Paul Liot est le fils de Jean-Baptiste Liot, hôtelier 4-6 rue Taitbout[4], originaire de Lingreville (1814-1887)[5] et de Laurence Bollen[6] née d'un père belge à Maisons-Laffitte (1817-1871)[7]. Dès ses débuts dans la peinture, il semble avoir partagé ses activités artistiques avec la gestion de l'hôtel familial au moins à partir du décès de sa mère en septembre 1871 mais surtout après celui de son père en juillet 1887, date à partir de laquelle il apparait dans l' Annuaire-almanach du Commerce comme propriétaire de l'établissement avec Louis Hauser, le mari de sa sœur Marie[8]. Même s'il participait déjà à des expositions de peinture dès 1880, il ne se consacrera entièrement à son art qu'à partir de la vente de l'hôtel familial en 1894.
Du 12 au 24 janvier 1903, une exposition de 112 tableaux et études provenant de l'atelier de Paul Liot est organisée à l'initiative de la sœur du peintre par les experts Jules Chaîne et Félix Simonson à la Galerie des Artistes modernes rue Caumartin[13],[14]. Ce sera la dernière exposition organisée autour de son œuvre.
Exposition de 1883 : La grève de Pontac (île de Jersey), peinture (n° 249)[29]. Médaille de première classe.
Musée de Versailles, salle des Maréchaux (Société des Amis des Arts de Seine-et-Oise)
Exposition de 1883 : La Seine à Triel (Seine-et-Oise), peinture.
Exposition de 1884 : Marée basse à Villerville, peinture (n° 290) et Temps couvert à Villerville, peinture (n° 291).
Exposition de 1885 : Dans les graves de Villerville (Calvados), peinture (n° 267) et Marée basse à Villerville, peinture (n° 268).
Exposition de 1888 : Entrée de village en Basse-Normandie, peinture (n° 312).
Exposition de 1889 : La Seine à Saint-Mammès (Seine-et-Marne), peinture (n° 275) et Barque de pêche à Cancale (Ille-et-Vilaine), peinture (n° 276).
Exposition de 1890 : Cour de ferme à Triel (Seine-et-Oise), peinture (n° 255) et La Seine à Triel, peinture (n° 256).
Exposition de 1891 : La Roche-Guyon (Seine-et-Oise)[30], peinture (n° 322) et Les dunes de Lingreville (Manche), temps de pluie[31], peinture (n° 323).
Exposition de 1894 : Les rochers de Locquirec (Finistère), peinture (n° 283).
Musée de Picardie (Société des Amis des Arts du département de la Somme)
Exposition de 1894 : Une rue de village en Basse-Normandie, peinture (n° 422) et La baie de Saint-Briac, peinture (n° 423).
Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs sous la direction d'Emmanuel Bénézit, tome III L-Z, Paris, 1911 et éditions suivantes.
Barbizon et les paysagistes du XIXe par Claude Marumo, préface de Gérald Schurr, Les éditions de l'amateur, Paris, 1975.
Notes et références
↑Il s'agit bien de François conformément à l'état-civil du peintre et non de Frédéric que de nombreux sites relatifs aux Beaux-Arts continuent pourtant d'utiliser dans leurs biographies d'artistes en se référant au dictionnaire Bénézit qui a fait l'erreur dès sa première édition de 1911.
↑Acte de mariage reconstitué (vue 36/53). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué de l'ancien 2e arrondissement, dossier des mariages de 1841.
↑D'origine autrichienne, Louis Hauser avait été successivement propriétaire de plusieurs hôtels à Paris et en dernier lieu de l'Hôtel Bellevue, actuel Hôtel Edouard 7, avenue de l'Opéra.
↑Legs veuve Hauser.Recueil des actes administratifs de la Préfecture et du département de la Seine, 1er juillet 1921, p. 799, à lire en ligne sur Gallica.
↑Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure, (en ligne sur Gallica).
↑Émile Paul Legouez dit Paul-Émile Legouez (1882-1954), prix Indochine 1926.
↑Médaille d'argent au Salon de 1924 et médaille d'or au Salon de 1927. Prix Corot en 1927. Officier de l'Instruction publique en 1912.