QV Andromedae est classée comme une géante bleue de type spectral B9IIIpSi[4], avec la notation « pSi » qui indique que l'étoile présente une composition chimiquement particulière avec des raies de silicium plus fortes que d'habitude. Ce type d'étoile est connu sous le nom d'étoile Ap, avec les particularités chimiques causées par de forts champs magnétiques et une rotation lente conduisant à une stratification chimique dans leur atmosphère[7].
QV Andromedae tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 49 km/s[9], avec une variation de luminosité allant jusqu'à 0,05 en magnitude au cours d'un cycle de rotation. Cela conduit à la classification de l'étoile comme une variable de type Alpha2 Canum Venaticorum[4]. Sa variabilité a été identifiée pour la première fois en 1975[11] et a été confirmée par la photométrie d'Hipparcos[12]. Elle a reçu la désignation d'étoile variableQV Andromedae dans la 73e liste de noms d'étoiles variables parue en 1997[13].
↑ abc et d(en) E. Høg, C. Fabricius, V. V. Makarov, S. Urban, T. Corbin, G. Wycoff, U. Bastian, P. Schwekendiek et A. Wicenec, « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355, , L27–L30 (Bibcode2000A&A...355L..27H)
↑ abc et d(en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « QV And », sur webviz.u-strasbg.fr (consulté le ).
↑ ab et c(en) Roc M. Cutri, Michael F. Skrutskie, Schuyler D. Van Dyk, Charles A. Beichman, John M. Carpenter, Thomas Chester, Laurent Cambresy, Tracey E. Evans, John W. Fowler, John E. Gizis, Elizabeth V. Howard, John P. Huchra, Thomas H. Jarrett, Eugene L. Kopan, J. Davy Kirkpatrick, Robert M. Light, Kenneth A. Marsh, Howard L. McCallon, Stephen E. Schneider, Rae Stiening, Matthew J. Sykes, Martin D. Weinberg, William A. Wheaton, Sherry L. Wheelock et N. Zacarias, « VizieR Online Data Catalog: 2MASS All-Sky Catalog of Point Sources (Cutri+ 2003) », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2246, , article no II/246 (Bibcode2003yCat.2246....0C, lire en ligne)