La ligne 4 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Entièrement située dans les limites de la capitale, elle relie le terminus nord Porte de Clignancourt au terminus sud Porte d'Orléans et traverse le cœur de Paris. On l'appelle ainsi parfois « Orléans - Clignancourt ». Longue de 10,6 kilomètres, elle est en correspondance avec toutes les autres lignes de métro (hormis les 3bis et 7 bis) et toutes les lignes de RER. C'est également la deuxième ligne la plus fréquentée du réseau après la ligne 1, avec cent cinquante-quatre millions de voyageurs en 2004.
La ligne 4 a été la première à relier la rive droite à la rive gauche de la Seine par une traversée sous-fluviale, occasionnant de 1905 à 1907 au cœur même de la capitale des travaux spectaculaires. C'est également la ligne du métro de Paris où il fait le plus chaud car les rames encore en service, les MP 59, sont montées sur pneus et surtout dissipent l'énergie du freinage électrique par le biais de résistances ; de plus elle est entièrement souterraine ce qui contribue également à cet état de fait. La ligne 4 se verra pour la première fois prolongée en banlieue mi-2012, au sud jusqu'à la nouvelle station Mairie de Montrouge.
Ancienne ligne A du réseau de la société Nord-Sud ouverte en 1910, elle est intégrée au réseau concurrent de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), lors de la fusion des deux entreprises en 1930, sous le nom de ligne 12. La ligne conserve de ses origines quelques spécificités dans l'aménagement de ses stations. Elle est l'une des trois premières lignes à desservir la banlieue parisienne, dès 1934, et se situe aujourd'hui en onzième position sur le réseau pour son trafic, transportant soixante-douze millions de voyageurs par an.
Après plusieurs remaniements successifs jusqu’en 1942, date jusqu’à laquelle elle intègre une large part de l’actuelle ligne 6, la ligne 5 actuelle, longue de près de quinze kilomètres, relie notamment la gare d’Austerlitz à la gare de l’Est et à la gare du Nord. Avec 86 millions de voyageurs en 2004, elle est la dixième ligne du réseau pour son trafic.
Le Paris Saint-Germain a pour stade le Parc des Princes, depuis juillet 1974, et s'entraîne au Centre d'entraînement Ooredoo (ex-« Camp des Loges ») à Saint-Germain-en-Laye, un lieu hérité du Stade Saint-Germain. Dirigé dans ses premières années par des personnalités comme Daniel Hechter puis Francis Borelli, le club est racheté en 1991 par le diffuseur du championnat à la télévision, Canal+, qui mène le club parisien à un grand succès pendant ses premières années. Le PSG est ensuite vendu au fonds d'investissement américain Colony Capital en 2006, qui ne remporte pas de titre majeur hormis trois coupes nationales, puis cinq ans plus tard au fonds souverainqatariQatar Investment Authority (QIA). Les moyens financiers très importants qui sont injectés dans les caisses du club depuis 2011 lui ont permis de remporter douze titres sur la scène nationale. L'ex-tennisman et homme d'affaires qatari Nasser Al-Khelaïfi en est le président du conseil de surveillance depuis 2011 et l'espagnol Unai Emery en est l'entraîneur depuis 2016.
Ouverte de 1900 à 1906 entre Étoile et Place d'Italie, elle porte d'abord l'indice 2 sud ou Circulaire sud avant d'être longtemps intégrée à la ligne 5, tandis que le tronçon de Place d'Italie à Nation ouvre en 1909 directement sous le nom de ligne 6.
Longue de 13,6 kilomètres, dont 6,1 kilomètres en aérien soit 45 % de son parcours, et équipée de matériel sur pneumatiques depuis 1974, cette ligne est l'une des plus agréables du métro de Paris, grâce aux nombreuses vues, parfois exceptionnelles, qu'elle offre sur plusieurs grands monuments et paysages de la capitale. Avec un peu plus de cent millions de voyageurs en 2004, elle est la sixième ligne la plus fréquentée du réseau.
CDGVAL est un métro automatique de type VAL assurant un système de navettes gratuites, internes à l'aéroport Charles-de-Gaulle, situé en France à 25 kilomètres au nord-est de Paris. Les deux lignes en service depuis le printemps 2007 remplacent plusieurs lignes de bus de la plate-forme aéroportuaire, et empruntent pour l'essentiel l'infrastructure d'un projet avorté et coûteux de transport hectométrique de type SK. Les deux lignes, dont l'une a la particularité de fonctionner 24h/24, transportent dix millions de voyageurs par an et apportent un important gain de temps aux cinquante-sept millions de passagers annuels et près de 85 000 salariés de la plateforme aéroportuaire.
Commune créée de toutes pièces en 1850, unique station thermale d’Île-de-France avec son lac et son casino, le premier de France en chiffre d'affaires et le seul à moins de cent kilomètres de la capitale, cette ville au caractère résidentiel et commercial affirmé occupe aujourd’hui encore une place à part dans la banlieue nord de Paris.
Montmorency est une commune française, chef-lieu de canton du Val-d’Oise, située à environ treize kilomètres au nord des portes de Paris, et vingt-et-un kilomètres par la route de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Montmorency a une population d'environ vingt-et-un mille habitants (estimation 2005). Les habitants sont les Montmorencéens.
D’un relief très accidenté, Montmorency est devenue dès le XVIIe siècle un lieu de villégiature recherché qui a attiré de nombreuses célébrités. Le séjour de Jean-Jacques Rousseau d’avril 1756 à juin 1762 a durablement marqué la ville et en a fait un lieu de pèlerinage littéraire.
