GR Andromedae

GR Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de GR Andromedae. Adaptée de Pyper et al. (2017)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 28m 28,5694s[2]
Déclinaison +32° 26′ 15,8791″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 6,87 à 6,95[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral A2pSrCrEu[3]
Magnitude apparente (B) 6,99[4]
Magnitude apparente (V) 6,91[4]
Magnitude apparente (G) 6,844 9[2]
Magnitude apparente (J) 6,708[5]
Magnitude apparente (H) 6,795[5]
Magnitude apparente (K) 6,739[5]
Variabilité α2 Canum Venaticorum[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −18,2 ± 0,7 km/s[6]
Mouvement propre μα = −28,861 ± 0,093 mas/a[2]
μδ = −20,308 ± 0,070 mas/a[2]
Parallaxe 5,351 6 ± 0,070 4 mas[2]
Distance ∼ 609 a.l. (∼ 187 pc)
Magnitude absolue +0,88[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,24 M[7]
Rayon 2,24 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,00[9]
Luminosité 37 L[7]
Température 8 542 K[9]
Métallicité [Fe/H] = +1,00[9]
Rotation < 6 km/s[8]
Âge 525 M a[7]

Désignations

2MASS J00282858+3226159, BD+31°59, HD 2453, HIP 2243, SAO 53921, TYC 2266-725-1

GR Andromedae (en abrégé GR And) est une étoile variable de la constellation d'Andromède. Sa magnitude apparente varie entre 6,87 et 6,95 avec une périodicité de 518,2 jours[1]. Elle est classée comme une étoile variable de type Alpha2 Canum Venaticorum[3].

Spectre

Le rayonnement émis par GR Andromedae est un corps noir stellaire typique avec des raies d'absorption de divers éléments, ce qui donne à l'étoile un type spectral A2pSrCrEu, ce qui signifie que des raies exceptionnellement fortes de strontium, de chrome et d'europium peuvent être observées[3]. GR And est donc classée comme une étoile Ap. L'intensité et le profil des raies spectrales varient au cours d'un cycle avec la même période que les variations de luminosité[8].

Variabilité

La variabilité photométrique et spectrale de l'étoile est typique d'une étoile ayant un champ magnétique fort et variable. Ainsi, la périodicité de 518,2 jours peut être identifiée comme la période de rotation de l'étoile[8]. C'est l'un des rotateurs les plus lents connus au sein des étoiles chimiquement particulières magnétiques, avec une vitesse de rotation équatoriale calculée de seulement 0,2 km/s[1].

Notes et références

Notes

Références

  1. a b et c (en) D. M. Pyper et S. J. Adelman, « On the Photometric Variability of Very Sharp-lined Cool mCP Stars », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 129, no 980,‎ , p. 104203 (DOI 10.1088/1538-3873/aa7c9e, Bibcode 2017PASP..129j4203P, lire en ligne)
  2. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  3. a b c d et e (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) GR And sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b et c (en) Roc M. Cutri, Michael F. Skrutskie, Schuyler D. Van Dyk, Charles A. Beichman, John M. Carpenter, Thomas Chester, Laurent Cambresy, Tracey E. Evans, John W. Fowler, John E. Gizis, Elizabeth V. Howard, John P. Huchra, Thomas H. Jarrett, Eugene L. Kopan, J. Davy Kirkpatrick, Robert M. Light, Kenneth A. Marsh, Howard L. McCallon, Stephen E. Schneider, Rae Stiening, Matthew J. Sykes, Martin D. Weinberg, William A. Wheaton, Sherry L. Wheelock et N. Zacarias, « VizieR Online Data Catalog: 2MASS All-Sky Catalog of Point Sources (Cutri+ 2003) », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2246,‎ , article no II/246 (Bibcode 2003yCat.2246....0C, lire en ligne)
  6. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759–771 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053, S2CID 119231169)
  7. a b c et d (en) O. Kochukhov et S. Bagnulo, « Evolutionary state of magnetic chemically peculiar stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 450, no 2,‎ , p. 763 (DOI 10.1051/0004-6361:20054596, Bibcode 2006A&A...450..763K, arXiv astro-ph/0601461, S2CID 18596834)
  8. a b c et d (en) F. A. Catalano et F. Leone, « Photoelectric photometry of chemically peculiar stars at the Catania astrophysical observatory. Observatory of HD 2453, HD 71866, HD 72968 and HD 126515 », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 83,‎ , p. 491 (Bibcode 1990A&AS...83..491C)
  9. a b et c (en) Caroline Soubiran et al., « The PASTEL catalogue: 2016 version », Astronomy & Astrophysics, vol. 591,‎ , article no A118 (DOI 10.1051/0004-6361/201628497, Bibcode 2016A&A...591A.118S, arXiv 1605.07384, S2CID 119258214)

Liens externes

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