Renault ADK
Le Renault ADK était un camion fabriqué par le constructeur français Renault à Boulogne-Billancourt de 1936 à 1939. Bien que vendu comme véhicule commercial, le véhicule est conçu selon les recommandations de l'Armée française, avec notamment une conduite à droite. Sa charge utile était de 1,5 tonne[1] et il était d'ailleurs classé « camionnette » par les militaires[2]. Son moteur Renault 4 cylindres 85 × 105 délivre 41,5 ch à 2 600 tr/min et l'ADK atteint 64 km/h[2]. De 1936 à 1938, 4 025 ADK sont produits, dont 2 399 livrés à l'Armée : 2315 en version bâchée[1], 67 en version break d'instruction[3], huit à benne basculante[4] et neuf fourgons radio[5]. Des banquettes amovibles pour blessés sont également achetées en 1939 pour transformer des ADK bâchés en voitures sanitaires provisoires[6]. À partir de 1938, le Renault ADK est remplacé par le Renault AGC dont la construction était pratiquement identique à l'exception du pare-chocs avant, incurvé devant la calandre, sur l'ADK, plus fin et droit sur l'AGC[7]. Mais l'Armée commande en 1938 559 nouveaux ADK en version bâchée[1] et 15 fourgons radios[5] et Renault relance la production, les derniers véhicules étant livrés en mars 1939[1]. Notes et références
Bibliographie
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