Avec 6,3 kilomètres de longueur, elle est la plus courte ligne principale du réseau parisien et une des moins fréquentées avec quarante-sept millions de voyageurs en 2009. Elle a été durant les années 1950 et 1960 une ligne expérimentale pour les innovations mises au point par la RATP : elle est la première ligne de métro au monde équipée en matériel sur pneumatiques en 1956, et elle est équipée du poste de commande centralisée (PCC) et du pilotage automatique en 1967, qui est employé pour la première fois sur le réseau parisien. Elle n'a en revanche pas connu depuis d'évolution majeure. Il est prévu au cours des quinze prochaines années de la prolonger considérablement en deux étapes jusqu'à Noisy - Champs, et il est envisagé de l'automatiser.
Il est connu pour avoir introduit en France la race ovine des mérinos. Inquiété durant la Terreur malgré ses idées patriotes, son amitié avec Joséphine de Beauharnais lui vaut ensuite, sous le Consulat, la protection du gouvernement et sa nomination à l'Institut.
Jusqu'à son ouverture, la ligne est plus connue sous le nom de projet Éole, acronyme de « Est-Ouest liaison express ». Après des travaux particulièrement difficiles qui auront duré sept ans, elle est ouverte dans sa majeure partie durant l'été1999 après son inauguration le 12 juillet par le Premier ministreLionel Jospin. La branche de Villiers-sur-Marne est prolongée jusqu'à Tournan en 2003. La totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF). La ligne présente la particularité de ne pas traverser la capitale de bout en bout, comme initialement prévu ; elle ne possède que deux arrêts dans Paris intra-muros : Magenta et le terminus Haussmann - Saint-Lazare.
Chopin manifeste très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il possède en effet l'oreille absolue et fait preuve encore jeune d'une sensibilité exceptionnelle. Il commence donc son éducation musicale à six ans et compose sa première œuvre, la Polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans. Il fait sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie.
Elle est issue de la transformation et de la mise intégrale à double voie de la ligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois, dite ligne des Coquetiers, ouverte en 1875, qu'elle emprunte sur la totalité de son parcours. Elle est ainsi devenue la première ligne française utilisant un matériel tram-train, bien que son exploitation soit entièrement assurée en mode tramway (conduite à vue, circulation à droite, signalisation tramway, etc.). Fin 2016, sa régularité était particulièrement faible, en s'établissant à 74,5 %.
La Maison royale de Saint-Louis est un pensionnat pour jeunes filles créé en 1684 à Saint-Cyr (actuelle commune de Saint-Cyr-l’École, Yvelines) par le roi Louis XIV à la demande de Madame de Maintenon qui souhaitait la création d’une école destinée aux jeunes filles de l’aristocratie pauvre. Cet établissement, bien qu’il perdit sa place de premier rang à la suite de la disparition de Louis XIV puis de sa fondatrice, marqua une évolution certaine de l’éducation des jeunes filles sous l’Ancien Régime.
L’établissement fut maintenu pendant les premières années de la Révolution française, mais ferma définitivement ses portes en . Napoléon Ier s’inspira de la Maison royale de Saint-Louis pour créer la Maison des demoiselles de la Légion d’honneur, qui existe encore aujourd’hui sous le nom de Maison d’éducation de la Légion d’honneur.
D’après le recensement de l’Insee, la commune de Paris comptait au 1er janvier 2010 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération de Paris s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,5 millions d'habitants au 1er janvier 2010, et son aire urbaine (l’agglomération et la couronne périurbaine) comptait environ 12,2 millions d'habitants au 1er janvier 2010. Elle est l'une des agglomérations européennes les plus peuplées.
La position de Paris, à un carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux et au cœur d’une riche région agricole, en fait une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du XIIe siècle, Paris devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est la ville la plus importante de tout le monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la première puissance politique européenne, au XVIIIe siècle le centre culturel de l’Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris joue donc un rôle politique et économique majeur dans l’histoire de l'Europe au cours du IIe millénaire. Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville attire dans les années 2000 près de trente millions de visiteurs par an. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe ; c'est aussi la capitale la plus visitée au monde.
La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 607 milliards d'euros (845 milliards de dollars) en 2011, est un acteur économique européen majeur. Elle est la 1re région européenne en termes de PIB régional et 6e en termes de PIB par habitantPPA. La densité de son réseau ferroviaire, autoroutier et sa structure aéroportuaire, plaque tournante du réseau aérien français et européen, en font un point de convergence pour les transports internationaux. Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation.
Elle relie le quartier d'affaires de La Défense à la porte de Versailles et dessert dix-sept arrêts. Une fois les travaux de prolongement au nord achevés, en 2012, la ligne reliera la porte de Versailles au pont de Bezons sur 17,8 kilomètres et 23 stations, séparées en moyenne de 809 mètres.
Contrairement aux lignes T1 et T3 qui sont implantées en site propre, au milieu ou sur les bords de la chaussée, la ligne T2 est en grande partie implantée hors de la voirie entre les stations La Défense et Suzanne Lenglen. Sa seule partie urbaine est issue de son prolongement en 2009 à la porte de Versailles. Ces caractéristiques, proches de celles d'un train léger permettent à la ligne d'avoir une vitesse commerciale supérieure à celle des autres lignes de tramway franciliennes.
La Grand-Mère a permis de valider le concept de roulement sur pneumatiques pour un matériel roulant du métro, aux performances très supérieures aux anciens matériels sur fer. Cette technologie est employée depuis sur cinq lignes parisiennes et plusieurs réseaux de métro à travers le monde.
Cette rame a également servi de support pour le prototype d'un système de pilotage automatique, déployé depuis sur la quasi-totalité des lignes avec conducteurs du réseau parisien.
