean Ier avec Blanche de Champagne, fille et héritière de Thibaut IV[33].
Elle est l'objet d'une chanson du comte Thibaut IV de Champagne, débat entre le comte et un certain Robert, où Thibaut regrette le projet de mariage avec « un si lointaing baron ». Le trouvère décrit son visage comme très pâle : « Il veut marier sa fille/ Dont le visage est si pur/ Que l'on pourrait s'y mirer ! »[34]
Isabelle de Lusignan ou Isabelle de la Marche[38] (av. 1239-18 fév. ap. 1314), dame de Marcillac (ap. 1256-1304), Commequiers et Beauvoir (ap. 1263-ap. 1314). Elle épouse, vers 1251, en premières noces Geoffroy VI de Rancon dit le Jeune (av. 1241-1263), seigneur de Taillebourg. Veuve, elle épouse en secondes noces (entre 1263 et 1267) Maurice III de Montaigu (av. 1225-1274), seigneur de Belleville, de La Garnache et de Montaigu[39],[40] ;
Marie de Lusignan (1242-ap. 1266) fiancée à l'âge de sept ans, à Westminster en 1249, à Robert III de Ferrières[41] (1240-1279), 6ecomte de Derby. La présence de Marie en Angleterre, où elle demeure en attendant d'avoir l'âge de se marier, est attestée en 1254[42],[43]. Son union avec Robert III reste sans postérité ;
Yolande de Lusignan ou Yolande de la Marche[45],[46] (av. 1250-), mariée à Pierre Ier (?-ap. oct. 1294), seigneur de Préaux, de la Maison de Préaux en Normandie[47],[39].
Description : Dame debout, de face, la tête couverte d'un touret. Sa robe longue est serrée à la taille par une ceinture. Elle porte un manteau non fourré qu'elle retient par la main droite. Sur sa main gauche se trouve un oiseau avec des cordons qui pendent de ses pattes.
Légende : ✠ S • YOLENDIS • VXORIS • DNI • HVGONIS • BRVNI •
Légende transcrite : Sigillum Yolendis, uxoris domini Hugonis Bruni
Description : Écu burelé de dix-sept pièces, chargé de six lions passants posés en orle.
Légende : ✠ SECRETVM • DNE YOLENDIS •
Légende transcrite : Secretum domine Yolendis
Sceau [1259]
Yolande de Bretagne change de sceau, probablement après la mort de son époux, Hugues XI le Brun, en 1250. Ce sceau la dit "fille de Pierre comte de Bretagne". Le contre sceau qui y est apposé est un nouveau sceau du secret aux armes parties Dreux / Lusignan plein.
Description : Dame debout, légèrement de trois quarts à gauche ; voile et guimpe encadrant le visage ; robe longue à plis, serrée à la taille ; manteau vairé ; gantée ; la main droite à l’attache du manteau tenue de l’index et du pouce ; portant un grand oiseau muni de ses jets sur le poing gauche.
Légende : ✠ S' • HYOLENDIS • FILIE • P • COMITIS • BRITANNIE
Yolande de Bretagne choisit de faire figurer le blason de son père à dextre plutôt qu'à sénestre, contrairement à l'usage. Elle fait donc le choix de valoriser son lignage d'origine. Cela correspond à la légende de son nouveau sceau qui la présente comme fille de Pierre, comte de Bretagne, plutôt que comme épouse de son mari (décédé) dans son ancien sceau[68].
↑Vitrail de N.-D. de Chartres, sur lequel est représentée une dame portant robe échiquetée d'or et d'azur, au franc quartier d'hermines. [lire en ligne]
↑Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux Départements des estampes et des manuscrits (éd. Henri Bouchot), t. I, Paris, (lire en ligne), no 1962, p. 217-218
Vitrail de la cathédrale de Chartre, sur lequel est peinte une dame du XIIIe siècle ayant un genou en terre et portant une robe aux armes de Bretagne de la maison de Dreux, échiquetée d'or et d'azur au franc quartier d'hermine et à la bordure de gueules.
