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Jacques Odilon Charles Borel[2] fut aussi professeur d'anglais, notamment au lycée Rodin[3], poète, traducteur de James Joyce — Le Chat et le Diable et des poèmes — et éditeur des œuvres complètes de Verlaine dans la Pléiade[4].
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Œuvre
Son œuvre, relativement méconnue du grand public, est essentiellement autobiographique, dominée par le thème de la mémoire et hantée par une certaine culpabilité, le mythe de la chute : « La mémoire m'est longtemps apparue comme la dépositaire de l'être même », écrit-il dans Journal de la mémoire (Champ Vallon, 1994), constitué d'extraits de carnets qu'il tint durant toute sa vie. Lecteur passionné de Proust, usant d'une phrase très longue et complexe, il obtient le prix Goncourt1965 pour son premier roman, L'Adoration, dont le personnage central, sa mère, réapparaît dans La Dépossession (Gallimard, 1973), qui relate sa chute dans la démence. Mais ce n'est qu'en 1997, avec L'Aveu différé, qu'il raconte véritablement son enfance dans une confession torrentielle. La plupart de ses autres livres, tenant à la fois du genre autobiographique, du récit et de l'essai, sont également des explorations de la mémoire : Le Retour, L'Attente. La Clôture. Récits, Le Déferlement, L'Effacement.
La Mort de Maximilien Lepage, acteur (Gallimard, 2001) fait figure d'exception dans son œuvre, qui compte aussi des poèmes, puisqu'il s'agit d'un roman au sens propre du terme, l'histoire des souvenirs d'un autre.
Michel Braud et Joëlle de Sermet (dir.), Jacques Borel, l’imagination autobiographique, Lettres modernes-Minard, série « Écritures contemporaines » no 3, 2000, 171 p. (ISBN978-2-256-91009-8)