Le chasselas de Thomery, également dénommé chasselas doré de Fontainebleau, est le cépage de chasselas cultivé dans le village de Thomery en Seine-et-Marne. Ce raisin de table, très proche du chasselas de Moissac, est produit et conservé selon des méthodes locales traditionnelles et uniques, depuis 1730. Les spécificités de cette culture, située en zone très septentrionale pour un raisin de table, reposent sur la mise au point de techniques de viticulture en espaliers sur murs, et d'optimisation de la maturation du fruit par des tailles très particulières de la vigne dites en « cordon Charmeux » ainsi que des méthodes spécifiques de conservation en fruitiers des grappes fraîches cueillies en octobre et commercialisées jusqu'au mois de mai de l'année suivante.
Le chasselas de Thomery, dont l'apogée de la production se situe au début du XXe siècle, fut particulièrement célèbre et apprécié durant l'entre-deux-guerres ; il était alors considéré comme un raisin de luxe qui se consommait durant toute la période hivernale et printanière. Le déclin de sa culture et de sa commercialisation est très important à partir de la fin des années 1930 et ce cépage n'est plus aujourd'hui cultivé que de manière traditionnelle et ornementale par quelques particuliers habitant la commune.
Le projet VMI est mis au point en 1977, et fait suite à l'abandon de la grande transversale Nord-Sud du RER prévue au SDAU de 1965. La ligne a été mise en service le après trois années de travaux, parfois délicats. La ligne est desservie par des automotrices de type Z 2N à une fréquence de desserte au quart d'heure en heures creuses et par huit trains par heure et par sens en heures de pointe, ainsi que par un trafic fret desservant pour l'essentiel le port de Gennevilliers.
La ligne a été mise en service à partir de 1910. Elle est la seule du réseau avec la ligne 13 à disposer d'un embranchement. Celui-ci était d'abord situé au nord, mais il a été débranché en 1967. La branche Louis Blanc - Pré-Saint-Gervais est exploitée depuis de façon autonome sous le nom de ligne 7 bis. Depuis 1982, un nouvel embranchement a été créé au sud cette fois, en direction du Kremlin-Bicêtre puis de Villejuif, à partir de la station Maison Blanche.
La ligne 7 est également une des plus longues avec dix-huit kilomètres, celle comptant le plus grand nombre de stations et la troisième plus fréquentée du réseau avec cent-vingt millions de voyageurs en 2004.
La Bibliothèque nationale de France comporte quatorze départements et plusieurs collections principalement conservées sur ses quatre sites parisiens, incluant le Département des monnaies, médailles et antiques, héritier du Cabinet des Médailles. L'ensemble des collections représente environ 40 millions de documents imprimés et spécialisés.
Hors de Paris, elle comprend la maison Jean-Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Ses collections s'élèvent à un nombre total de 15 millions de livres et d’imprimés ainsi que plusieurs millions de périodiques, comptés pour 390 000 titres. Avec 10 000 manuscritsenluminés médiévaux, elle est la première bibliothèque au monde dans ce domaine, mais elle compte plus largement environ 250 000 manuscrits, des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d'adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes, etc.
Chaque année, la bibliothèque reçoit plus de 70 000 livres par dépôt légal ainsi que plus de 250 000 numéros de périodiques et des milliers de documents spécialisés, mais elle procède aussi à des achats et reçoit des dons. Le dépôt légal du Web a quant à lui préservé près d'1 Po de données. Une grande partie des références est consultable en ligne sur le catalogue général de la BnF et ses catalogues spécialisés. La BnF est également connue pour sa bibliothèque numérique, Gallica, qui permet de consulter directement la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France, chargée du dépôt légal de la radio-télévision et comportant aussi un fonds de cinéma.
La BnF a une mission de collecte, d’archivage et d’entretien (conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou s'édite en France, ainsi que du patrimoine hérité des collections antérieures et reçu par d'autres voies (dons, legs, achats), mais aussi des activités de recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation régulière d’expositions à destination du grand public, et de multiples manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux et sur son site Internet. Elle anime un réseau de coopération avec d'autres services documentaires en France et participe à différentes formes de coopération internationale en la matière.
La dénomination « Bibliothèque nationale de France » est celle de l'établissement public, qui regroupe sept sites. L'appellation officielle du site de Tolbiac est « site François-Mitterrand ». Elle a été donnée à la demande du président de la République, Jacques Chirac, et ne fut pas toujours celle employée dans le langage courant. Certains disaient parfois, au moins jusqu'en 1999 : la « Très Grande Bibliothèque » (TGB).
Bien desservi par les transports en commun, notamment le métro parisien, Créteil Soleil attire plus de 25 millions de visiteurs par an. Il génère un chiffre d’affaires approchant les 200 millions d’euros à l’origine de près de 3 000 emplois. Aussi, le centre commercial est parmi les plus importants en Europe.
Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu’au début du XXe siècle, la ville s’est considérablement développée entre les deux guerres, sous l’impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années 1960, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d’Algérie. Aujourd’hui intégrée dans l’agglomération parisienne, Antony s’y singularise notamment par la présence, dans le domaine de l’enseignement, de l’un des plus grands établissements privés de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d’Île-de-France.
Ouverte en deux étapes en 1974 et 1975, la ligne constitue un itinéraire parallèle, bien que plus long car plus sinueux, au tracé de la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis par Corbeil, ou ligne de la vallée, sur laquelle elle est raccordée à ses deux extrémités. Elle constitue l'une des principales branches sud de la ligne D du RER et supporte exclusivement un trafic de banlieue assez intense. Des restrictions de circulations appliquées à certains types d'engins moteurs limitent à quelques détournements exceptionnels son emprunt, bien que théoriquement équivalent à l'itinéraire historique par la vallée de la Seine, par d'autres circulations que celles du RER. Elle ne comporte aucun passage à niveau.
