H272 : Peut aggraver un incendie ; comburant H302 : Nocif en cas d'ingestion H332 : Nocif par inhalation H360 : Peut nuire à la fertilité ou au fœtus (indiquer l'effet s'il est connu)(indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus) à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme P201 : Se procurer les instructions avant utilisation. P220 : Tenir/stocker à l’écart des vêtements/…/matières combustibles P273 : Éviter le rejet dans l’environnement. P308+P313 : En cas d’exposition prouvée ou suspectée : consulter un médecin. P501 : Éliminer le contenu/récipient dans …
L'oxyde de plomb(II,IV) ou tétroxyde de plomb, appelé également plomb rouge, est un composé inorganique de formule Pb3O4. C'est un solide rouge vif à orange, utilisé notamment dans la fabrication de pigments, de batteries, du cristal et d'apprêtantirouille. C'est un exemple de composé à états d'oxydation multiples, constitué de plomb(II) et de plomb(IV)[4]. Il est présent dans la nature sous forme d'un minéral, le minium.
Le produit d'une telle réaction est généralement impur, contenant toujours du PbO. Pour le purifier, PbO peut en être extrait par l'ajout d'une solution d'hydroxyde de potassium :
Une autre méthode passe par le recuit oxydatif du blanc de plomb :
3 Pb2CO3(OH)2 + O2 → 2 Pb3O4 + 3 CO2 + 3H2O
En solution, l'oxyde de plomb(II,IV) peut être préparé par réaction entre le plombate de potassium et l'acétate de plomb(II), produisant un monohydrate d'oxyde de plomb(II,IV) insoluble, jaune, Pb3O4·H2O, qui peut ensuite être transformé en forme anhydre par chauffage doux :
Le minium naturel est plutôt rare, se formant uniquement dans conditions extrêmement oxydantes sur du minerai de plomb. Les meilleurs spécimens viennent de Broken Hill, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), où ils se sont formés à la suite de l'incendie d'une mine[7].
↑« Tétroxyde de plomb » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
↑Gavarri, Dominique Weigel et A. W. Hewat, « Oxydes de plomb. IV. Évolution structurale de l'oxyde Pb3O4 entre 240 et 5 °K et mécanisme de la transition », Journal of Solid State Chemistry, vol. 23, nos 3–4, , p. 327 (DOI10.1016/0022-4596(78)90081-6)