En douze patrouilles, le sous-marin a coulé sept navires. Il a lui-même été coulé en mai 1917, mais son sort est contesté. Certaines sources affirment que l'UB-36 a été éperonné et probablement coulé par le vapeurfrançais SS Molière le 21 mai 1917 dans la Manche, au large d’Ouessant (France)[3]. D’autres sources affirment qu’il s’agissait en fait du UC-36 et que l'UB-36 a heurté une mine et coulé ailleurs[4].
La vitesse maximale du sous-marin était de 9,15 nœuds (16,95 km/h) en surface et de 5,81 nœuds (10,76 km/h) en immersion. Lorsqu’il était en surface, il pouvait parcourir 6450 milles marins (11950 km) à 5 nœuds (9,3 km/h), et en immersion, 45 milles marins (83 km) à 4 nœuds (7,4 km/h). L'UB-36 était armé de deux tubes lance-torpilles de 500 mm à l’avant, de quatre torpilles et d’un canon de pontSK L/30 de 88 mm. Il avait un effectif de vingt-et-un membres d’équipage et deux officiers, et un temps de plongée de 42 secondes[2].
(de) Harald Bendert, Die UB-Boote der Kaiserlichen Marine 1914-1918. Einsätze, Erfolge, Schicksal, Hambourg, Verlag E.S. Mittler & Sohn GmbH, (ISBN978-3813207132).
(en) Erich Gröner, Dieter Jung et Martin Maass, German Warships 1815-1945 : U-boats and Mine Warfare Vessels, vol. 2, Londres, Conway Maritime Press, (ISBN0-85177-593-4).
(de) Eberhard Rössler, Die deutschen U-Boote und ihre Werften: eine Bilddokumentation über den deutschen U-Bootbau; in zwei Bänden, vol. I, Munich, Bernard & Graefe, (ISBN9783763752133, lire en ligne).