La ligne 10, dont le parcours est entièrement souterrain, est longue de 11,7 kilomètres et comporte vingt-trois stations. C'est la moins fréquentée du réseau, mises à part les deux courtes lignes de rabattement, les 3bis et 7 bis. On y a expérimenté un matériel roulant original de type articulé, le MA 51, qui a de nos jours été remplacé par des rames à roulement fer plus classiques de type MF 67.
Son histoire est liée à celle des lignes 7, 8 et 13. Une partie de la section d'origine a été reprise par la ligne 13 ; elle a utilisé une partie de la ligne 7 pendant plus d'un an et enfin elle a repris le tronçon occidental de la ligne 8 quand celle-ci a changé de terminus pour Balard. Elle est l'une des lignes du métro de Paris dont le tracé a le plus évolué au cours de son histoire. Les parois des tunnels de cette ligne ont la particularité d'être peintes en blanc, ce qui lui confère une luminosité que l'on ne trouve nulle part ailleurs sur le réseau.
C'est la ligne la plus longue du réseau parisien avec 24,3 kilomètres, compte tenu de ses deux branches. Elle transportait cent-dix millions de voyageurs par an en 2004, soit jusqu'à 540 000 voyageurs par jour de semaine et 20 000 voyageurs par sens à chaque heure de pointe. Le trafic annuel devrait croître de dix millions de voyageurs après l'ouverture des deux nouvelles stations de la branche Asnières le .
Son exploitation en deux branches au nord (d'où un bassin de population deux fois plus grand), sa grande longueur, son importante extension en banlieue, ainsi que l'important développement économique de certains secteurs desservis, ont provoqué une saturation progressive devenue aujourd'hui critique. La ligne 13, surtout sur le tronçon avoisinant la gare Saint-Lazare, est devenue la plus saturée du réseau.
Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de la butte Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Ouvert en juillet 1900, il a été entièrement rénové en 1935 puis en 1991. Long de 108 mètres, le funiculaire gravit les trente-six mètres de dénivelé en moins d'une minute trente. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il transporte deux millions de voyageurs par an et fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.
La voie des Fêtes tient son nom de la station dans laquelle elle prend naissance ; c'est sur cette voie que l'on trouve notamment la station fantôme Haxo, qui n'a jamais été ouverte au public. La voie navette tient, elle, son nom d'une navette reliant les terminus des lignes 3 et 7 (aujourd'hui 3 bis et 7 bis) de 1921 à 1939. Durant les années 1950, elle sert de terrain d'expérimentation pour la RATP, notamment pour les premiers essais de pilotage automatique en 1951, puis du premier prototype au monde de métro sur pneumatiques, le MP 51, de 1952 à 1956.
Arrosée par la Marne qui effectue sa dernière boucle avant la confluence avec la Seine à Charenton-le-Pont, la zone de plaine alluviale est érodée par l’action de la Marne et de la Seine. Seul vestige du tertiaire : le Mont-Mesly, point culminant de la commune à 74 mètres d'altitude. Des crues importantes de la Marne ont marqué l’histoire de la commune notamment entre 1658 et 1970. Des crues de la Seine furent également importantes en 1830 et 1910 notamment. Dans l’attente de la crue centenaire qui pourrait causer d'importants dégâts, la ville s’est dotée d’un lac artificiel urbain d’environ 40 hectares situé au sud-ouest de la commune : le lac de Créteil. Il s’agit d’une ancienne carrière reconvertie en lac au milieu des années 1970.
À la fois espace naturel et historique, plusieurs de ses sites appartiennent au réseau Natura 2000 afin de protéger leurs habitats naturels rares et menacés et ses populations d’oiseaux. Par ailleurs, son territoire abrite six monuments historiques. Elle reste encore un terrain de chasse et notamment de grande vénerie, mais aussi d’entraînement pour chevaux de courses. Septième forêt la plus visitée de l’agglomération parisienne, elle forme avec la forêt d’Halatte et la forêt d’Ermenonville, le massif des Trois Forêts.
Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome » dans laquelle les artistesitaliens viennent exprimer leur talent et influencer l'art français. C'est ainsi que naquit l'École de Fontainebleau, qui représenta la période la plus riche de l'art renaissant en France, et inspira la peinture française jusqu'au milieu du XVIIe siècle, voire au-delà. Napoléon Ier surnomma ainsi le château la « maison des siècles », évoquant ainsi les souvenirs historiques dont les lieux sont le témoignage.
Engagé dans le Championnat de France USFSA dès 1897, le club y gravit tous les échelons et arrive en finale de cette épreuve en 1906 et 1909. Dans les années qui précèdent la Première Guerre mondiale, les Capistes remportent par deux fois le Trophée de France en 1911 et 1913. L'édition 1913 de cette compétition regroupant pour la première fois l'ensemble des quatre fédérations de football alors concurrentes, le CAP peut être considéré comme étant le club champion de France 1913. Les Capistes réussissent ensuite à gagner la Coupe de France en 1920 et à atteindre la finale en 1928.
Le CA Paris obtient le statut professionnel en 1932 et participe aux deux premières saisons du championnat de Division 1 avant d'être relégué en Division 2. La période de gloire du club est révolue et le nombre de Capistes appelés en équipe de France s'arrête à 20 pour un total de 100 sélections. Abonné aux dernières places du championnat de Division 2 et n'ayant plus de stade fixe, le CA Paris quitte la scène professionnelle en 1963. En 1964, le club fusionne avec le Stade Olympique de Charenton et retrouve les terrains de ses débuts à Charentonneau. Depuis, le club évolue dans les divisions inférieures de la Ligue de Paris Île-de-France.