↑ a et bFrédéric Morvan, « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, vol. LXXXI, , p. 27. (lire en ligne [PDF])
↑ a et bStéphane Morin, Trégor, Goëlo, Penthièvre, le pouvoir des comtes de Bretagne du XIe au XIIIe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, (lire en ligne), chap. III (« Un lignage dans la tourmente (1136-1214) »), Les projets de Philippe Auguste, § 108 :
« En 1236, le duc donna le Penthièvre en dot à sa fille, Yolande, qui épousait Hugues de Lusignan, comte d’Angoulême. »
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 17 (« Les Lusignan et la Bretagne (v. 1230-1314) »), p. 176.
↑Frédéric Morvan, « Pierre de Dreux (1213-1250) et Saint-Aubin du Cormier », Bulletin et mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLIII, , p. 4, Généalogie des ducs de Bretagne. (lire en ligne)
↑Frédéric Morvan, « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, vol. LXXXI, , p. 53, fig. Arbre généalogique no 2. (lire en ligne)
↑Le chartrier de l'Abbaye prémontrée de Saint-Yved de Braine, 1134-1250 (éd. Elèves de l'Ecole des Chartes, dir. Olivier Guyotjeannin), Paris, École nationale des chartes, coll. « Mémoires et documents de l’Ecole des chartes » (no 49), , B 15, p. 336-337.
1240 : Raoul [II] d'Exoudun, comte d'Eu, confirme la donation faite à Notre-Dame-et-Saint-Yved de Braine par son épouse défunte, Yolande de Dreux, d'une rente de 10 livres provinois sur la terre de Paars, qui est du fief du comte de Braine, [Jean Ier de Dreux].
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 11 (« Le sous-lignage d'Eu »), p. 170
↑Jean-Luc Chassel, « Le nom et les armes : la matrilinéarité dans la parenté aristocratique du second Moyen Âge », Droit et Cultures : Revue internationale interdisciplinaire, L'Harmattan, no 64 « Onomastique, droit et politique », , tab. II-1 La transmission du nom de Yolande (Coucy, Dreux, Bretagne) (lire en ligne)
↑Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 900
1236, dimanche 13 avril : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse, Isabelle d'Angoulême, forment une alliance défensive avec Pierre [Ier Mauclerc], comte de Bretagne et de Richemont et Thibaut [IV de Champagne], roi de Navarre.
↑ a et bClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 854
« Yolande de Bretagne qui épouse Hugues XI, frère de Marguerite, en 1236, est elle-aussi une Thouars par sa mère, Alix, fille du gardien de Bretagne, Guy de Thouars, et petite-fille de Denise de Lusignan. Cette union avec la famille ducale bretonne renforce aussi les liens des comtes de la Marche avec les Thouars. »
↑Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 925-926
1245, Juillet : Hugues [XI] le Brun, seigneur du Pallet, et son épouse Yolande [de Bretagne] étaient en conflit avec le prévôt de Vertou : ils revendiquaient pour eux et leurs hommes du Pallet le droit de passer librement sur la chaussée des moulins du monastère de Vertou et de faire aller et venir leurs barques et leurs navires. Après de nombreuses disputes, Hugues [XI] abandonne au prévôt les droits qu'il prétendait avoir.
↑Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 931-932
1247, juillet, Le Pallet : Hugues [XI] le Brun, comte d'Angoulême, et son épouse Yolande de Bretagne, héritière et dame de Penthièvre confirment les donations des ducs de Bretagne Geoffroy [II] Plantagenêt et Pierre [Ier] Mauclerc et de la duchesse Alix [de Thouars] en faveur du prieuré de Lamballe du monastère de Marmoutier.
