Pleine-Lune (nouvelle)
Pleine-Lune[1] (titre original : Moon-Face: A Story of Mortal Antipathy) est une nouvelle américaine de Jack London publiée aux États-Unis en 1902. HistoriqueLa nouvelle est publiée initialement dans The Argonaut (en) en , avant d'être reprise dans le recueil Moon-Face & Others Stories en . RésuméLe protagoniste de cette nouvelle voue une haine irrationnelle ("défiant toute analyse et toute définition") envers John Claverhouse, un fermier au visage de lune (Moon face). Haine qui prendrait principalement sa source du fait que “son physique” offusque “sa vue” et qu’il considère “sa présence comme de trop sur terre”. Le protagoniste devient alors obsédé par Claverhouse (cet homme d’un naturel joyeux, débordant "de gaieté", d’un "optimiste invétéré") et surtout de son rire "énorme", gargantuesque[2] qui le touche jusqu’au cœur. Sa haine grandissante le pousse ensuite à un harcèlement indirect envers le fermier : secrètement il lâche son bétail dans ses récoltes, empoisonne son chien, incendie son hangar et sa grange à foin et concourt, à l’aide d’un usurier, à sa ruine et le contraint à vendre sa maison. Ces différents événements malheureux n’entament tout de même pas la joie et les rires de John Claverhouse. Le protagoniste, trouvant cette situation insupportable, est alors fermement décidé à le tuer. Il échafaude ainsi un plan ingénieux et diabolique : connaissant la pratique illégale, par le fermier, de la pêche à la truite à l’aide d’un bâton de dynamite, il lui offre sa chienne Bellone (patiemment dressée à rapporter rapidement à son maître les bâtons jetés à l’eau) et le lendemain assiste tranquillement, depuis le sommet d’une montagne, à la disparition "accidentelle" de Bellone et de John ... ÉditionsÉditions en anglais
Traductions en français
Sources
Références
Liens externes
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