Situé en contrebas des falaises du plateau du Vexin sur la rive droite d’un méandre de la Seine, le village est réputé pour son château, propriété des La Rochefoucauld, dominé par un donjon médiéval. Le lieu, classé parmi les plus beaux villages de France, est devenu au XIXe siècle un centre de villégiature et a vu défiler de nombreuses célébrités des arts et des lettres.
Épône est une petite ville francilienne des Yvelines située le long de la Seine, sur la rive gauche du fleuve, à 45 kilomètres à l'ouest de Paris. C'est la commune la plus peuplée de son canton. Avec Mézières-sur-Seine et La Falaise, Épône forme une agglomération de 10 000 habitants environ. Ses habitants sont les Épônois.
Son nom vient du latin Spedona et n'aurait, selon Daniel Bricon qui cite cette hypothèse parmi les « serpents de mer » d'Épône, pas de rapport avec Épona, déesse gauloise des chevaux et protectrice des cavaliers.
Pontoise est une communefrançaise, située en régionÎle-de-France sur la rive droite de l’Oise, à environ trente kilomètres au nord-ouest de Paris. Chef-lieu du département du Val-d’Oise, elle accueille une sous-préfecture, la préfecture ne se situant pas au chef-lieu mais dans la ville voisine de Cergy, ce qui constitue un cas unique en France. La ville abrite une des plus importantes cités judiciaires du pays ainsi que le siège d’un évêchécatholique, détaché de Versailles, depuis 1966. Ses habitants sont appelés les Pontoisien(ne)s.
Riche de plus de deux-mille ans d’histoire, capitale historique du Vexin français, et ville majeure du royaume au Moyen Âge, elle a été rendue célèbre dans l’art impressionniste suite au long séjour de Camille Pissarro qui l’a représentée dans de nombreuses œuvres, diffusées dans les plus grands musées du monde. Grâce à son riche patrimoine, Pontoise a obtenu le label Ville d’art et d’histoire en 2006.
L’histoire de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) commence en 1882, lorsque quelques représentants de l’industrie chimique française s’inquiètent du retard pris par rapport à l’Allemagne, qui bénéficiait de l’annexion de Mulhouse à la suite de la guerre de 1870. L’EMPCI, qui allait devenir quelques décennies plus tard l’ESPCI, fut créée dans un contexte de faiblesse générale de la science française, due notamment à la pauvreté de son système universitaire. Pour contrer la puissance germanique, et notamment la force économique de son industrie chimique, quelques savants d’origine alsacienne décidèrent de prendre modèle sur le système d’enseignement supérieur et de recherche allemand, et notamment sur sa capacité à articuler science et industrie, à l’instar des laboratoires de Justus von Liebig.
L’histoire de cette institution illustre la forte intrication des sphères scientifiques et industrielles à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, puis la montée, au cours du XXe siècle, du modèle de la « science pure, » dégagée de tout impératif économique. L’histoire de l’école se découpe ainsi en deux grandes périodes : la première voit l’institution essentiellement tournée vers les impératifs économiques et industriels. La seconde la voit se rapprocher de la recherche fondamentale. Cependant, l’école conserva toujours, et conserve encore aujourd’hui, une véritable tradition d’ancrage dans l’industrie. Pour Pierre-Gilles de Gennes comme pour son successeur, il s’agit d’associer la recherche la plus fondamentale aux applications les plus directement utiles.
Par ailleurs, l’ESPCI a abrité les recherches de quelques grandes figures de la science française, dont plusieurs prix Nobel : Pierre et Marie Curie, Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak. L’histoire de cette institution permet notamment de mieux comprendre le contexte des découvertes qui y ont été faites, et l’esprit dans lesquelles elles ont été faites. Ainsi, ce contexte a notamment été celui de la découverte du radium par les Curie. L’histoire de l’ESPCI permet ainsi de nuancer l’idée d’une opposition trop tranchée entre science et industrie.
Malgré un riche passé, il ne reste aujourd’hui presque rien de ce monastère fondé en 1204.
Cet endroit fut le théâtre d’une intense vie religieuse, intellectuelle et politique du XIIIe siècle à nos jours. D’abord simple abbayecistercienne féminine au cœur du bassin parisien, Port-Royal devient au XVIIe siècle l’un des symboles de la contestation politique et religieuse, face à l’absolutisme royal naissant et aux réformes théologiques et ecclésiologiques de l’Église tridentine.
Qualifié d’« affreux désert » par la marquise de Sévigné à cause de son isolement, Port-Royal apparaît comme une thébaïde pour les admirateurs des Solitaires, c’est-à-dire un endroit privilégié où le chrétien est à même d’œuvrer pour son salut sans être tenté par le monde matériel. Attirant ou repoussant, il fascine le monde intellectuel et religieux du XVIIe siècle.
Détruits au début du XVIIIe siècle sur ordre de Louis XIV, l’abbaye et son domaine deviennent des lieux de mémoire et d’histoire, séduisant et inspirant visiteurs et intellectuels.
Port-Royal des Champs est aujourd’hui classé comme musée national.
La Z 50000 (nom technique), également appelé Francilien (nom commercial), ou NAT (nom de projet, pour « Nouvelle Automotrice Transilien »), est une rame automotrice de dernière génération conçue dans les années 2000 et destinée à équiper en Île-de-France les lignes de banlieue du réseau Transilien au départ de la gare du Nord, de la gare de l'Est et de la gare Saint-Lazare en remplacement, notamment, des rames « inox » Z 6100 (surnommées les « p'tits gris »).
Elle se caractérise notamment par son aménagement spacieux à plancher plat intégral, constituant le train le plus large du parc de la SNCF, avec des salles ouvertes d'une voiture à l'autre par une interconnexion large permanente à la manière des matériels les plus récents du métro de Paris ou des tramways modernes, mais elle apporte également de nombreuses innovations techniques. Les rames sont construites par Bombardier à Crespin, près de Valenciennes.
Comme suite à l'appel d'offre européen lancé en 2004 et à la signature du contrat en 2006, la fabrication de série des 172 premières rames commandées a commencé dès 2009, avec un délai de conception particulièrement court. La mise en service commercial des deux premiers éléments, après l'homologation complète du nouveau matériel, a eu lieu le sur la ligne H du Transilien entre Paris-Nord et Luzarches. Après la ligne H, dotée de son parc de 82 rames début 2013 avec un retard de plusieurs mois en raison des dysfonctionnements du matériel, les trains seront progressivement affectés de 2013 à 2015 aux lignes P puis L et J du réseau Transilien.
Son parcours traverse le sud-ouest, le centre-nord et l'est de la capitale française avec un tracé parabolique, commun avec la ligne 8 sur une partie de son itinéraire. Elle relie deux secteurs socialement très opposés, les quartiers bourgeois de l'ouest parisien et les quartiers populaires de l'est. La ligne 9 a été mise en service à partir de 1922 et est devenue la première à desservir la banlieue parisienne en 1934 à l'ouest et en 1937 à l'est, date depuis laquelle elle a peu évolué.
La Grande Borne est une vaste cité d’habitat social de 3 685 logements (dont 206 individuels) édifiée par l’architecte Émile Aillaud sous la maîtrise d’ouvrage de l’Office public HLM interdépartemental de la région parisienne, sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) entre 1967 et 1971. La cité fut bâtie à l’origine dans le cadre de la résorption des bidonvilles de la région parisienne et fut surtout utilisée pour reloger les habitants du 13e arrondissement de Paris alors en pleine transformation. La réalisation de la cité fut confiée à l’entreprise Bouygues. À l’exception de 90 logements appartenant à la SA HLM Logirep et d’une partie du secteur des Patios, l’ensemble de la cité est géré par l’OPIEVOY (OPAC Interdépartemental de l’Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines). Quoique divisée en « quartiers» puis en « secteurs » d’environ 150 logements, la cité de la Grande Borne demeure néanmoins profondément unitaire, de par sa conception d’ensemble, l’emploi d’éléments et de procédés architectoniques répétitifs et l’« esprit du lieu », fondé sur l’intégration poussée dès la conception d’un travail plastique (couleur, fresques, sculptures) dans le cadre architectural singulier de ce grand ensemble atypique. Le nombre d’habitants de la Grande Borne peut être estimé à environ 13 000 (12 939 habitants selon le recensement général de la population de 1999).
Ouverte par étapes de 1987 à 1996, elle est à la fois la seconde ligne de RER par sa longueur avec 160 km et la ligne SNCF d'Île-de-France la plus fréquentée avec jusqu'à 550 000 voyageurs et 440 trains un jour ouvrable. La quasi totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) mais les extrémités des branches d'Orry-la-Ville et Creil au nord et de Malesherbes au sud se situent en dehors de la région, dans l'Oise, en Picardie, pour les gares situées au-delà de Survilliers - Fosses, et dans le Loiret, région Centre, pour Malesherbes. Les gares concernées sont donc aussi hors « zone Carte orange ». Elle ne possède en revanche que trois arrêts dans Paris intra-muros, gare de Lyon, Châtelet - Les Halles et gare du Nord, ce tronçon étant le plus chargé de la ligne.
Le salon de Paris est le numéro un mondial du secteur et présente pour l’occasion quelque 90 nouveautés. Le Mondial de l’automobile de Paris est le salon le plus visité et le plus médiatisé au monde, marqué par une forte fréquentation avec près de 1,5 million de visiteurs et plus de 10 000 journalistes français et étrangers en moyenne. Les nouvelles technologies sont l’une des thématiques majeures du salon, avec de nombreux véhicules hybrides et électriques, préfigurant l’évolution de l’automobile à moyen ou plus long terme.
L’année 2008 se caractérise par une hausse de fréquentation. 362 marques de 25 pays ont accueilli 1 432 972 visiteurs, soit un nouveau record pour un salon de l’automobile.
La ligne 8 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle relie les stations Balard, au sud-ouest, à Pointe du Lac, au sud-est, suivant un tracé parabolique par la rive droite de la capitale en partie commun avec la ligne 9. Elle est la dernière ligne à avoir été prévue lors de la concession de 1898 et doit alors relier les stations Porte d'Auteuil et Opéra. Ce premier tronçon est ouvert en décembre 1913.
Elle est la seule ligne parisienne à traverser un fleuve et son principal affluent : la Marne, en aérien entre Charenton - Écoles et École vétérinaire de Maisons-Alfort, et la Seine, en souterrain entre Concorde et Invalides. Elle est la première ligne ex æquo avec la ligne 7 en nombre de station (38), bien que ne possédant pas de branches ; elle est également la ligne dont les terminus sont les plus éloignés par le tracé (23,36 km). Avec quatre-vingt-seize millions de voyageurs en 2009, elle est la dixième ligne du réseau pour son trafic.
Les grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris.
Avec une longueur de 1,3 kilomètre et seulement quatre stations, elle est la plus courte du réseau, et également de loin la moins fréquentée, avec un peu plus d'un million et demi de voyageurs en 2003. Construite durant les années 1910 en tant qu'extension de la ligne 3, elle est débranchée en 1971 et exploitée de façon autonome, lors du prolongement de la ligne 3 à Gallieni.