↑Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), vol. I, Paris, (lire en ligne), n°MCCXXXVI, col. 111 :
« Eodem tempore data & atournata fuit Penthevria, excepto Jugonio, Hugoni filio Comitis de Marchia, cum filia Petri Comitis totius Britanniae »
« Eodem tempore data et atournata fuit Penthevria, excepto Jugonio, Hugoni filio comitis de Marchia, cum filia Petri comitis totius Britannie »
↑Frédéric Morvan, « La maison de Penthièvre (1212-1334), rivale des ducs de Bretagne », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, vol. LXXXI, , p. 26-27 (lire en ligne)
« Par ailleurs, toujours en 1235, une enquête royale fut menée ayant pour objectif d’estimer les pertes d’Henri d’Avaugour et certainement pour lui permettre de retrouver les terres de son père. Toutefois, Pierre de Dreux prit le roi de France au dépourvu en se croisant et en donnant en dot le Penthièvre à sa fille Yolande lors de son mariage avec le puissant Hugues de Lusignan, comte d’Angoulême. Il était donc hors de question pour le roi de France de retirer le Penthièvre à ce grand seigneur poitevin. »
↑Vincent Launay, Le roi en son duché : étude sur les relations entre le roi de France et l’aristocratie de Bretagne (1199-1328) (Thèse de doctorat en Histoire sous la direction de Florian Mazel), Université de Rennes 2, , p. 311
1255, avril : Yolande [de Bretagne], comtesse de la Marche et d'Angoulême donne à son fidèle Guy, seigneur de Chevreuse, chevalier, une rente annuelle de 30 livres parisis à percevoir sur la prévôté de Gometz-le-Châtel pour laquelle Guy lui fait hommage lige.
↑Les olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi : sous les règnes de Saint Louis, de Philippe le Hardi, de Philippe le Bel, de Louis le Hutin et de Philippe le Long (éd. Jacques Claude Beugnot), t. I : 1254-1273, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), XI, p. 249-250
1267, 9 février, Parlement de Paris : Yolande de Bretagne, comtesse douairière de la Marche et d'Angoulême, était en conflit avec les agents royaux au sujet de la justice de Boissy et de plusieurs autres points. Le parlement de Paris diligente une enquête et, compte tenu de ses résultats, lui attribue la basse justice de Boissy. Les ormes tombés en dehors du village que les gens du roi avaient emmené devront être rapportés. Les bestiaux vendus dans son marché de Longjumeau sont maintenus dans l'exemption des droits de péage à Montlhéry, pourvu qu'ils y passent le jour-même ou le lendemain du jour du marché, avant la troisième heure. En revanche, le Parlement déclare la comtesse mal fondée à réclamer la justicedu fief de la Briche.
↑Actes de Pierre de Dreux, duc de Bretagne (1213-1237) (éd. Marjolaine Lémeillat), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Sources médiévales de l'Histoire de Bretagne », (présentation en ligne), no 107, p. 199-200
↑Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux Départements des estampes et des manuscrits (éd. Henri Bouchot), t. I, Paris, (lire en ligne), no 1961, p. 217.
Tombeau en forme de socle de cuivre émaillé à base de maçonnerie, vu à plat, sur lequel sont représentées deux dames du XIIIe siècle, l'une tenant un sceptre, et l'autre ayant les mains jointes. La seconde seule a une inscription gravée sur la tranche de la cuvette. Sur le pourtour du tombeau et sur le socle, sont peints en émail les blasons des alliances des deux dames.
↑Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan (région Bretagne), Loire-Atlantique et Vendée (région Pays de la Loire) (éd. Vincent Debiais, dir. Cécile Treffort), vol. 23 : Corpus des inscriptions de la France médiévale, Paris, CNRS Editions, (lire en ligne), chap. 107 (« Sorinières (Les), anciennes abbaye de Villeneuve - Tombeau d'Alix de Thouars et de Yolande de Bretagne »), p. 111
↑Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. I : 1216-1235, Londres, Longman, (lire en ligne), CCXLII : Letters Patent of Henry III, p. 295-296
↑ a et bActes de Pierre de Dreux, duc de Bretagne (1213-1237) (éd. Marjolaine Lémeillat), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Sources médiévales de l'Histoire de Bretagne », , acte no 61
« Quo facto, rex Vindocinum rediit, munitionesque muniens, ad defensionem terre ducentos milites dereliquit. Dumque sic rex rediret, Britannie et Marchie comites, videntes quod universi et singuli eos unanimiter deridebant, loquebantur labiis et movebant caput, necnon etiam digitis ostendebant, dolentes se sic illudi, in conductu regio, XVII kalendas aprilis, Vindocinum pervenerunt, ibique coram legato factis homagiis, in hunc modum pacis cum rege Francie devenerunt, rex Francie Ludovicus Joannem fratrem suum, puerum octennem, filie Petri comitis Britannie desponsandum promisit, eique Andegavie comitatum concessit, dictoque Britannie comiti urbem Andegavim, Baugeium et Bellum Fortem et Cenomannicum, exceptis homagiis, usque ad duodecim annos pro dicto puero dereliquit, et insuper Sanctum Jacobum de Bevronio et Lapidariam et Bellesme castrum cum eorum appenditiis eidem comiti et heredibus ejus donavit in perpetuum et quitavit. Comiti vero Marchie dotalitium uxoris sue, regine quondam Anglie, necnon et pactiones regis Francie Ludovici patris sui remittenti penitus et quitanti, infinitam pecuniam erogavit, et sic eos schismaticos, poena remissa, culpa tamen in perpetuum remanente, recepit in gratiam et absolvit »
↑Thibaut de Champagne (trad. Christophe Callahan, Marie-Geneviève Grossel et Daniel E. O'Sullivan), Les Chansons : Textes et mélodies, Paris, Éditions Honoré Champion, coll. « Champion Classique Moyen Age », (présentation en ligne), chanson no 45
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171
↑Auguste Dupouy, Histoire de Bretagne, Paris, Boivin & Cie, coll. « Les vieilles provinces de France » (réimpr. 1941) (1re éd. 1932), p. 97
↑ a et bClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 843 :
« ...l'aînée, Isabelle épouse successivement le seigneur de Taillebourg, Geoffroy VI de Rancon et celui de Belleville, Maurice III de Montaigu, et la benjamine, Yolande, le châtelain de Préaux, en Normandie. »
↑« Annales Monasterii de Burton : (A.D. 1004-1263) », dans Annales monastici (éd. Henry Richards Luard), vol. I, Londres, Longmans, Green, Reader, and Dyer, (lire en ligne), MCCXLIX, p. 285 :
« Mariam, VII annorum puellulam, neptem regis Henrici, filiam fratris sui comitis Engolismi et Marchiae. »
1249, septembre-octobre, Westminster : Fiançailles avec Robert III de Ferrières, comte de Derby.
↑(en) Calendar of the Liberate Rolls preserved in the Public Record Office (éd. J. B. W. Chapman), vol. IV : 1251-1260, Londres, (lire en ligne), p. 176 :
« Liberate to John de Westbur’, chamberlain of Mariota the king’s niece dwelling at Windesores, 23s. 10,5d. spent in maintenance of her grooms and horses before they were received to stay (perendinandum) at Leicester, and in purchase of some small jewels for her before the queen’s voyage to Gascony. Account was rendered in the presence of the constable of Windesores. »
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 836 :
« Marie de Lusignan vient vivre en Angleterre à la suite de son engagement per verba de futuro avec le fils du comte de Derby. Elle est attestée en 1254, alors qu'elle a 12 ans, à Windsor où elle possède un logement. »
↑Cartulaire de l´abbaye royale de Notre-Dame des Châtelliers (éd. Louis Duval), Niort, Clouzot, (lire en ligne), CXII, p. 122
1298, avril : Guy de la Marche, chevalier, seigneur de Couhé, et Gaucher [V], seigneur de Châtillon-en-
Champagne échangent le château et châtellenie de la Fère-en-Tardenois contre le château et la châtellenie de Frontenay.
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. II, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 3307 : Yolande de la Marche, Femme du précédent (1294), p. 38-39
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. II, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 3306 : Préaux (Pierre de), Chevalier - Normandie (1294), p. 38
« Hugo Brunus comes de Marchia cujus pater paulo ante obiit apud Damiatan »
↑Layettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 4372 : Hugo de Lezigniaco, comes Marchiæ et Engolismæ, ab Alphonso, comite Pictavensi et Tolosano, in hominem ligium receptus, quamvis ad ætatem legitimam nondum pervenerit, eidem comiti se castra sua traditurum esse pollicetur, quotiescumque fuerit requisitus., p. 375-376
1257, samedi 22 septembre, Longpont : Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême a demandé au comte de Poitiers et de Toulouse, Alphonse, de la recevoir à l'hommage bien qu'il n'ait pas atteint sa majorité. Alphonse ayant acquiescé, il lui fait hommage lige pour le comté de la Marche et les châteaux de Lusignan et de Crozant. Il promet de mettre ses châteaux à sa disposition à chaque réquisition. S'il enfreignait ces dispositions, qu'il faisait la guerre au comte et qu'il refusait de se présenter à la cour comtale sur convocation, il serait astreint à payer une amende de 10 000 livres tournois. Sa mère, Yolande [de Bretagne] et son oncle, Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, sont garants.
