Octave Nadal

Octave Nadal
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Fonction
Directeur
Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Auxerre (Yonne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Octave Auguste NadalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Autres informations
Membre de
Nemausa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Octave Nadal (Alès, - Auxerre, [1]) est un critique littéraire français.

Biographie

Octave Nadal naît en 1904 à Alès, dans une famille de commerçants[2]. Ayant une sœur et trois frères (Francis, cafetier ; Paul, peintre amateur ; André, enseignant de mathématiques et écrivain), il passe son enfance dans la cité des Antonins[2]. Il est membre de la société félibréenne Nemausa[3]. Élève du lycée de garçons, puis de la Faculté des lettres de Montpellier, il obtient l'agrégation[Quand ?] avant de soutenir en 1948 une thèse de doctorat[2].

Enseignant à la Sorbonne[2], il dirige de 1957 à 1961 la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet.

Attiré par la création littéraire, il fait représenter Le Songe oublié (trois actes en vers) par la troupe Les Estrambords de Nîmes[2]. Il écrit aussi à quatre mains, avec Marguerite Fleury, un roman « très racinien » intitulé Dans l'Orient désert[2],[a].

Également amateur de peinture, il devient à la fin de sa vie le mécène d'un artiste « dont l'épouse avait su le charmer »[2]. Il meurt en 1985[2].

Travaux

Sa thèse de doctorat, une « étude magistrale » qui « éclaire les circonstances et les conditions de création du théâtre » de cet auteur, porte sur le sentiment de l'amour chez Pierre Corneille[2]. Sa thèse complémentaire étudie quant à elle le lexique cornélien[2].

Loué pour ses « beaux travaux valéryens » par Émile Henriot, il est critiqué par le même pour son « aberrante méthode » dans l'édition des œuvres de Paul Verlaine[4].

Il accède toutefois, in fine, à la reconnaissance d'un « large public lettré »[2]. Il donne en 1964 un essai subjectif sur la poésie, À mesure haute[2]. Il s'intéresse aussi à Francis Ponge et Paul Verlaine[2].

Ouvrages

Notes et références

Notes

  1. Le titre fait en effet écho à un vers d'Antiochus dans Bérénice : « Rome vous vit, Madame, arriver avec lui./Dans l'Orient désert quel devint mon ennui ! »

Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes