Oran ( en arabe :وهران, en berbère : Ifri), surnommée « la radieuse » (الباهية en arabe El Bahia), est la deuxième ville d'Algérie et une des plus importantes du Maghreb.
Oran a su préserver son identité tout en s'imprégnant de l’influence de ses occupants successifs. C’est une ville portuaire de la Méditerranée, au nord-ouest de l'Algérie, et le chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d’Oran.
La ville est située au fond d’une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne de l'Aïdour, d'une hauteur de 420 m, ainsi que par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani. L'agglomération s’étend de part et d’autre du ravin de l’oued Rhi, maintenant couvert.
Située à 432 km de la capitale Alger, la commune comptait 685 000 habitants en 2007, tandis que l’agglomération en comptait environ 1 235 000. La ville est un pôle économique et universitaire important.
L'équipe du FLN de football (arabe : فريق جبهة التحرير الوطني لكرة القدم ), surnommée aussi le onze de l’indépendance est une formation constituée principalement de joueurs professionnels qui évoluent en France métropolitaine avant de rejoindre le mouvement indépendantiste algérien du Front de libération nationale (FLN), et de l’aider en organisant entre autres des matchs de football.
L’équipe est fondée le . Le rôle de cette équipe est avant tout psychologique pour montrer aux Français de Métropole que même des footballeurs professionnels s’impliquent dans cette cause, quitte à renoncer à leur statut. Les autorités françaises obtiennent facilement la non-reconnaissance de cette équipe par la FIFA. Malgré cette interdiction de jouer, l’équipe du FLN signe une tournée mondiale d’environ quatre-vingts rencontres, notamment en Europe, en Asie et en Afrique. Ces matchs sont largement exploités par la propagande indépendantiste. L’équipe existe de 1958 à 1962, laissant place en 1963 à son successeur légitime l’Équipe d’Algérie de football.
Les organisations féminines suivent, et, dès la fin de la guerre, rejoignent rapidement le Rayon sportif féminin — organisme qui leur est dédié en France métropolitaine —, qui les prend particulièrement en charge au niveau de la formation des cadres. Parfois antérieure, la diffusion du sport dans le Sud, sous l'égide des Pères blancs, concerne davantage les populations masculines autochtones, et s'attache, pour les nomades, au développement et à l'organisation de leurs activités traditionnelles.
L'Algérie fait partie des nations qui ne remportent pas de médaille durant ces Jeux olympiques. La skieuse alpine termine 40e de la descente et 51e du super-G et le fondeur ne termine pas sa course, le 50 kilomètres libre.
Abderrahmane Farès est le premier des chefs d'État algériens. Président de l’Assemblée algérienne en 1953, il est, de juillet à septembre 1962, président de l’exécutif provisoire algérien chargé de la gestion du territoire.
Premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961, Ferhat Abbas est élu, en 1962, président de l’Assemblée nationale constituante et devient ainsi le premier chef d’État de la République algérienne démocratique et populaire. Ahmed Ben Bella accède à la présidence de la République de 1963 à 1965. Il est considéré comme le premier président de la République algérienne démocratique et populaire. Militaire putschiste, Houari Boumédiène est président du Conseil de la Révolution de 1965 à 1976. Lors de son deuxième mandat entre 1976 à 1978, il devient le deuxième président de la République algérienne démocratique et populaire.
Le Haut Comité d'État, organe chargé provisoirement de la gestion de l'État, est une présidence collégiale de transition. Mis en place pour la première fois le 14 janvier 1992 après la démission de Chadli Bendjedid, président de 1979 à 1992, il est dissout et remplacé par Liamine Zéroual le 30 janvier 1994. Abdelaziz Bouteflika est l'actuel président de la République, depuis le 27 avril 1999.
La Médersa Tachfinia (ou Tachfinya) était une mosquée-université, fondée en l’an 1320 à Tlemcen (Algérie) sous la dynastie des Zianides. Cette université religieuse était, jusqu'à sa destruction par les Français, l'une des plus prestigieuses du pays.
La Sittelle kabyle (Sitta ledanti), également connue sous le nom de sittelle de Ledant, est une espèce d'oiseaux de la famille des Sittidae. C'est une sittelle de taille moyenne, mesurant environ 12 cm. Les parties supérieures sont gris bleuté, les parties inférieures d'une couleur chamois pâle tirant vers le gris. Le mâle se distingue de la femelle par l'avant noir de sa calotte. L'espèce est sédentaire ; elle se nourrit d'arthropodes en été, de graines en hiver. La saison de reproduction a lieu vers mai-juin. Le nid, bâti dans un trou d'arbre, abrite une ponte de trois ou quatre œufs, couvés par la femelle. Les oisillons sont nourris par les deux parents.
La Sittelle kabyle est l'unique espèce d'oiseaux endémique d'Algérie, où elle ne peuple plus que certaines forêts de conifères du nord du pays. Son nom scientifique rend hommage à Jean-Paul Ledant, le naturaliste amateur belge qui a découvert l'oiseau en ; la description de l'oiseau est réalisée par l'ornithologue français Jacques Vielliard. La nouvelle de cette découverte surprend grandement le monde de l'ornithologie et fait l'objet d'une couverture médiatique internationale. La Sittelle kabyle est étroitement apparentée à la Sittelle de Krüper (Sitta krueperi). L'oiseau ne possède plus qu'une aire de répartitionrelictuelle et limitée, menacée par les incendies, l'érosion et l'action humaine ; l'espèce est donc considérée comme « en danger » par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
La formation qu'il reçoit à Carthage est celle des lettrés romains de l'époque, même si ses écrits laissent apparaître une sensibilité et des traits liés à sa région de naissance. S'il est un maître de la langue et de la culture latines, il ne maîtrise jamais réellement le grec, ce qui a pour effet de romaniser le christianisme occidental et de lui donner une tonalité différente du christianisme oriental, plus proche des auteurs grecs.
Né d'une mère profondément pieuse, il se passionne d'abord pour la philosophie vue alors comme amour de la sagesse, avant de devenir manichéen. Il n'abandonne le manichéisme pour se convertir au christianisme qu'assez tard, en 386, après sa rencontre avec Ambroise de Milan. Après sa conversion, il devient évêque d'Hippone et s'engage dans une série de controverses d'abord contre les manichéens, puis contre les donatistes, et enfin contre le pélagianisme. Ces controverses ont alimenté une œuvre considérable tant en quantité qu'en qualité dans laquelle trois ouvrages particulièrement connus se détachent : Les Confessions, La Cité de Dieu et De la Trinité.
Augustin est un des penseurs qui ont permis au christianisme d'intégrer une partie de l'héritage grec et romain, en généralisant une lecture allégorique des Écritures suivant le modèle préconisé par Ambroise de Milan et le néoplatonisme. Toujours à la suite d'Ambroise, un ancien haut fonctionnaire romain, il incorpore au christianisme une tendance au recours à la force héritée de la République romaine. Il est le penseur le plus influent du monde occidental jusqu'à Thomas d'Aquin qui, huit siècles plus tard, donnera un tour plus aristotélicien au christianisme. Malgré tout, sa pensée conserve une grande influence au XVIIe siècle, où elle est l'une des sources de la littérature classique française et inspire les théodicées de Malebranche et de Leibniz.
Augustin est un penseur exigeant dans tous les sens du terme. Homme clé de l'émergence du moi en Occident, il joue également un rôle de premier plan dans l'évolution de la notion de justice. De son passé manichéen, il garde une forte distinction entre le Bien et le Mal. Toutefois, le néoplatonisme — qui a fortement influencé sa conversion — l'a amené à une conception d'un Dieu fort qui, à l'inverse du Dieu faible des manichéens, assure qu'à la fin le Bien l'emporte. En Occident, il est le théologien qui insiste le plus sur la transcendance divine, c'est-à-dire que pour lui, les pensées de Dieu ne sont pas, de près ou de loin, les pensées des hommes. Selon lui, la croyance inverse constitue précisément le péché originel...
Terre de montagnes densément peuplées, elle est entourée de plaines littorales à l'ouest et à l'est, au nord par la Méditerranée et au sud par les Hauts Plateaux. Dénuée d'existence administrative globale, elle tient son nom des Kabyles, population de culture et de traditions berbères, dont elle est le foyer. Son histoire a fait d'elle un pôle de résistance aux conquérants successifs, mais aussi le point d'appui de plusieurs entreprises dynastiques, et l'a placée au premier plan des mouvements pour la reconnaissance de l'identité amazigh (berbère) dans l'Algérie et l'Afrique du Nord contemporaines.
La variété de son écosystème en fait le siège d'une biodiversité protégée par plusieurs parcs nationaux. Son climat, modulé par le relief, peut comporter des hivers rigoureux et des étés arides. Le développement de l'agriculture, principalement arboricole, y étant limité par les conditions naturelles, la Kabylie est aussi, traditionnellement, le centre d'une importante production artisanale typiquement berbère et une terre d'émigration.
Outre son patrimoine historique, la région possède un patrimoine immatériel important, incluant une littérature orale, un équilibre et un mode de vie paysans qui restent à préserver. Dans l'Algérie indépendante, son économie connait des évolutions marquées par la création de groupes industriels publics ou privés et un intérêt pour son potentiel touristique.
Le royaume des Beni Abbès ou sultanat des Beni Abbès, en berbère ⵜⴰⴳⴻⵍⴷⴰ ⵏⴰⵉⵜ ⵄⴰⴱⴰⵙ (tagelda Naït Ɛabbas), en arabe سلطنة بني عباس (salṭanat Beni Ɛabbas), est un ancien État d'Afrique du Nord contrôlant du XVIe siècle au XIXe siècle la Petite Kabylie et ses alentours. Il est désigné dans l'historiographie espagnole comme « reino de Labez » ; parfois plus communément désigné par sa famille régnante, les Mokrani, en berbère ⴰⵉⵜ ⵎⴻⵇⵔⴰⵏ (Aït Meqqrane), en arabe أولاد مقران (Ouled Moqrane). Sa capitale est la Kalâa des Beni Abbès, une citadelle imprenable de la chaîne montagneuse des Bibans.
Fondé par les derniers émirs hafsides de Béjaïa, le royaume est longtemps un bastion de résistance aux Espagnols, puis à la Régence d'Alger. Bénéficiant d'une position stratégique, sur la route d'Alger à Constantine et sur celle de la mer Méditerranée au Sahara, sa capitale la Kalâa des Beni Abbès attire au XVIe siècle des Andalous, des chrétiens et des juifs, fuyant l'Espagne ou Alger. Leur savoir-faire enrichit un tissu industriel local dont l'artisanat de la tribu des Aït Abbas est l'héritage. Les tribus aux alentours sont aussi le siège d'une intense activité intellectuelle et d'une tradition lettrée rivalisant avec celles d'autres villes du Maghreb.
À son apogée, l'influence du royaume des Beni Abbès s'étend de la vallée de la Soummam au Sahara et sa capitale la Kalâa rivalise avec les plus grandes villes. Au XVIIe siècle, ses chefs prennent le titre de cheikh de la Medjana, mais sont encore décrits comme sultans ou rois des Beni Abbès. À la fin du XVIIIe siècle, le royaume dirigé par la famille Mokrani (Amokrane) s'émiette en plusieurs clans dont certains sont vassalisés par la Régence d'Alger. Cependant, le cheikh de la Medjana se maintient à la tête de sa principauté comme tributaire du bey de Constantine et gère ses affaires en toute indépendance.
À l'arrivée des Français, certains Mokrani prennent le parti de la colonisation, d'autres de la résistance. Les Français, pour favoriser leur implantation dans la région, s’appuient sur les seigneurs locaux, maintenant une apparence d'autonomie de la région sous ses chefs traditionnels jusqu'en 1871. Ses souverains prennent divers titres, successivement sultan, amokrane, cheikh de la Medjana, puis, s'intégrant provisoirement à l'administration militaire française avant la révolte de 1871, khalifa et bachagha. La défaite de 1871 marquera la fin du rôle politique des Mokrani avec la reddition de la Kalâa face aux Français.
Son histoire remonte à l'Antiquité, où elle est d'abord un port punique, puis berbère et enfin romain. Fondée au Xe siècle par les Berbères sous la dynastie des Zirides, elle est ensuite enrichie par les apports des autres dynasties berbères qui dominent successivement le Maghreb central. Elle atteint son apogée durant la période de la régence d'Alger, du pouvoir politique de laquelle elle est le siège. Conquise par les Français en 1830, elle est progressivement marginalisée car les centres de pouvoir sont déplacés vers la nouvelle ville. Elle occupe un rôle central pendant la guerre d'Algérie, servant de bastion aux indépendantistes du FLN. À l'indépendance du pays, en 1962, elle ne retrouve pas son rôle central et redevient un espace marginalisé de la ville.
Elle est menacée par le manque d'entretien et d’intérêt de ses habitants et de l'administration, malgré son classement par l'Unesco. Des acteurs locaux se battent pour faire vivre son patrimoine matériel et immatériel.
Alger, (arabe : الجزائر العاصمة, arabe algérien : دزاير, dzayer ; Kabyle : Dzayer tamaneɣt), surnommée la joyeuse (arabe : البهجة, al bahdja), la bien-gardée (arabe : المحروسة,al mahroussa) ou encore la blanche, tant par les Algériens que par les Français, est la capitale de l'Algérie et la plus grande ville du pays. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville donne son nom à la wilaya dont elle est le chef-lieu. En 2009, la ville d'Alger compte environ 2,2 millions d'habitants ce qui fait d'elle la 2emétropole du Maghreb après Casablanca. Avec 4,375 millions d'habitants, l'agglomération d'Alger est la 1reaire urbaine du Maghreb.
Mostéfa Merarda dit Bennoui, né le et mort le , est un commandant et chef par intérim de la wilaya 1 durant la guerre d'Algérie. Il est le deuxième enfant de sa famille, il poursuit des études dans une école de la ville de Batna. À l’âge de 17 ans, il épouse sa cousine et il devient agriculteur, puis commence à intégrer les mouvements indépendantistes qui vont mener à la guerre d’Algérie.
Il devient chef par intérim de la wilaya après le départ de Mohamed Tahar Abidi pour la Tunisie. Le 25 novembre 1961, il rejoint aussi la Tunisie, où il est désigné pour partir représenter la délégation algérienne à La Havane. Il participe au congrès de Tripoli de 1962 et également, il sera l’un des témoins de la crise de l'été 1962.
Après l’indépendance de l’Algérie, il occupe plusieurs postes en Algérie et à l’extérieur du pays. Quelques années avant son décès, il écrit ses mémoires en arabe qui seront traduites en français par Dahmane Nedjar et imprimées en deux éditions.
Timgad est une ville du Nord-Est de l'Algérie située dans la wilaya de Batna dans les Aurès, surtout connue pour les vestiges de la ville romaine de Thamugadi à côté de laquelle elle est fondée. C'est un site archéologique de premier plan. La ville romaine, qui portait le nom de Thamugadi (Colonia Marciana Traiana Thamugadi) dans l'Antiquité, a été fondée par l'empereur Trajan en 100 et dotée du statut de colonie. Il s'agit de la dernière colonie de déduction en Afrique romaine. Bâtie avec ses temples, ses thermes, son forum et son grand théâtre, la ville, initialement d'une superficie de 12 hectares, finit par en occuper plus d'une cinquantaine. La ville, au vu de son état de conservation et du fait qu'on la considérait comme typique de la ville romaine, a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1982. La conservation du site soulève cependant un certain nombre de problèmes.
Tipaza ou Tipasa (en tamazight : ⵜⵉⵒⴰⵣⴰ tipaza, en arabe : تيبازةtibaza), est une ville algérienne côtière et une commune de la wilaya de Tipaza dont elle est le chef-lieu, située à 61 km à l'ouest d'Alger.
Tipaza est à l’origine une fondation punique en Afrique du Nord. Comme toutes les villes du bassin méditerranéen, Tipasa est devenue romaine, dans la province romaine de Maurétaniecésarienne, puis chrétienne.
La présence de la mer, des reliefs du Chenoua et de la Dahra donnent un paysage particulier et un intérêt touristique. De nombreux vestiges puniques, romains, chrétiens et africains attestent de la richesse de l'histoire de cette colonie.
À 70 km à l'ouest d'Alger, au milieu de la ville côtière de Tipaza, se trouvent les ruines d'une ville romaine : Tipasa de Maurétanie. Le site archéologique a été classé patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 2002 en décrivant le site comme " l'un des plus extraordinaires complexes archéologiques du Maghreb " reflétant de manière très significative les contacts entre les berbères et les vagues de colonisation punique et romaine entre le VIe siècle av. J.-C. et le VIe siècle de notre ère.
Sur un promontoire, à l'abri du mont Chenoua, les Phéniciens fondent un comptoir vers le VIe siècle av. J.-C.; c'est de cette origine que la ville tire son nom qui signifie passage ou escale , les arabes l'appelait Tefassed qui signifie détérioré, les français l'ont appelé Tipaza. Pour d'autres sources, Tipasa serait la déformation du mot berbère Tafsa, qui signifie grès ou pierre calcaire, toujours en usage dans beaucoup de régions du Maghreb.
Le nom de ce lieu-dit, dans la langue des premiers habitants de cette région (Imazighens qui s'appellent eux-même "Leqbayel" puisque ce qu'on appelle aujourd'hui la Kabylie, s'étendait originellement de la région du Chenwa, à l'ouest d'Alger, jusqu'à Collo à l'est), c'était Tifezza qui est le pluriel du mot "Tafezza" qui signifie en français : grès désagrégés (donc sablonneux). Et aujourd'hui, lorsqu'on longe la cote, au niveau de Tipaza (et non Tipasa!), on voit ces grès désagrégés (TIFEZZA).
Le comptoir a été choisi comme un point de relâche entre Icosium (Alger) et Caesarea (Cherchel) offrant un refuge pour les navigateurs sur leur route vers les Colonnes d'Hercule (Gibraltar), le comptoir se développe et devient vers le IIe siècle av. J.-C. une véritable cité punique inféodée à Carthage, avec présence de stèles représentant des symboles phéniciens tel que le Signe dit de Tanit et des pièces de monnaies typiques de Carthage représentant le cheval et le palmier attestant de l'influence punique sur la ville en plus du mobilier funéraire retrouvé dans les différentes nécropoles puniques atteste de l'importance de cette ville, des nécropoles considérées par l'UNESCO comme l'une des plus anciennes et des plus étendues du monde punique.
Constantine (en arabe : قسنطينة, Qacentina, en arabe algérien : Ksentina et en berbère : ⵇⵙⴻⵏⵟⵉⵏⴰ) est une commune du nord-est de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya de Constantine. Comptant plus de 448 000 habitants, cette métropole est la troisième ville la plus peuplée du pays. Le Grand Constantine s'étale sur un rayon d'une quinzaine de kilomètres sous forme d'une agglomération comprenant une ville-mère et une série de satellites. L'agglomération de Constantine comptait 943 112 habitants en 2015, dont seulement 54 % habitent dans la commune de Constantine.
Constantine, l'une des plus anciennes cités du monde, est une ville importante dans l'histoire méditerranéenne. Anciennement Cirta, capitale de la Numidie de 300 av. J.-C. à 46 av. J.-C. elle passe sous domination romaine par la suite. C'est à l'empereur Constantin Ier qu'elle doit son nom actuel depuis 313.
Constantine est également surnommée la « ville des ponts suspendus », « ville du vieux rocher », « ville des oulémas », aussi « ville des aigles » ou bien « ville du malouf », variante constantinoise de la musique arabo-andalouse. Elle est considérée comme la capitale de l'est du pays.