↑ ab et cchartularium Majoris-monasterii Turonensis, ordinis S. Benedicti ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis quas potuit comperire et describere, et ex chartulario ejusdem monasterii ; praemittitur series Abbatum Majoris-monasterii : opera et studio domni Natalis Mars (manuscrit latin), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5441 (3)) (lire en ligne), p. 348
↑ ab et cRecueil d'extraits pour servir à l'histoire de Bretagne : (IXe – XVIIe siècle) (manuscrit français), Paris, BnF, coll. « manuscrit français » (no 22322), 1601-1700 (lire en ligne), no 19, p. 287
↑« Table des Sceaux », dans Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), LXXIX : Yolend de Bretagne Dame de Penthievre, Comtesse d'Angoulesme. 1247, pl. 8
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 841 : Yolande de Dreux, comtesse de la Marche et d'Angoulême, femme de Hugues XI (1250), p. 398-399
↑ ab et cSigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 423, p. 219 & pl. XIII
Après « noXI », ajouter « — Confirmation de dons antérieurs au prieuré Saint-Martin de Lamballe — Juillet 1247.
↑ ab et cMarie Grégoire, « Corpus », dans Héraldique des femmes en France : Archéologie et histoire, Montréal, Editions JFD, (lire en ligne [PDF]), no 1425 : Grands feudataires / 1250 Yolande de Dreux, p. 1779
↑ ab et cClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Yolande de Bretagne / sceau [1247] »), p. 287-288
↑ a et b« Table des Sceaux », dans Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), LXXIX : Contre-Scel, pl. 8
↑ a et bInventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 841 bis : Yolande de Dreux, Comtesse de la Marche et d'Angoulême, femme de Hugues XI (1250) / contre-sceau, p. 399
↑Germain Demay, Le costume au moyen âge d'après les sceaux, Paris, (lire en ligne), fig. 43 : Yolande de Bretagne, fille de Pierre Mauclerc, 1259, p. 99-100.
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 535 : Yolande de Bretagne, Fille de Pierre Mauclerc (1259), p. 348.
↑ ab et cMarie Grégoire, « Corpus », dans Héraldique des femmes en France : Archéologie et histoire, Montréal, Editions JFD, (lire en ligne [PDF]), no 1422 : Grands feudataires / 1250 Yolande de Bretagne, p. 1776.
↑Yves Airiau, « Compléments et corrections à la Sigillographie du Poitou », dans Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, Paris, Société française d’héraldique et de sigillographie (no 4), (lire en ligne [PDF]), no 423 bis : Lusignan (Yolande de Dreux, dame douairière de) 1259, p. 7.
↑ ab et cYves Airiau, « Compléments et corrections à la Sigillographie du Poitou », dans Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, Paris, Société française d’héraldique et de sigillographie (no 4), (lire en ligne [PDF]), no 423 bis : Yolande de Dreux. 1259, p. 14.
↑ a et bInventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 535 bis : Yolande de Bretagne, Fille de Pierre Mauclerc (1259) / contre-sceau, p. 348.
↑ a et bYves Airiau, « Compléments et corrections à la Sigillographie du Poitou », dans Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, Paris, Société française d’héraldique et de sigillographie (no 4), (lire en ligne [PDF]), no 423 bis a : Lusignan (Yolande de Dreux, dame douairière de) 1259 / Contre-sceau, p. 7.
« Sorinières (Les), anciennes abbaye de Villeneuve - Tombeau d'Alix de Thouars et de Yolande de Bretagne », Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan (région Bretagne), Loire-Atlantique et Vendée (région Pays de la Loire), éd. Vincent Debiais, dir. Cécile Treffort, vol. 23, Corpus des inscriptions de la France médiévale, Paris, CNRS Editions, 2008, p. 110-112. [lire en ligne]
Sources sigillographiques
SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Yolande de Bretagne », sur sigilla.irht.cnrs.fr,Cnrs / IRHT. [lire en ligne]
Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, éd. François Eygun, Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, 1938, no 423, p. 219 et pl. XIII.
Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]