Simone PlessisSimone Plessis
Simone Plessis vers 1935.
Simone Plessis, née le à Dijon et morte le à Ravensbrück, est une résistante[1] et déportée française. BiographieLe père de Simone Plessis est un industriel dans le secteur du bois. Il a sept enfants. En 1930 la faillite de sa banque entraîne la fermeture de l’entreprise. ÉtudesSimone Plessis étudie le droit, elle est diplômée en 1934[2]. RésistanceEn 1937 elle est recrutée en qualité de secrétaire au lycée de jeunes filles de Dijon dont Marcelle Pardé est directrice depuis deux ans. Dès les débuts de l’occupation allemande elle est aux côtés de Marcelle Pardé. Membre du réseau Brutus-Vidal[3], elle est chargée de surveiller des voies de communication et assure aussi le transport de documents en zone sud. En 1943, Simone Plessis est nommée adjointe au chef de secteur de Bourgogne Elle est chargée de mission troisième classe. Son surnom est "Mademoiselle de Dijon". Arrestation et déportationElle est arrêtée à son domicile le (le même jour que Marcelle Pardé). Elles arrivent ensemble au camp de Ravensbrück par le « convoi des 57000 ». Elles sont alors séparées et ne se reverront pas. En Simone est transférée à Torgau, puis en octobre à Königsberg et enfin revient à Ravensbrück le . Elle meurt ce jour-là : elle s’était cachée dans le camp et est retrouvée morte. HonneursDécorationsSimone Plessis est titulaire de décorations attribuées à titre posthume :
HommagesUne plaque commémorative à la mémoire de Marcelle Pardé et de Simone Plessis a été apposée au 18 rue Condorcet à Dijon, le texte suivant étant gravé[4] :
Le lycée professionnel Marcelle-Pardé a donné le nom de Simone Plessis à une de ses salles. Au lycée, il est régulièrement rendu hommage à ces deux résistantes[6]. Notes et références
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