Le nom de cette petite commune a été rendu mondialement célèbre à partir de 1974 par la présence de l’aéroport international qui porte son nom et occupe une partie de son territoire. Mais à l’écart des installations aéroportuaires, Roissy demeure un village caractéristique du Pays de France.
La ligne 3a du tramway d'Île-de-France, plus souvent simplement nommée T3a et également appelée Tramway des Maréchaux sud ou TMS, est la première ligne de tramway circulant dans Paris intra-muros depuis 1937, marquant le retour de ce mode de transport après soixante-neuf ans d'absence. Elle est exploitée par la Régie autonome des transports parisiens (RATP).
Mise en service le sous le nom de ligne T3 après d'âpres débats et deux ans et demi de travaux, elle a également été pour la municipalité un outil de requalification urbaine qui a permis de transformer le paysage des boulevards des Maréchaux au sud de la capitale. Située en site propre sur la chaussée de ces boulevards, du 15e au 13e arrondissement, la ligne relie alors le pont du Garigliano à la porte d'Ivry en vingt-six minutes en moyenne. Elle a transporté vingt-cinq millions de voyageurs durant sa première année d'exploitation, avec en moyenne 100 000 voyageurs chaque jour de semaine et 70 000 les week-ends, chiffres en croissance constante les années suivantes.
De 2009 à 2012, ont été réalisés les travaux de prolongement de la ligne vers l'est et le nord. Mis intégralement en service le 15 décembre 2012, ce prolongement prend la forme de deux lignes distinctes afin d'assurer la robustesse de l'exploitation : la ligne existante est prolongée jusqu'à la porte de Vincennes et a été renommée T3a le jour de l'inauguration de l'extension ; une seconde ligne, nommée T3b, relie dans sa continuité la porte de Vincennes à la porte de la Chapelle. Les travaux de prolongement de cette dernière jusqu'à la porte d'Asnières ont commencé le 31 mars 2014 et doivent se poursuivre jusqu'en décembre 2017.
La ligne 1 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Cette première ligne française, dont le premier tronçon a été ouvert en 1900 lors de l'exposition universelle, relie aujourd'hui la station La Défense à l'ouest, à la station Château de Vincennes, à l'est. Avec une longueur de 16,5 kilomètres, elle constitue une voie de communication est-ouest majeure pour la ville de Paris : c'est historiquement la ligne de métro la plus fréquentée du réseau avec 165,9 millions de voyageurs en 2006 et jusqu'à 561 000 personnes par jour ouvrable.
Le métro de Paris est un des systèmes de transport en commun desservant la ville de Paris et son agglomération. Exploité par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), il comporte seize lignes en site propre, essentiellement souterraines, totalisant 219,9 kilomètres. Devenu un des symboles de Paris, il se caractérise par la densité de son réseau au cœur de Paris et par son style architectural homogène influencé par l’Art nouveau. En 2011, le métro transportait environ 4,13 millions de voyageurs par jour (1,506 milliard par an).
La première ligne du métro de Paris a été construite à l'approche de l’Exposition universelle de 1900. Elle est inaugurée quelques mois après le début de l'exposition. Le réseau s’est ensuite rapidement densifié dans Paris intra-muros jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Après une pause durant les « décennies voitures » (1950-1970), plusieurs lignes existantes ont été prolongées en proche banlieue. Les choix effectués à sa conception (faibles distances entre les stations, capacité réduite des rames) limitent aujourd’hui les possibilités d’extension du réseau. Le métro de Paris a cependant inauguré à la fin du siècle dernier une nouvelle ligne entièrement automatisée, la ligne 14, destinée notamment à soulager la ligne A du RER.
La desserte de Paris et de son agglomération est également assurée par d’autres moyens de transport en commun : le Réseau express régional d'Île-de-France (RER) (451 millions de voyageurs en 2006 sur le réseau RER RATP), le Transilien (réseau de trains de banlieue, 655 millions de voyageurs incluant le réseau RER SNCF), sept lignes de tramway en site propre (85 millions de voyageurs dans sa configuration de 2006), le réseau de bus (997 millions de voyageurs en 2006), un funiculaire ainsi que deux lignes utilisant un véhicule automatique léger (VAL) et assurant une desserte locale des aéroports.
La commune, au caractère essentiellement résidentiel, fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français et est membre fondatrice du parc naturel régional du même nom. Elle forme avec L’Isle-Adam, son chef-lieu de canton situé sur l’autre rive de la rivière et avec qui elle partage sa gare, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont les Parminois et Parminoises.
Contrairement aux services touristiques fluviaux à Paris, cette nouvelle ligne se différencie par ses horaires adaptés aux migrations domicile-travail et son intégration à la tarification à forfait existante en Île-de-France, comme les cartes Intégrale ou Orange ; pour les voyageurs occasionnels, un ticket spécifique est vendu à bord des bateaux, le ticket t+ n'étant pas accepté pour le trajet. La ligne fait renaître en partie les services fluviaux de transport de passagers qui se sont succédé sur la Seine, jusqu'à leur disparition en 1934 face à la concurrence du réseau ferré. Le service est assuré par la Compagnie des Batobus sur des catamarans dédiés.
Le tronçon a été mis en service en 1911, alors comme embranchement de la ligne 7. Il a été débranché en 1967 en raison d’un important déséquilibre de trafic et est devenu une ligne autonome, la ligne 7 bis.
Le projet a couvert tous les domaines de l’urbanisme, aussi bien au cœur de Paris que dans ses quartiers extérieurs : rues et boulevards, réglementation des façades, espaces verts, mobilier urbain, égouts et réseaux d’abduction d’eau, équipements et monuments publics.
Violemment critiquée par certains de ses contemporains, oubliée pendant une partie du XXe siècle puis réhabilitée par le discrédit de l’urbanisme d’après-guerre, cette œuvre conditionne toujours l’usage quotidien de la ville par ses habitants. Elle a posé le fondement de la représentation populaire de la capitale française à travers le monde en superposant au vieux Paris et à ses ruelles pittoresques un Paris moderne fait de grands boulevards et de places dégagées.
L'Isle-Adam est une ville francilienne du centre nord du Val-d’Oise située sur la rive gauche de l’Oise à 25 km à vol d’oiseau au nord - nord-ouest des portes de Paris, une dizaine au nord-est de Pontoise et 35 au sud de Beauvais. Elle forme avec Parmain, commune voisine de la rive droite de l’Oise, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont appelés les Adamois et Adamoises.
Saint-Germain-en-Laye est une communefrançaise, située à vingt kilomètres environ à l’ouest de Paris dans le département des Yvelines et la régionÎle-de-France. La ville de Saint-Germain-en-Laye a une histoire très ancienne et très riche, liée à la présence du château, qui fut la résidence des rois de France jusqu’à ce que Louis XIV décide de le quitter pour Versailles, et à la forêt, ancien domaine de chasse des rois. Elle est aujourd’hui le siège d’une sous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle très recherchée, au caractère international marqué.
L’abbaye Notre-Dame du Val est une ancienne abbaye cistercienne située sur le territoire des communes de Mériel et Villiers-Adam dans le Val-d’Oise, à trente kilomètres au nord de Paris. Elle est la plus ancienne fondation cistercienne d’Île-de-France, dès 1125, soit plus d’un siècle avant les abbayes voisines de Royaumont et de Maubuisson. Devenue carrière de pierres et ruinée en 1822 puis en 1845, il en subsiste aujourd’hui plusieurs bâtiments dont un des plus beaux dortoirs monastiques médiévaux de France et une galerie du cloître. L’abbaye du Val est classée monument historique depuis 1947 pour le bâtiment des moines, et depuis 1965 pour les autres corps de bâtiment. Le domaine d’une superficie de cent-vingt hectares à l’orée de la forêt de L’Isle-Adam constitue un site inscrit depuis 1950.
Les états se révélant incapables de résoudre la crise qui accable le royaume, le dauphin Charles peut reprendre le pouvoir et sauver la couronne des Valois. Étienne Marcel meurt exécuté par les bourgeois parisiens, qui craignent qu’étant allé trop loin dans son opposition, il ne livre la ville aux Anglais.
Ouverte le 15 octobre 1998, c'est la ligne la plus récente du réseau et possède plusieurs caractéristiques originales qui en font une ligne à part : c'est ainsi la première ligne du métro parisien à conduite intégralement automatisée, c'est-à-dire sans conducteur, ce qui en fait en général la seule en ordre de marche les jours de grève.
C'est également la vitrine du savoir-faire de la RATP, via sa filiale Systra, d'Alstom pour le matériel roulant et de Siemens Transportation Systems pour les automatismes, lorsque ces entreprises répondent à des appels d'offres internationaux pour la réalisation de métros. La ligne est également connu sous nom de projet : Meteor pour MÉTro Est-Ouest Rapide.
Lieu de séjour de Madame de Sévigné à l’abbaye de Livry durant le XVIIe siècle, la commune qui a connu une forte urbanisation pavillonnaire depuis 1875 est devenue de nos jours une ville résidentielle.
Livry-Gargan s’étend sur 738 hectares, soit environ cinq kilomètres du sud-ouest au nord-est (des Pavillons-sous-Bois à Vaujours) sur 2,8 kilomètres du nord-ouest au sud-est (d’Aulnay-sous-Bois à Clichy-sous-Bois). La commune est bâtie sur le flanc septentrional du coteau gypseux portant la forêt de Bondy et s’étend au nord vers la partie méridionale de la plaine de France, aujourd’hui largement urbanisée.
Deuxième ville la plus peuplée de l'arrondissement de Bobigny après Montreuil et devant Pantin, cinquième sur le plan départemental et dix-huitième sur le plan régional, elle était la 72e ville de France en 2007.
Drancy bénéficie depuis 2008 du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris et du label « ville Internet » avec quatre @, également depuis 2008, attribués par l'association « Villes Internet ».
Hôtel Chevalier (Hotel Chevalier) est un court-métrage écrit et réalisé par Wes Anderson et sorti en 2007. Natalie Portman et Jason Schwartzman y jouent le rôle de deux amants qui se retrouvent dans une chambre d’hôtel à Paris. Ce court-métrage de treize minutes sert de prologue au film de Wes Anderson sorti en 2007, À bord du Darjeeling Limited. Il est tourné dans un hôtel parisien par une équipe réduite et est financé par Wes Anderson qui pensait initialement en faire un court-métrage autonome. Il est montré pour la première fois au festival du film de Venise (la Mostra de Venise) dans le cadre de la première de À bord du Darjeeling Limited le 2 septembre 2007 et il est ensuite diffusé plus tard dans le mois dans les Apple Stores de quatre villes américaines. Le lendemain de sa sortie il est mis à disposition gratuitement sur l’iTunes Store, et ce pendant un mois ; il est téléchargé plus de 500 000 fois durant cette période. Hôtel Chevalier est un des courts-métrages les plus commentés en 2007, avec une part importante de cette attention orientée vers la scène de nu de Natalie Portman. Le film est quasiment universellement acclamé par la critique qui loue sa richesse, son caractère poignant et sa construction méticuleuse.